Que ce soit par intuition ou bien selon une réflexion, tous les hommes avant nous ont affirmé que notre monde est né de la lumière. Et cela sans synchrotron ni satellite d’observation … Quant à nous, plus notre savoir augmente, et plus nous pouvons intégrer cette idée.
Cette lumière est impalpable, omniprésente, et il va falloir de sacrées circonvolutions de la pensée pour la faire aboutir à de la matière palpable et localisée.
Surtout lorsque, de l’aveu même de nos chercheurs de pointe, nos moyens d’observations “passent à coté” de 73 à 90% de la matière existante. Existante, car néanmoins mesurable en astrophysique pour caractériser les galaxies et l’évolution de l’univers. Mais pas du tout mesurable dans le microcosme, à l’échelle nano …
L’existence de cette “matière sombre” invisible et corrélativement d’une énergie latente que la science ignore superbement, nous oblige à placer d’entrée de jeu un postulat dans cet article:
Dans ce qu’on appelle le vide, nous présupposons qu’il existe un support omniprésent, régulièrement disposé, un réseau très ténu qui servira de substrat à tout ce qui existe.
L’existence de ce substrat, également appellé “éther“, est obligatoire pour justifier que la vibration lumineuse puisse progresser dans le “vide”, elle peut également résoudre bien des mystères concernant la matière elle-même. La notion d’éther a été rejetée par les physiciens de la fin du XIXème siècle. On parle désormais de vide quantique.
La notion d’éther dans les différentes cultures
A travers les textes de l’alchimie occidentale, de l’hindouisme ou de l’ésotérisme thibétain, la génèse du monde physique est conçue comme une fécondation:
d’un coté la Mère, substance féminine, exprimée en terme de substance prégénétique fondamentale. De l’autre coté, le Père, dynamique de vie et de cohésion. Et de leurs amours naissent les éthers (ou feu) et des états de matière: gaz (air), liquide (eau) et solide (terre).
Cet éther (le feu) est différencié (éthers 1 à 4). Il est le récepteur de la dynamique de la vie et de l’information qui lui ont donné naissance. Sa présenvce est universelle.
Toute forme porte en elle cet éther qui est l’interface entre l’apparence physique des choses et les éléments plus subtils de la nature. Chez l’Homme par exemple, l’éther est l’interface entre le corps organique et les états de conscience psychologique, mental et spirituel. Dans cette vision du monde, l’éther est aussi le récepteur de l’énergie vitale (le Prana, qui entretient la Vie), jusqu’aux plus petits éléments de la vie matérielle: cellule biologique, molécules, atomes, particules…
La physique de la fin du XIXème siècle rejette la notion d’éther
L’histoire des sciences est redevable à Maxwell (1878) et à Hertz (1888) de l’une des plus belles synthèses de la physique: l’unification entre l’électyricité, le magnétisme et la lumière pour faire émerger ce qu’on appelle les ondes électromagnétiques, l’une des quatre interactions fondamentales de la physique.
Tous les phénomènes qui nous entourent dans la nature relèvent de cette interaction. Et qui dit onde dit support pour la manifestation de cette onde. L’onde sonore a besoin de l’air pour se transmettre, l’ondelette du galet ricochet a besoin de l’eau pour se déplacer. Les physiciens imaginèrent l’existence d’un fluide invisible et impondérable (sans poids, sans masse), éminemment élastique, pour la transmission des ondes électromagnétiques, et ils l’appelèrent “éther”. Mais malgré l’homonymie, avait peu à voir avec l’éther des anciens …
D’autres physiciens (Michelson, Morley, Joos) proposèrent une expérience pour tenetr de démontrer (ou non) l’existence de cet éther pour les ondes électromagnétiques. Cet éther était supposé entourer la Terre. La rotation de notre Terre devait, pour un observateur fixe, produire un “vent d’éther”. Et si les rayons lumineux se propagent dans le sens de ce “vent” ou en sens contraire, on devrait noter une différence de conduction, doncde vitesse de la lumière. Des dispositifs précis furent mis en place. En vain, la vitesse de la lumière restait constante. Donc l’éther n’existait pas …
Puis apparaît la physique quantique (années 1920)
Dans les années 1920, il apparut que le monde physique n’était pas aussi simple que le pensaient les physiciens “d’avant” …
La théorie quantique s’est édifiée à partir de trois résultats fondamentaux:
- le mouvement, les échanges d’énergie sont discontinus (d’où le nom de quanta).
- les quantons (électrons, neutrons, protons, photons) sont soit des particules, soit des ondes. Tout dépend du contexte dans lequel ils se trouvent au moment de l’observation. Et en dehors de l’expérience, on n’en connaît pas la nature, ni même la position.
- deux entités qui se forment montrent une relation non locale: on dit qu’elles sont non-séparables. Cette notion de non-séparabilité est fondamentale, car elle ouvre la porte pour la science contemporaine, à un autre niveau de perception. En voici la description, par le physicien Bernard d’Espagnat:
“Il y a le monde local, séparable, celui qui est divisible par la pensée. C’est le monde des et des évènements, le monde des phénomènes, celui de la réalité empirique. Et puis il y a la vraie vérité , qui n’est pas divisible par la pensée, celle de la non-séparabilité. C’est le monde de l’Etre qui est comme une matière suprême au sein de laquelle pensée et réalité empirique s’engendrent mutuellement”.
Les physiciens du XIXème pensaient qu’il y avait la matière tangible, les champs électromagnétiques, et du vide. En fait, les phénomènes quantiques ne peuvent se comprendre sans les fluctuations énergétiques du vide. Ce vide est plein, il est un substrat omniprésent et omnipotent, et il est la source de tout.
Pour Michel Cassé, “la création de la matière (via la lumière) est le fruit de la transmutation du vide indifférencié en entités physiques distinctes… Il est l’état latent de la nature et la matière en est l’état manifesté”
On peut synthétiser cette assertion avec ce schéma:
VIDE >>>>>LUMIÈRE >>>>>> MATIÈRE ET ANTIMATIÈRE
Les Anciens ne se sont pas posé autant de questions: pour eux, la lumière (du soleil) apportait force, énergie et santé, tandis que la lumière de la lune apportait l’élément féminin (apaisement, fécondité).
Jean-Yves Gauchet, source Roger Durand.
Cet article se situe dans un dossier sur les médecines quantiques. L’article précédent évoquait les erreurs et contraintes de la méthode scientifique conventionelle.