Est-ce toujours un covid ? les sous-variants se succèdent, toujours plus transmissibles, mais moins pathogènes … Les “vieux vaccins” anti delta, accumulés par millions, sont inutiles. Et l’on mesure maintenant la dangerosité à long terme de la protéine spike …
Malgré des alertes en continu concernant de nouveaux variants, la réalité est que nous sommes toujours sous la coupe d’Omicron, avec des sous-variants qui apparaissent un peu partout (Afrique du Sud, Inde, etc).
Qui dit Omicron dit grande contagiosité (en quelques semaines, toute une population est touchée … et l’immunité naturelle s’installe), et heureusement moindres dégâts dans les organismes. Nous avons fait le point sur omicron en juin dernier.
Détail important: ce n’est plus via l’antigène spike qu’omicron pénêtre dans les cellules, mais par absorption directe par la membrane cellulaire (pinocytose). De ce fait, les “vaccins” qui veulent sensibiliser notre immunité via le spike (par la voie ARN, ce ne sont pas des vaccins, mais des inducteurs métaboliques) n’ont pas d’action protectrice (sauf retour improbable de souches issue du covid delta).
Dans le monde, le nombre de contaminations a bien diminué si l’on considère ce graphique:
On note un espacement des vagues, et rien de significatif depuis 6 mois, depuis 10 mois si on se base sur la première apparition d’omicron. Ceci est plus en faveur des optimistes que des alarmistes. On dirait que l’Omicron primordial a fait un gros ménage, et que les autres sous-variants ont du mal à percer à travers une immunité naturelle qu’il a déclenchée.
Les vagues semblant s’espacer, qu’en est-il de leur virulence ? Là encore, prenons un peu de recul et regardons à grande échelle. La mortalité à l’échelle du monde est de plus en plus rassurante, 10 fois moins pour le dernier omicron, avant Centaure (sous-variant en cours) qui fera sans doute 50 à 100 fois moins :
Alors maintenant intervient un débat : de moins en moins de morts, car de plus en plus de vaccinés, ou variants de moins en moins létaux ? Bonne question. Pour la réponse, chacun ira de son avis.
Ce qui est sûr, c’est que la mortalité la plus forte se situe sur les populations les plus vaccinées. Des populations plus âgées, certes, mais on voit apparaître des pathologies graves, liées à la protéines spike, sur des individus de tous âges. Et ça, c’est nouveau et ça ne sent pas très bon …
Et l’on parle alors de covid long
À l’heure actuelle, trois causes principales possiblement impliquées dans le Covid long font l’objet de recherches intensives : la persistance du coronavirus SARS-CoV-2 dans l’organisme des patients, le maintien d’un état inflammatoire après l’infection et la formation de microcaillots.
Adoptez Marianne ! Elle en a besoin… Un bon geste, pour soutenir ce blog scientifique.
Adoptez Marianne ! Elle en a besoin… Un bon geste, pour soutenir ce blog scientifique.
Le syndrome du Covid long, aussi connu sous la dénomination de « syndrome post-Covid-19 » ou « PACS » (post-acute Covid syndrome), a été défini fin 2021 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une affection qui apparaît généralement dans les trois mois suivant l’infection initiale au SARS-CoV-2 et se caractérise par des symptômes persistants pendant au moins deux mois. D’une part ces symptômes ne peuvent pas être expliqués par d’autres diagnostics et, d’autre part, ont un impact sur la vie quotidienne. Le Covid long fait partie de la maladie Covid-19.
Si les symptômes principaux sont une fatigue inhabituelle, un essoufflement, un dysfonctionnement cognitif, une anosmie, des troubles du sommeil, plus de 200 symptômes très variés touchant de multiples organes peuvent aussi être observés.
Les malades peuvent aussi ressentir des douleurs thoraciques, musculaires, articulaires, des tachycardies, des troubles digestifs (notamment des diarrhées, des nausées, un ralentissement du transit…), des symptômes ORL tels que de troubles de l’odorat ou des acouphènes, des atteintes oculaires comme une vision floue ou une sécheresse oculaire, des aphtes, des signes cutanés…
Le Covid long n’affecte pas tous les patients ayant contracté le Covid-19. Santé publique France a conduit une enquête en population générale entre mars et avril 2022, parmi un échantillon représentatif de la population française. Sur les 25 537 volontaires âgés d’au moins 18 ans qui ont répondu, 33,9 % ont déclaré une infection par le SARS-CoV-2. Parmi ceux infectés plus de trois mois auparavant, 30 % déclaraient avoir des symptômes prolongés.
Selon ces résultats, la prévalence de l’affection post-Covid-19 diminuait avec le temps écoulé. Toutefois, 18 mois après l’infection, plus de 20 % des personnes ayant eu une infection par le SARS-CoV-2 gardaient encore des symptômes. Le nombre de personnes concernées par une affection post-Covid-19 dans la population française a pu être estimé à 2,06 millions de personnes de plus de 18 ans, soit 4 % de la population adulte.
Il est maintenant parfaitement admis que certains patients n’arrivent pas à se débarrasser complètement du coronavirus SARS-CoV-2 dans le délai habituel de 14 à 21 jours.
Cette persistance de virus dans l’organisme a initialement été constatée chez les sujets immunodéprimés, en particulier parmi ceux ayant un déficit profond de l’immunité humorale, la composante de l’immunité qui repose sur la production d’anticorps. De ce fait, ils sont dans l’incapacité de produire une bonne réponse en anticorps contre le virus.
De nombreux autres travaux récents démontrent parfaitement aujourd’hui que de l’ARN viral ou des fragments viraux peuvent également persister dans de très nombreux organes.
Une équipe américaine d’anatomopathologistes a notamment mené des autopsies sur les corps de 44 sujets décédés du Covid (certains jusqu’à 230 jours après l’infection). Leurs résultats révèlent que le virus était présent partout, dans tous les organes : cerveau, muscle, intestin, cœur, articulations… Certes, il s’agissait de patients touchés par des formes graves, mais cela signifie que le virus diffuse largement dans l’organisme et disparaît moins vite qu’on ne l’imaginait.
Les micro-caillots: issus de la maladie ou bien du vaccin ?
On sait que la protéine Spike peut induire un état procoagulant : chez les patients atteints de Covid sévère, les thromboses sont fréquentes et peuvent entraîner leur décès. C’est la raison pour laquelle l’Organisation mondiale de la Santé, tout comme la plupart des autorités de santé nationales, recommande fortement de prescrire des anticoagulants à tous les patients atteints par une forme sévère de Covid.
Si les recherches sont moins avancées dans le domaine du Covid long, il a été montré que certains patients Covid long sont sujets aux caillots sanguins (état « pro-thrombotique ») et sont atteints d’endothéliopathie (maladie des petits vaisseaux), en lien avec la sévérité de leurs symptômes. De nombreux cas de patients souffrant de thromboses, et notamment d’embolies pulmonaires, ont également été rapportés.
Si les recherches sont moins avancées dans le domaine du Covid long, il a été montré que certains patients Covid long sont sujets aux caillots sanguins (état « pro-thrombotique ») et sont atteints d’endothéliopathie (maladie des petits vaisseaux), en lien avec la sévérité de leurs symptômes. De nombreux cas de patients souffrant de thromboses, et notamment d’embolies pulmonaires, ont également été rapportés.
Mais les poumons ne sont pas les seuls organes touchés. Une hypothèse est que des microthromboses inflammatoires ou des microhémorragies pourraient survenir aussi au niveau des autres organes, dans les petits vaisseaux appelés capillaires distaux. Ceci pourrait entraîner une mauvaise oxygénation tissulaire et expliquer les épisodes brutaux de malaises, de douleurs (musculaires, cardiaques) ou de brouillard cérébral dont se plaignent les patients Covid long.
Ces microthromboses pourraient être initialement réversibles. Cependant, en cas de répétition des épisodes, elles pourraient conduire à la constitution de zones moins bien irriguées – de façon irréversible – ou de petits hématomes. Ceci est particulièrement préoccupant si ces microthromboses surviennent dans le cerveau.
Tous ces travaux sur les covid longs sont ciblés sur des individus qui ont (sauf faux négatifs) été confirmés comme malades du covid.
Mais ces symptômes se recoupent avec ceux des “malades du vaccin”, victimes des effets cumulés d’une production continue (ARN “fou”) de protéine spike, et d’un effondrement immunitaire parallèle qu’on appelle aussi “effet facilitateur”.
Dans les futures statistiques qu’on nous présentera, il sera difficile d’attribuer tel ou tel symptôme pathogène à sa cause réelle.
Source: The Conversationet Covid factuel