Électricité : pourquoi le renouvelable amène à repenser la tarification heures pleines / heures creuses.

Désormais, l’électricité, surtout solaire, est en surcapacité non stockable pendant le jour Pourquoi continuer à privilégier la consommation nocturne ?

L’évolution de la production électrique est-elle cohérente avec le système de tarification actuel ? L’introduction de l’énergie renouvelable sur le réseau, et en particulier du photovoltaïque, rend peu à peu caduc le système classique d’alternance entre heures creuses et heures pleines. Cette tarification ne suit en effet plus les pics de production d’électricité, et donc le prix réel.


La transition énergétique continue de progresser à l’échelle mondiale. 2023 s’affirme comme une année charnière où le cap de 30 % de l’électricité générée à partir d’énergie renouvelable a été dépassé pour la première fois, d’après Ember. Cette avancée, encourageante, n’est pas sans répercussions pour les consommateurs : reflétant cette nouvelle donne, le prix de l’électricité pourrait évoluer.

En France notamment, une nouvelle tarification de l’électricité est en discussion afin d’encourager la consommation durant de nouvelles heures creuses. Les changements à l’œuvre sur les marchés de l’électricité et les expérimentations européennes permettent à ce titre d’esquisser plusieurs recommandations pour rendre ces futurs tarifs plus efficaces.

Un besoin de révision déjà bien présent

Les tarifs actuels de l’électricité en France reposent notamment sur une structure s’appuyant sur deux périodes, notamment pour les particuliers : les heures pleines et les heures creuses. La facturation d’un foyer français sur deux dépend de cette distinction. Cette option est attractive car, avec elle, le kilowatt-heure d’électricité est moins cher à certaines heures de la journée, lorsque la demande sur le réseau électrique est la plus faible.

Lire l’article complet de Clément Cabot