La Californie, abrite à la fois des milliers de victimes du fentanyl, en très mauvaise santé, et des contingents impressionnants d’immigrants venus du sud. Beaucoup vivent dans la rue, mais une tendance se précise: l’habitat en camping cars.
En anglais, le terme “landlord” désigne le propriétaire, opposé au locataire, appelé “lodger“.
Un nouveau terme est apparu en Californie, celui de “vanlord“. Il s’agit de propriétaire”s de camping-cars, qui mettent à la location leur véhicule pour des sans abris de toutes origines.
Ces landlords opportunistes achètent généralement des camping-cars aux enchères, puis les conduisent ou les font remorquer jusqu’à l’emplacement de leur choix. Ces pratiques ne sont pas tout à fait légales, mais elles se sont imposées car les gens n’ont pas d’alternative au logement abordable. Souvent, les habitants du véhicule ne connaissent pas le nom de la personne qui l’a loué, ils n’ont pas de coordonnées valides, beaucoup de ces véhicules ne sont pas immatriculés, ils ne sont généralement pas assurés.
Non reliés aux réseaux d’eau, d’énergie et aux égouts, ces files de camping cars reproduisent à l’extérieur des villes les mêmes misères qu’en centre ville. Mais cette tendance s’affirme car les municipalités s’en accommodent pour libérer les trottoirs du centre.
Source: armstrongeconomics