L’évolution d’un adénome prostatique est très lente, mais les gênes urinaires, en particulier nocturnes, l’accompagnent précocément. Des médicaments permettent un relâchement au niveau de l’urêtre, mais une nouvelle méthode va pouvoir agir comme un “stent” pour élargir le conduit urétral.
L’adénome prostatique touche pratiquement tous les hommes de plus de 60 ans, parfois bien avant. C’est une inflammation à bas bruit, entretenue par des germes infectieux, une mauvaise hygiène alimentaire (toujours les sucres!) ou des maladies métaboliques.
En grossissant (de 30 grammes à 100 et plus), la prostate comprime l’urêtre à la base de la vessie et constitue un frein douloureux à la miction.
Des médicaments agissent sur l’évolution de l’adénome, ou bien sur la crispation de l’urêtre. Au delà d’une certaine taille, les urologues préconisent plusieurs types d’interventions, visant à diminuer la taille de la prostate: exérese, curetage, divers modèles d’implants. Avec à la clé des douleurs, des hémorragies, des séquelles diverses.
Cette méthode américaine innovante ne vise pas à enlever du tissu prostatique, mais à écarter le passage urétral avec des sortes de sutures de part et d’autre de l’urêtre qui vont dégager le passage urinaire. Cette vidéo ci-dessous est très explicite.
https://www.youtube.com/watch?v=e20Ak49YD6E
Bien sûr, cette opération, qui se fait en une heure, sous simple tranquillisation en contexte ambulatoire, ne concerne pas les adénomes qui présentent des signes de cancérisation.
Ce type de petite chirurgie pourrait se développer en France d’ici deux ans.