On a maintenant accès aux “consentements éclairés” soumis aux parents d’enfants en phase de tests pour le vaccin Pfizer. Les risques sont clairement explicités. Tous les cas “douteux” retirés de l’étude. Comment les autorités (CDC) ont pu avaliser un tel projet thérapeutique ?
L’ICAN (informed consent action network) est un organisme qui centralise et observe les documents avancés par les laboratoires lors d’essais thérapeutiques. Ainsi ont été récupérés les documents soumis par Pfizer pour les parents d’enfants enrôlés dans une cohorte pour tester leur vaccin à ARN. Ici le document PDF en anglais.
Le moindre qu’on puisse dire est que Pfizer ne cache pas la misère: sont avancés des risques de myocardites et péricardites (pour 1/1000 des injections), des réponses immunitaires “non désirées” (donc susceptibles de provoquer les inflammations ou des troubles auto-immuns), des aggravations de maladies en cours.
Mais aussi, pour des adolescentes susceptibles de procréer, Pfizer annonce un risque de tératogénèse: « Si votre fille est enceinte, prévoit de l’être ou allaite un bébé, elle ne peut pas participer à l’étude car il peut y avoir des risques pour le bébé à naître ou le bébé allaité. Personne ne sait quels sont ces risques pour le moment. »
En principe, tous les parents ont eu ces recommandations afin d’accepter (consentement éclairé) que leur enfant intègre une cohorte. Les ont ils bien lues, bien comprises ? On comprend au passage qu’en écartant toute gestation dans la cohorte, Pfizer s’assurait de n’avoir aucune donnée sur les résultats des grossesses.
En tous cas, ces même documents ont été analysés et avalisés par les autorités de régulation (CDC). Et dans le futur mélimélo juridique (et judiciaire) qui va suivre, c’est bien le CDC qui sera pointé du doigt, et non Pfizer qui pourra montrer ces documents comme étant la preuve de leur bonne pratique.