En trois siècles, la taille des verres de vin a été multipliée par sept !

De 60 ml (l’actuel verre à sherry), on est passé à ces quasi-vasques propres à garder les arômes, mais surtout à nous pousser à boire …

Une étude anglaise de l’Université de Cambridge est formelle : en étudiant la forme et la contenance de verres à vin, dans les musées, les collections, les ventes aux enchères, et les magazines actuels, on  peut en retracer l’évolution et la quantifier.

Cette évolution a été très progressive jusque dans les années 1900 (premier doublement de contenance), puis une seconde fois dans les années 1990.

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L’épidémie: il faut sans doute tout revoir.

Virus, oui, implication bactérienne, oui aussi, mais le vrai problème dans les cas dramatiques, c’est l’énorme difficulté aux globules rouges de capter et de transporter l’oxygène. Et ça, c’est un problème qui échappe aux virologistes, c’est un problème de métabolisme cellulaire … qui à bien des égards, se rapproche de la pathogénie du paludisme …

Alors, il faut changer de lunettes et s’atteller à un autre problème … sans doute le VRAI problème …

Ce sont des urgentistes “tous terrains”, en particuliers des médecins qui ont écumé la planète lors de missions, qui ont connu toutes les , pathologies infectieuses, parasitaires, de catastrophes, dans des milieux très différents, et qui ont sonné l’alarme: “ces patients sont comme les passagers d’un avion brutalement dépressurisé: il leur manque de l’oxygène dans tout l’organisme et ils étouffent.

De fait le virus s’attaque aux globules rouges, dont il modifie les caractéristiques de la molécule principale: l’hémoglobine au niveau de son noyau central: l’hème.

L’hème est une protéine qui possède en son centre un atome de fer, et c’est ce fer qui attire et qui retient les molécules d’oxygène dans le sang et dans tous les tissus, où inversement, il va capter le CO2 pour l’emmener pour son élimination jusqu’aux poumons.

Le Covid 19 agit sur ce noyau hème (et comment?), avec pour effets de chasser l’atome de fer qui se trouve libéré, alors que le globule rouge perd alors ses capacités de transporter l’oxygène.

Double peine pour le malade: il est en hypoxie dramatique (et là, il “suffirait” de le placer en oxygénation hyperbarre), mais ce fer libéré est ravageur: c’est un oxydant toxique qui brûle littéralement les tissus adjacents, le plus souvent au niveau pulmonaire.

Certains bactéries, jusque là anodines, profitent de cet ouragan inflammatoire et se développent rapidement. C’est alors tout l’intérêt des antibiotiques de type azythromycine (mais il en a plusieurs dans cette catégorie)

Mais c’est aussi une manière de comprendre l’intérêt de l’hydrochloroquine, un médicament majeur contre le paludisme. Et c’est quoi le paludisme ? Une maladie des globules rouges où le parasite plasmodium se développe en détruisant l’hémoglobine. Et l’hydrochloroquine, en abaissant le pH cellulaire (tout comme le bleu de méthylène), bloque le développement du parasite.

Soigner en amont les prémisses de la maladie, c’est la moindre des choses, et c’est le protocole marseillais qui est bridé par ailleurs (sauf par une myriade de médecins de ville ou de clinique, qui prennent sur eux et soignent au mieux).

Arriver à juguler l’inflammation, ce serait le rôle des interférons béta (essais en cours), mais aussi de molécules “de base”comme les cortyicoïdes, qu’on a décriées dès le début de l’épidémie comme étant facilitatrices pour l’infection.

Tout dépend du stade de la maladie , mais ces médicastres de salons (tiens, ce serait bon de ressortir certains textes de Molière) ne voient que le virus, avec le graal du vaccin comme la future victoire du système médical.

En attendant, tout l’effort de recherche est dirigé dans ce qui semble être de fausses pistes.

Bien sûr, chaque jour apporte de nouveaux savoirs, de nouveaux espoirs. Dans ce blog, nous restons vigilants, merci de nous suivre régulièrement.

Jean-Yves Gauchet

Les mystères de la chatouille

Vous pensez que ça vous gratouille, ou que ça vous chatouille ?

Pourquoi rions-nous quand on nous chatouille ? Pourquoi ne rions-nous pas quand nous nous chatouillons nous-mêmes ?

Ces questions ont intrigué des scientifiques depuis la nuit des temps, depuis Socrate (l’un des premiers théoriciens de la chatouille), en passant par Platon et Charles Darwin. Et les réponses sont intrigantes….

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Douleurs: soigner le corps physique, ou bien son champ éthérique ?

Derrière le corps physique, un champ impalpable mais déterminant

En embryologie, les chercheurs sont désormais obligés d’admettre que l’embryon possède un “plan d’assemblage”, en dehors de son ADN (mais que sait capter son ADN, qui sert à la fois d’antenne et de commande), et que cette capacité d’organisation se retrouve en cours de croissance, dans le domaine de la cicatrisation ou de la régénération des tissus, voire des organes.

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Apithérapie: savoir contrôler le venin…

En apithérapie (soins avec les produits de la ruche …), les actions de soin les plus puissantes sont obtenues avec le venin d’abeille, qui contient selon la saison, l’essaim, le type d’abeille, des molécules très actives et même dans certaines conditions, extrêmement dangereuses.

Saisir l’abeille sans l’écraser et l’amener doucement vers la zone cutanée à traiter

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Traitements du cancer: écoutons les évolutionnistes

Le Dr Gatenby est un radiologiste un peu hors normes, qui a publié dans Nature un papier provocateur, à la suite de recherches statistiques qu’il détaille dans cette parution. Le principe qui sort en conclusion, est que les efforts thérapeutiques qu’on fait actuellement sur les cancéreux pour éliminer les tumeurs ( comprendre chimios et radiothérapies), ne permettent de gagner que des victoires à la Pyrrhus : ces traitements en effet permettent en permanence la  sélection des cellules les moins sensibles, car contrairement aux anti-infectieux par exemple, on ne peut pas utiliser la dose maximale, celle qui va tuer TOUTES les cellules cancéreuses : il faut protéger les cellules saines. Et donc laisser forcément s épanouir en quelques semaines les cellules résistantes, celles contre lesquelles on ne sait plus lutter… mais au sein d’un organisme blessé, dénutri, avec des tissus enflammés qui peuvent eux mêmes cancériser …

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Médicaments déconditionnés : des dangers méconnus, mais réels.

C’est une pratique courante, en particulier  lors de soins aux enfants, un peu rebelles aux remèdes, ou aux personnes âgées qui manquent de salive pour déglutir : alors on « déconditionne » les pilules en les écrasant, les gélules en les ouvrant, la poudre médicamenteuse étant alors mélangée à l’aliment.

Une étude du CHU de Rouen fait apparaître que cette pratique entraine une inefficacité pharmacologique dans 40% des cas.

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S’assoir, c’est ringard !

Dans des espaces limités, et avec des arguments du registre forme-santé, nous passons insensiblement de positions assises à des attitudes « perchées », le mobilier s’y adapte …

Le phénomène a commencé dans le domaine de la restauration. Dans des établissements exigus devant accueillir de nombreux clients (en particulier les « selfs » des grands magasins), on a mis en place des « mange debout », ces guéridons  à deux étages qui permettent de poser ses petites affaires, plus un verre et une assiette pour des plats qu’on est supposé ingurgiter le plus vite possible « car il y en a qui attendent… ».

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Le bleu de méthylène: encore un candidat pour contrer le Covid-19

Devant l’incurie des “sachants”concernant notre épidémie, de multiples initiatives se font jour, lancées par des individus eux-mêmes sachants, mais complètement intégrés aux réalités cliniques. Et qui font apparaître des savoirs oubliés, ou encore qui font des trouvailles qui font réfléchir.

Le bleu de méthylène, ici dans sa version injectable.

C’est le cas d’un vieux remède, le bleu de méthylène. On l’utilise encore comme désinfectant urinaire, ou en aquariophilie contre les infections cutanées des poissons. C’est aussi un médicament d’urgence pour certaines intoxications.

Mais bien plus !

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Prix de revient des remèdes anti-viraux. C’est édifiant !

Ce travail de compilation très sérieux a été réalisé par une équipe de rédaction de la revue Journal of virus eradication

Ils ont fait apparaître, à partir des catalogues commerciaux des différents sous-traitants indiens, les prix de revient des différents anti-viraux actuellement testés contre le Covid-19.

Comme on le voit sur ce tableau, même les molécules réputées onéreuses, utilisées actuellement contre le Sida ou les hépatites, même ces molécules ont un prix de revient très modeste, que ce soit (colonne de droite) pour le coût journalier, ou (colonne de gauche) pour le coût total d’un traitement.

Où va la différence ? Ci-dessous un exemple de disparités… et donc de bénéfices selon les pays acheteurs.

Prix de vente du Lopinavir/ritonavir, selon les pays.

Ici lien sur l’article complet de Science