La musique, ou tout au moins une ambiance musicale, peut
exercer une influence majeure sur notre appréciation de la nourriture.
On sait que la couleur des mets, leur présentation, la
taille de l’assiette, peuvent jouer sur notre intérêt gustatif, l’odeur bien
évidemment joue elle aussi un rôle essentiel.
Mais les sons ?
Les sons d’ambiance sont porteurs d’émotions attachées à nos
souvenirs, et on peut leur faire correspondre des plats sur lesquels ils auront une empreinte gustative.
Depuis le spin du photon jusqu’aux tsunamis galactiques, on
sait que la matière est un concentré d’énergie vibratoire, et bien sûr l’Homme
ne fait pas exception.
Notre vocabulaire en fait foi : « ça me fait vibrer », ou bien « je sens comme un frémissement »,
ou également « il a encore ses
palpitations »… C’est du
langage courant !
Les ostéopathes, qui poussent le ressenti corporel à son plus haut degré, nous manipulent selon des séquences qui peuvent évoquer l’univers musical. Avec un instrument emblématique: la guitare !
Mais oui, il y a de réelles correspondances !
Les ostéopathes décrivent et agissent sur cette force de
traction médullaire (FTM) qui relie dans une même tension des organes que la
médecine traditionnelle traite séparément.
“Etre dans la zone”, c’est une expression américaine difficilement traduisible, qui s’est répandue dans les milieux sportifs les plus divers (tennis, cyclisme, natation, athlétisme), pour évoquer des moments au cours de l’effort où le sportif d’un seul coup trouve tout facile, évident, et peut se surpasser sans douleur avec une emprise déconcertante sur les évènements, sur les adversaires, sur les équipiers … Parfois même, ces sportifs évoquent une forme d’extase née précisément de cette perception d’invincibilité.
Pour atteindre “la zone”, il faut forcément forcer ….
D’ailleurs, “la zone” possède plusieurs homonymes selon les sportifs, certains parleront de “white moment”, d’autres de “groove” (“éclate”), ou encore de “exercice high” (ivresse de l’effort).
En France, “l’état de grâce” s’applique
plus volontiers au premier mois d’un président nouvellement élu, mais c’est
encore ce qui caractérise le coureur qui fait jouer toutes ses potentialités.