Depuis les travaux de F-A Popp, on sait que la cellule vivante émet des biophotons, qui semblent avoir (quelle surprise!) un rôle à la fois énergétique et de porteur d’informations. A usage interne (un “système nerveux” intérieur de chaque cellule), à usage externe de “conversations” entre cellules, voire entre individus.
Il y a bien peu d’espèces qui survivent dans l’obscurité totale. Il leur faut des conditions particulières ( parasitisme, modifications métaboliques dans une niche environnementale).
La lumière solaire (mais aussi lunaire, polarisée et si particulière …) apporte des photons très énergétiques qui entretiennent une capacité électronique utile, voire indispensable à la vie.
Mais depuis les travaux de Popp, on sait que la cellule elle même produit des photons, même dans l’obscurité où ils sont d’autant plus faciles à mesurer. Oh, une production très ténue, infiniment plus faible que les photons du ciel, mais qui à défaut de transporter de l’énergie, est révélatrice d’un langage inter-cellulaire qui mérite toute notre attention.
– Ces biophotons sont produits par tous les organismes, sauf les unicellulaires et les algues.
– Ils augmentent en intensité lors du phénomène de la mort, puis déclinent et disparaîssent après le décès. – Ils ne sont pas issus d’un phénomène moléculaire, comme les émissions de chimioluminescence (méduses, algues), mais de l’ensemble du cytoplasme (et non pas du noyau, les globules rouges anucléés sont de bons emetteurs) sous l’effet d’un champ.
Quel champ? En voilà, un beau sujet de recherches …
– ce rayonnement est cohérent, stable, et peut donc permettre des phénomènes d’interférences.
– Aussi ténu soit-il, ce rayonnement se propage instantanément, sans direction privilégiée, vers toutes les cellules d’un même organisme. Mais aussi des organismes voisins. Ce qui pourrait expliquer l’importance de la proximité, du contact mêlé d’empathie, lorsque des proches ou des soignants s’organisent autour d’un grand malade, même en cas d’inconscience ou de coma.
Quelles antennes pour ces biophotons ?
Ces ondes/particules de faible énergie nécessitent un réceptacle très efficace pour percevoir, traduire, emmagasiner, ert répercuter les informations.
De par sa structure, l’ADN a été placé prioritairement comme “l’antenne” des biophotons, qui pourraient alors agir directement sur le métabolisme, de manière épigénique. Avec un transfert d’information instantané, de cellule à cellule selon un phénomène de résonnance: on expliquerait ainsi les rythmes circadiens de nos organismes.
Mais pourquoi se limiter à l’ADN ?
La membrane cellulaire constitue un magnifique réceptacle, avec sa double couche lipidique qui peut vibrer sur certaines fréquences, et avec toutes ces protéines de surface qui sont (selon Lipton) “autant de récepteurs qui agissent comme le “clavier” de la cellule. Les récepteurs déclenchent les protéines effectrices de la membrane, qui agissent comme le processeur de la cellule-ordinateur, convertissant l’information environnementale en langage comortemental de la biologie.”
Et puis n’oublions pas que dans le cadre très particulier de la substance blanche, la membrane (du lalin membrana, parchemin), peut accumuler et mémoriser des informations.
La gaine de myéline des nerfs périphériques est un système lamellaire composé de plusieurs couches concentriques lipides/eau, qui constituent un véritable cristal liquide, apte à recevoir des informations vibratoires ( leur structure ressemble d’ailleurs aux corpuscules cutanés de Paccini, dévolus à la réception des basses vibrations), mais aussi à les conserver. Un réceptacle tout trouvé pour tout ce qui est “mémoire personnelle” (mémoire épisodique), à l’inverse d’autres types de mémoire partagée vraisemblablement situées dans un champ mnésique hors du cerveau …
Cet article se situe dans un dossier sur les médecines quantiques. Les articles précédent évoquaient les erreurs et contraintes de la méthode scientifique conventionelle, puis la notion d’éther puis encore les particularités du photon.