La grande fragilité des autos électriques: des mises à la casse trop fréquentes.

Ce n’était pas prévu dans l’équation: les autos électriques, si elles ont un avantage écologique à partir de 60 000 kilomêtres, ont deux gros défauts: la fragilité mécanique de la batterie, et la propension à s’enflammer … et à mettre le feu au voisinage.

Crash test d’une ZOE … très mauvaises notes.

L’impact moins mauvais d’une voiture électrique par rapport à un véhicule thermique sur l’environnement dans un pays comme la France -où l’électricité provient de méthodes de productions relativement peu polluantes- ne fait plus débat actuellement, même si cette solution ne permet pas de faire des miracles en termes d’écologie. Mais pour cela, encore faut-il que la voiture électrique en question puisse avoir une durée de vie suffisante pour amortir la pollution énorme générée notamment lors de la fabrication de ses batteries, connue pour être très énergivore et demandeuse en ressources. En la matière, des constructeurs comme Tesla ont récemment communiqué en expliquant que la durée de vie de leurs voitures électriques était meilleure que prévu.

Mais une étude réalisée par les journalistes de Reuters laisse entrevoir une réalité beaucoup plus inquiétante. D’après leur enquête, les choses seraient loin de se passer comme prévu sur la durée pour les voitures électriques car elles seraient parfois envoyées à la casse très tôt même avec des problèmes mécaniques n’empêchant théoriquement pas leur réparation. En cause ? Les politiques de certains constructeurs en matière de technologie de batteries d’une part et celles des assureurs d’autre part.

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En raison des difficultés techniques pour réparer les batteries d’une voiture électrique (que ce soit après un accident ou en raison d’un dysfonctionnement de faible gravité) ainsi que leur coût faramineux en cas de remplacement complet, les sociétés d’assurance choisiraient trop souvent d’envoyer directement les autos à la casse plutôt que de chercher d’autres solutions. De quoi évidemment faire grimper le prix des mensualités d’assurance de ces véhicules, mais surtout anéantir totalement les bienfaits des autos électriques en matière d’impact écologique. 

Source 1 : Caradisiac

Source 2: New York Post