En observant les préférences alimentaires de son entourage animal, l’Homme a acquis un savoir diététique, qu’il s’agit de revivifier …

Les médecines traditionnelles reposent sur l’observation séculaire des comportements de nos cousins animaux. Les animaux s’en défient ? Cette plante doit être toxique. Les animaux s’en saisissent? Cette plante (malgré son amertume …) doit être profitable.
Un exemple, celui des chimpanzés et de Vernonia amygdalina, une plante africaine de la famille des astéracées (une cousine donc de nos arnica, pissenlit, chicorée, artichaut, camomille, absinthe, génépi, hélicryse, autant de plantes réputées pour leur amertume …). Amertume sévère oui, et pourtant les chimpanzés en consomment régulièrement, en particulier lors d’état de faiblesse (fièvre, parasitisme ). Un coup de Vernonia, et ça repart ! Ces bienfaits ne pouvaient pas échapper aux humains qui partageaient les mêmes plantes sur les mêmes terroirs, et subissant les mêmes affections…
De fait, l’utilisation de vernonia chez les hommes a ainsi fait apparaître une action efficace contre les vers intestinaux, comme antipaludéen, et comme stimulant du système immunitaire. Autant de qualités pharmacologiques récemment mesurées en laboratoire, avec en prime un effet d’apoptose sur les tumeurs, et une action hypoglycémiante…Les chimpanzés ne s’étaient pas trompés !
A tel point que durant la crise du covid, des populations en rupture de remèdes se sont soignées avec ce succédané de la chloroquine, avec succès d’ailleurs sauf pour quelques malchanceux qui ont subi une intoxication fatale. Là encore, la marge entre efficacité et toxicité était trop aléatoire …
Pour une lecture complète sur ce sujet de l’intelligence animale:
