Gestes de sécurité, méfiance pour autrui, solidarités, frugalité, civisme, ces comportements sont immuables pour passer une épreuve. Dans ce post, les affiches anglaises et américaines datant des années 40, pour “éduquer” les populations. Hé oui, on les retrouve désormais avec les mêmes arguments.
Dans l’actuel mouvement metoo, le droit se cuissage est évoqué comme une réalité historique, mais aussi comme un principe immanent d’une société inégalitaire.
Tarte à la crème des récits moyenâgeux, pointant du doigt les excès du système féodal, le droit de cuissage est depuis longtemps remisé par les historiens au rayon des fables… mais sa survivance dans les esprits peut cacher autre chose.
Plus
de deux millions de français sont allés s’esclaffer au cinéma lors de la sortie
de ”Promotion canapé”, film gentillet, satyre des mœurs supposées d’une administration
de la République…
Ce
film a basé son succès sur la vague ”politiquement correcte” de la dénonciation
des harcèlements sexuels. Et à cette occasion, de doctes commentateurs ont
établi une relation immédiate avec le droit de cuissage des seigneurs, sur les
futures épouses de leurs sujets…
Au-delà du droit de cuissage, sont évoqués parallèlement d’autres excès de la caste nobiliaire, comme le ”droit de ravage” (pratique d’une chasse à courre à grand spectacle dans les cultures, anéantissant les récoltes) ou le droit de ”faire battre marais” par la populace, afin de faire cesser les coassements des grenouilles…
Les fruits de culture intensive nécessitent des traitements coûteux et malsains. Pourquoi ne pas réintroduire des pratiques naturelles qui ont fait leurs preuves ?
Au XIXème siècle, l’expansion des chemins de fer a permis de
faire « monter » du sud vers
Paris des fruits en grandes quantités, des fruits mûris précocement et
naturellement.
Ces fruits étaient produits depuis deux siècles avec des méthodes sans cesse améliorées, profitant au maximum des rayons solaires en plaçant les végétaux tout contre des murs bien exposés, qui gardaient la chaleur le jour pour la restituer la nuit.
Maintenant, on appelle cela des “proxies”, des guerriers délégués à un combat qu’on n’assume pas …
Les corsaires sont des supplétifs qui se
mettent au service d’un état, aux cotés de la Marine de cet état.
Ils
ont ainsi un statut civil, mais n’agissent que sur mission (la “lettre de
course”) et ne doivent s’attaquer qu’à des navires ennemis (ce qui suppose un
état de guerre déclarée).
La guerre de course (d’où le mot
“corsaire”) a souvent été pratiquée par un belligérant pour pallier
l’insuffisance de sa propre marine. Ce système est très avantageux pour l’Etat:
le poids financier de l’armement corsaire est à la charge de l’armateur, et le
gouvernement touche une part de la revente des prises opérées par le corsaire
(navires + cargaisons). De plus, c’est à l’armateur de payer la rançon des
marins corsaires prisonniers en cas de défaite.
En 2020, on appellerait cela une “délégation de service public” …
Les icebergs, ces monstres flottants, ont récemment été
envisagés comme des réserves d’eau à remorquer depuis les eaux arctiques (ou
antarctiques, selon les projets) vers des zones sèches, comme de Proche-Orient
ou l’Australie.
Aucune de ces initiatives n’a abouti …
Pas plus que le projet Habbakuk, datant de la seconde guerre
mondiale, pour lequel pourtant des sommités scientifiques ont planché et
beaucoup d’argent dépensé.
Le concepteur du projet s’appelle Geoffrey Pyke. C’est un
ingénieur militaire, à qui l’on confie des tâches compliquées au fur et à
mesure des besoins de l’Armée, en cette période où il faut être partout à la
fois.
Il existe un mystère qui s’attache à ce
continent blanc: en effet, dès le XVème siècle, et alors que nul navigateur
n’avait alors revendiqué une expédition dans cette zone antarctique, plusieurs
cartographes (Reis, Homen, et autres … détaillaient des littoraux terrestres ou
enneigés, avec des précisions qui en ont troublé plus d’un …
En 1757, le cartographe officiel du roi , Philippe Buache, édite sous la houlette de Buffon une nouvelle carte de l’Antarctique. Sans y avoir mis les pieds, mais avec un cheminement intellectuel original …