Quand le viagra permet d’éviter 50% des césariennes

A part les “césariennes de confort”, les actes thérapeutiques d’urgence sont dues à un manque d’oxygénation du bébé qui entraine une atonie utérine et un arrêt du travail d’accouchement. Le Viagra est un puissant vasodilatateur pelvien, qui permet d’irriguer ici, non pas un pénis défaillant, mais un foetus en stress. A manier avec précaution.



La césarienne (ouverture de l’abdomen pour en extraire le nouveau né) est une opération pratiquée depuis la nuit des temps. Sauf qu’avant l’utilisation des anesthésiques, la mère était systématiquement sacrifiée : selon l’Eglise, la priorité était le baptême du nouveau-né, la mission sur terre de la maman s’en arrêtant là.

Les progrès ont eu lieu en trois temps :

  • amélioration de l’asepsie
  • utilisation des anesthésiques
  • arrivée des antibiotiques.

La sécurité est désormais assurée, mais pourquoi autant de césariennes (de 15 à 40% selon les maternités…)?

Il y a les césariennes de confort. Confort de la maman, mais aussi confort du médecin … Et puis il y a les césariennes d’urgence, dues à une anoxie imprévue du foetus. Le viagra se présente comme une solution.

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L’immunologie, ou le “péché originel” des vaccins (6)

L’immunologie n’est plus la filiale vaccinale de l’infectiologie. Le système immunitaire est maintenant observé et compris dans un ensemble physiologique qui regroupe les systèmes nerveux, sanguins, et hormonaux. Et qui prend en compte des affections non infectieuses, comme les cancers, les maladies dégénératives, ou les troubles endocriniens.

Et maintenant ?

Nous avons vu au cours des 5 articles précédents comment l’immunologie est passée du rang de bricolage vaccinatoire à une place prépondérante du savoir médical.

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Quarante greffons et autant de variétés de fruits sur ce cerisier.

Avec les variétés (“cultivars”) sélectionnées sur la résistance ou la productivité, on en avait oublié que les arbres fruitiers, en particulier ceux du genre “prunus”, peuvent accueillir des greffons d’autres espèces avec production effective de fruits. Un botaniste “artiste” a pu réunir 40 espèces sur un seul arbre, un cerisier.

Un des intérêts, c’est que les fructifications sont réparties dans l’année.

C’est un vieux savoir-faire des jardiniers, comme le bouturage. On l’appelle aussi écussonnage, ou simplement greffage. c’est l’art de faire supporter par la branche d’un arbre vigoureux, le greffon d’une autre espèce. Avec d’excellents résultats selon les espèces, la saison, la technique …

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L’immunologie, ou le “péché originel” des vaccins (5)

Notre système immunitaire et vigilant, mais il peut également se laisser endormir par des informations antigéniques uniformes, permanentes. On sait le réveiller artificiellement (vaccins), mais “dans la vraie vie”, il faut savoir entretenir son attention.

la théorie de la continuité / discontinuité

Si l’on observe les pathologies pour lesquelles le système immunitaire est défaillant, comme les cancers (cellules cancéreuses repérées comme dangereuses, mais peu ou pas éliminées) ou encore les parasites intracellulaires, on s’aperçoit qu’elles ont en commun de présenter de manière constante leurs spécificités antigéniques, sans variation particulière.

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L’immunologie, ou le “péché originel” des vaccins (4)

Dans cet article, intéressons nous aux bactéries (amies ou ennemies?) que nous hébergeons dans tout notre corps, et leurs relations avec notre système immunitaire.



Qu’elles soient au plus profond de nous (bactéries de l’intestin, des bronches, du vagin), ou à la surface de notre peau, des dizaines de milliards de bactéries se multiplient en permanence au contact de nos cellules immunitaires de veille. Comment celles-ci font elles le tri entre les « bonnes bactéries » et les indésirables, voire dangereuses ?

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L’immunologie, ou le « péché originel » des vaccins (3)

Où l’immunologie se heurte à un mur d’incompréhension face au HIV: pourquoi ce virus refuse de “coopérer” avec les chercheurs pour la réalisation d’un vaccin.

Dossier en six articles à paraître courant mai:

1 – l’immunologie est née de la bactériologie

2 – retour vers la cellule : on comprend la « réaction immunitaire »

3 – avec les années 90 et le SIDA, retour vers l’immuno-infectiologie.

4 – quelle place pour nos bactéries intégrées ?

5 – la théorie de la continuité / discontinuité

6 – Et maintenant ?

Troisième article : avec les années 90 et le SIDA, retour vers l’immuno-infectiologie

C’est dans les années 90 que les immunologistes font le constat embarrassé des immenses lacunes de leur science. Leur échec cuisant (ils doivent céder la place aux chimistes pour traiter les malades) devant le SIDA est en fait un puissant levier pour acquérir de nouvelles connaissances. Jamais autant d’argent dans la recherche, autant de laboratoires en phase et en concurrence dans le monde entier.

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L’immunologie, ou le « péché originel » des vaccins (2)

Dans ce second article, on va décrire comment on est passé d’un système immunitaire “soldat” à un organisme de surveillance global, en relation avec les systèmes nerveux et hormonaux.

Dossier en six articles à paraître courant mai:

1 – l’immunologie est née de la bactériologie

2 – retour vers la cellule : on comprend la « réaction immunitaire »

3 – avec les années 90 et le SIDA, retour vers l’immuno-infectiologie.

4 – quelle place pour nos bactéries intégrées ?

5 – la théorie de la continuité / discontinuité

6 – Et maintenant ?

schéma: http://www.innate-pharma.com/fr/

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Gentils minets … mais aussi prédateurs. Comment contrôler nos compagnons les chats ?

Le ton monte chez les écologistes … qui en sont à se rapprocher des chasseurs! Le chat, dès qu’il est en liberté dehors, est un prédateur de dizaines d’espèces animales. Alors que faire ?

Jusque là, tout va bien …

Le problème a été d’abord soulevé en Australie, où des millions de chats harets (devenus sauvages) constituent une population jugée néfaste: un danger pour les koalas, mais aussi pour plus de 500 espèces natives (reptiles, oiseaux et mammifères, au total 230 millions de victimes chaque année.

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