Certes, leurs chenilles sont voraces, et les adultes ailés sont de piètres pollinisateurs. Ce qui fait que dans l’apocalypse des insectes qui s’annonce, les papillons seraient peu regrettés. Vraiment ?
Quand
une chenille se transforme en papillon, les modifications tissulaires sont
telles qu’il est difficile de croire qu’ils appartiennent à la même espèce,
qu’ils partagent les mêmes chromosomes …
Pourtant, même si leur carapace de chitine si bien organisée, avec ces ailes fabuleuses d’ingéniosités aérodynamiques et optiques, n’a rien à voir avec la « mollusquitude » de son état de chenille, même si le régime alimentaire nouveau implique des trompes souples et élégantes plutôt que ces mâchoires broyeuses précédentes, hé bien ces papillons gardent des souvenirs de quand ils étaient tout mous …