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La metformine, une molécule sous-utilisée et pourtant si prometteuse !
La metformine est l’antidiabétique oral de première intention lors de la prise en charge thérapeutique du diabète de type 2. Son mécanisme d’action est resté longtemps imprécis et commence seulement à être dévoilé. Des données épidémiologiques récentes ont montré que cet antidiabétique exerce également une protection cardiovasculaire et présente des propriétés antitumorales, indépendamment de son action sur la glycémie.
La metformine est utilisée avec succès depuis plus d’un demi-siècle dans le traitement du diabète de type 21. Grâce à son efficacité et ses effets secondaires limités, la metformine est recommandée, en l’absence de contre-indications, comme l’antidiabétique oral de première intention pour traiter les patients diabétiques de type 2. La metformine réduit l’hyperglycémie sans risque d’hypoglycémie contrairement à d’autres antidiabétiques comme les sulfonylurées et l’insuline. Pour cette raison, elle est considérée comme un agent antihyperglycémique. La metformine améliore également la sensibilité à l’insuline, entraînant une réduction de la résistance à l’insuline et une diminution des concentrations plasmatiques de cette hormone.
À l’inverse des autres antidiabétiques, la metformine n’entraîne pas de gain de poids. Au contraire, une perte pondérale est souvent observée chez les patients obèses. Cet effet sur le poids pourrait être une conséquence de la diminution de l’insulinémie, bien qu’un effet anorexigène propre ait été suggéré. Elle a également une action bénéfique sur le profil des lipides circulants en diminuant les concentrations plasmatiques de triglycérides et de cholestérol, procurant ainsi une protection anti-athérogène