Cette nouvelle législation « autorise la réduction organique naturelle et la décomposition contrôlée et supervisée des restes humains ».Le Garden State est désormais le 14e État à autoriser la décomposition contrôlée des corps humains dans le sol.

Le processus est aussi étrange qu’il y paraît : un cadavre humain est placé dans un récipient en acier, recouvert de paille, de copeaux de bois ou de luzerne, et scellé à l’intérieur pendant que l’air chaud circule.
Au cours des 45 à 60 jours suivants, le corps se décompose en un tas de ce que les promoteurs appellent « sol riche en nutriments ».
Les familles peuvent ensuite choisir de le disperser comme des cendres, de le jeter dans un jardin ou de l’utiliser pour nourrir une plante d’intérieur.
Ce n’est pas une métaphore.
Il s’agit littéralement de broyer le corps humain jusqu’à ce qu’il soit impossible de le distinguer d’un engrais.
La mort « verte » comme politique climatique
La nouvelle loi du New Jersey ne concerne pas seulement les soins funéraires, mais aussi la politique.
Les partisans du compostage humain le présentent comme une option d’enterrement « écologique », affirmant qu’il réduit les émissions de carbone, diminue l’utilisation des terres du cimetière et évite les produits chimiques d’embaumement.
New York a rendu ce lien explicite lorsqu’il a légalisé le compostage humain en 2022, le liant aux objectifs d’élimination du carbone de l’État visant à réduire les émissions d’ici 2050.
Le même raisonnement se répand à l’échelle nationale.
Les militants pour le climat affirment désormais que la décomposition des corps dans des tas de compost est une étape nécessaire pour « sauver la planète ».
Les groupes de l’industrie funéraire ont commencé à le commercialiser comme une alternative sans culpabilité pour les familles qui souhaitent éviter l’empreinte supposément destructrice des enterrements traditionnels ou de la crémation.