Six semaines après l’apparition de ce variant au Bostnawa, deux pays sont désormais bien documentés sur l’évolution de cette nouvelle épidémie: la Corée et l’Afrique du sud. C’est plein d’enseignement, mais pas pour le système médical occidental.
Les données ci-dessous proviennent de GISAID, une plate-forme qui , depuis 2008, recense toutes les données mondiales accessibles concernant le pandémies de type grippal. Ce n’est pas un “machin” circonstanciel, c’est un organisme international basé en Allemagne sur crédits internationaux.
Revenons à notre variant omicron. Il est effectivement très infectieux et se développe dans les population à une cadence extrême. Sur les graphiques ci-dessus, on le voit: en quelques semaines, il prend “toute la place” et infecte ces populations de manière quasi exclusive.
Une mauvaise nouvelle? Euh, surtout une question de taille.
Car si l’on considère les chiffres de la mortalité, celle-ci est très faible … en Afrique du sud, mais pas du tout en Corée.
Et ces courbes donnent sacrément à réfléchir: si les deux courbes d’infection sont similaires pour ces deux pays, on s’aperçoit que les décès sont très minimes en Afrique (un pays démuni des vaccins et qui n’emploie pas cette “troisième dose), alors que la mortalité explose en Corée, selon une courbe totalement similaire entre l’hécatombe clinique, et la mise en route des boosters, cette fameuse troisième dose.
C’est tellement ahurissant (et consternant!), que l’on pourrait douter de ces chiffres et de ces courbes. Des biais de collecte des données ? Manipulation antivax ?
Nous aurons la faiblesse de prendre au sérieux ces données.
Et alors on arrive à des conclusions bien pessimistes pour les populations européennes: nous sommes sur la même ligne que la Corée…
Car ce qui est évident, c’est que ce variant omicron se joue, avec une puissance inattendue, des protections immunitaires apportées par nos vaccins uniquement axés sur l’antigène spike (rappelons que le variant omicron présente une trentaine de mutations touchant plusieurs protéines de surface). Ce qui fait que cette troisième dose avec les mêmes vaccins n’a pas d’action sur omicron.
Nous laisserons de coté cette très mauvaise impression, partagée par des milliers de médecins de terrain, comme quoi suite aux vaccins déjà utilisés, on note un effondrement immunitaire des vaccinés, avec des redémarrages de cancers et de maladies auto-immunes jusque là cadrées par les traitements. Nous les laisserons de coté car cette impression n’est pas une preuve…
Alors, on va dans le mur ? Ben non, surtout quand on voit les différentes courbes des infections dues aux variants précédents:
Comme on le voit, la vague Omicron est fulgurante, elle grimpe en quasi verticale. Mais c’est un variant de virus, ni plus, ni moins., et plutôt nettement moins létal que les précédents. Et sa courbe infectieuse devrait ressembler aux autres, c’est à dire après un sommet, descendre rapidement, après avoir touché des millions de sujets, en leur imprimant une immunité naturelle puissante pour les variants à venir.
Jean-Yves Gauchet