On croyait les récepteurs de nos 5 sens gustatifs strictement confinés dans notre bouche et notre pharynx (voir article précédent). Mais en dehors de leur rôle purement gustatif, on les observe de manière séparée, dans de nombreux organes, où ils ont un rôle physiologique essentiel.
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Les récepteurs du goût : types, fonctions et localisation dans la sphère buccale.
Le goût, ou gustation, est l’un des cinq sens humains, permettant de percevoir les saveurs des aliments et des boissons. Cette perception repose sur des récepteurs sensoriels spécialisés, les bourgeons du goût, situés principalement sur la langue, mais aussi dans d’autres régions de la cavité buccale et du pharynx.

Et si on parlait amerologie ?
Les plantes amères ont de tous temps constitué la base de remèdes traditionnels, utilisés efficacement mais de façon empirique. Les progrès fulgurants de la biologie moléculaire permettent désormais d’utiliser ces amers en toute connaissance, en toute sécurité: la phytothérapie est désormais en capacité de devenir une science exacte…

Substances amères: une option thérapeutique pour les vétérinaires.
Comme développé plus haut dans ce blog, les substances amères représentent un domaine inexploité de la phytothérapie, mêlant l’énorme expérience séculaire des anciens, avec les toutes dernières connaissances sur les récepteurs cellulaires.

“Impatiences urinaires”: les promesses des substances amères.
Les “impatiences urinaires” sont des moments douloureux … et parfois humides, touchant à la fois les femmes (affaiblissement du plancher pelvien) et les hommes (adénome prostatique). Les remèdes actuels sont le buscopan (scopolamine) et le spasfon (phloroglucinol), qui sont autant de dérivés de substances amères végétales.

L’amertume, cette saveur désagréable qui nous soigne (4)
La longue histoire des récepteurs de goût; ou là encore, la fonction crée l’organe … L’organisme s’adapte en permanence à ses besoins. Par voie génique ou épigénétique…

L’amertume, cette saveur désagréable qui nous soigne (1)
Cette saveur amère, peu appréciée spontanément, est un signal d’alerte pour l’organisme, en bouche bien sûr, mais également dans tout le corps où des récepteurs spécifiques détectent les molécules amères, et mettent en route des réactions de défense et de modulation immunitaire. Une saveur qui protège notre santé !

Depuis quelques années, les laboratoires de recherche se passionnent pour les substances amères (des centaines de molécules, essentiellement issues de plantes), leur place dans la phylogénie des végétaux, leur rôle dans la co-évolution plantes/animaux, dans notre propre historique alimentaire, enfin dans les effets bénéfiques qu’on peut en attendre.
C’est passionnant et prometteur. Je vous promets une quinzaine de billets sur ce sujet. Bienvenue dans les prémices de l’amérothérapie.
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