Comment la peau “ressent”notre environnement.

La peau des mammifères, y compris la nôtre, contient de nombreux récepteurs sensoriels  qui leur procure une capacité à percevoir toutes sortes d’informations d’origine externe,  mécaniques (caresse, contact, pression, choc), thermiques (froid, chaleur), chimiques (acidité) ou vibratoires,  mais aussi d’origine interne (étirements du pelage, tension des muscles cutanés).

Chaque modèle de récepteur est adapté à un type d’action extérieure (thermique, mécanique, chimique, vibratoire …)

Ces récepteurs sont des dendrites (extrémités de neurones) modifiées pour percevoir un certain type d’information, grâce à une adaptation locale (capsules de différents modèles) du tissu conjonctif du derme.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Seconde partie.

  2 – GÉRER LA FORÊT AUTREMENT 

La forêt était traditionnellement une activité agricole pure: le bois, selon les essences, était dévolu aux constructions, à l’ameublement, ou bien à la transformation en pâte à papier.

Désormais, plusieurs facteurs font que plus rien ne sera comma avant:

– deux tempêtes successives ont mis au sol brutalement la production de dix ans de bois, qui en mauvais état ( bois fendus, parasites) se vend plutôt mal.

– la Commission européenne s’est engagée sur la règle des trois vingt: 20% de diminution du rejet de GES en 2002, 20% de la production énergétique de l’Union sous forme renouvelable, dont  20% de biocarburants pour la consommation des véhicules.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Première partie.

1 – LES FORÊTS, ÉTAT DES LIEUX

L’évolution actuelle du climat (réchauffement , violences atmosphériques) modifie le fonctionnement des différents types d’arbres, et de l’écosystème forestier en général.

Certains effets ( température, taux de CO2) sont bénéfiques, d’autres (sécheresse, variations extrèmes) nettement néfastes.

Sur les humeurs de la Nature, on ne peut rien …

Par une meilleure connaissance des capacités de végétaux sans cesse améliorés, on peut entrevoir les impacts à venir, les peuplements les plus judicieux, les méthodes d’exploitation les plus adaptées. Enfin on l’a compris: c’est à l’homme de s’adapter …

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L’eau, c’est la vie …

Dès qu’on parle biochimie, on ne peut qu’évoquer l’eau comme constituant, vecteur et organisateur primordial de tout le vivant. N’oublions pas que si nous sommes globalement composés à 70% d’eau en terme de masse, ce chiffre atteint 99% en nombre de molécules: une seule molécule sur cent n’est pas de l’eau!
Et l’on va bien sûr retrouver l’eau à la fois sous sa forme de matière, sous son aspect énergétique, et (grands mystères de l’eau depuis toujours!) dans ses capacités informatives à la fois locales, mais aussi globales.

Le nostoc, une algue verte, met en route dans l’eau l’ère des organismes pluricellulaires.

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les mystères de ces épidémies de Suette.

En ces moments douloureux où le coronavirus fait vaciller nos existences, il est intéressant de se tourner vers le passé. Sars, grippe espagnole, peste ? Ici, nous détaillons une épidémie récurrente qui a touché l’Angleterre au XVème siècle …

C’est un évènement médical hors du commun, qui s’est produit en Angleterre de 1485 à 1551, à cinq reprises, et puis plus rien …

Les premières alertes commencent en 1485: des villes entières sont frappées, selon des périmêtres extrêmement précis. Les symptômes sont d’emblée très violents, et les premiers morts se déclarent au deuxième jour.

Les malades se plaignent de maux de tête insupportables, de difficultés respiratoires. Ils meurent (90% de mortalité) dans des litres de sueur (d’où le nom de la maladie, la suette) nauséabonde et dans des délires parfois dangereux. Puis leur dépouille se décompose à une vitesse étonnante.

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Du froid contre la douleur

Le froid a précocemment été utilisé par les hommes pour son action analgésique. Le froid le plus disponible était bien sûr l’eau fraîche, recommandée déja par Hippocrate, et d’un usage codifié au XIXéme siècle par les naturalistes allemands comme l’abbé Kneipp.

Point trop n’en faut: un froid trop violent va tellement engourdir la circulation aux extrémités qu’il peut provoquer une mortification des tissus. C’est bien ce qui se produit en cas de gel prolongé, dans des conditions de guerre ou de catastrophes.

D’ailleurs, la cryothérapie “sensus stricto” est bien une manière de cautériser des tissus (verrues, papillomes, angiomes) sans douleur, par application d’azote liquide. On est alors là dans des traitements très précis dans le temps et dans la zone traitée.

Mais les “bains d’eau froide”, tout comme les bains de neige après un sauna scandinave, sont réputés pour soulager des douleurs rhumatismales et réguler le système immunitaire.

Sauna mobile en Russie

Cette traditions de soins dans la sphère germanique a donné lieu à des travaux scientifiques et à des réalisations en Allemagne et dans les pays de l’Est, avec l’aiguillon très vivace des performances sportives à développer ou à soulager.

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les forêts et notre eau potable

Les pollutions qui touchent les grandes réserves de notre eau potable sont essentiellement d’origine agricole, et de gros efforts sont à mener pour diminuer ces effluents.

Mais au sein des bassins d’alimentation, des zones permettent naturellement des captages d’une eau pure et abondante: les forêts. Avec des variations selon la saison, les essences sylvestres, et le mode de gestion de ces forêts.

Les captages d’eau en zone forestière permettent d’obtenir des eaux potable ne nécessitant pas de traitement, donc avec un coût de fonctionnement 20 à 50 fois moins élevé que dans des zones agricoles, ou bien par le traitement d’eaux de rivières.

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Masques, gants, emballages, des montagnes de déchets dangereux.

Avec cette infection généralisée, on consomme des dizaines de tonnes … de consommables, juste ce qu’on voulait éluder ou réduire dans un élan pseudo responsable … à partir du moment où la Chine , l’Inde et l’Afrique se sont mis à refuser de récupérer tous nos déchets. Oui, on allait dans le bon sens, pris en otages par une culpabilité essentiellement due aux images de tortues asphyxiées par des sacs plastique.

Et maintenant ? Maintenant, ça déborde et c’est réellement souillé. Les employés du ramassage matinal de nos déchets font leur boulot. Heureusement, on consomme nettement moins de produits à forte accumulation d’emballage et de cartonnage, ce qui fait que les poubelles ne débordent pas (je parle pour Toulouse).

Mais ensuite, dans les centres de tri , c’est l’engorgement: on ne peut plus se permettre de trier toutes ces matières dangereuses. Donc on va tout brûler, à un rythme jusqu’ici maitrisé, mais pour combien de temps ?

Angelina Viva

Recycler les vieux remèdes

Il est des remèdes inoxydables: l’aspirine en est l’archétype. On lui trouve en permanence de nouvelles cibles thérapeutiques, moins maintenant pour soigner, que pour cadrer à moindre frais des déséquilibres physiologiques.

Et puis d’autres remèdes se retrouvent propulsés pour une seconde carrière. Ce sera sans doute le cas du baclofène, qui d’une molécule dédiée aux troubles musculaire, pourra soulager le “craving” des alcoolodépendants pour leur permettre un sevrage en douceur. Ce sera également, si les petits cochons ne le mangent pas, le cas de la kétamine qui a des résultats extraordinaires dans plusieurs types de dépressions ou de psychopathies, on retrouve là le profil de l’ibogaïne (voir encadré).

Sous licence Bayer (déjà!), cette aspirine dans son étui d’aluminium

Les labos sont bien sûr à l’affut de ces “ouvertures”, on se souvient du forcing exercé dans le domaine du SIDA pour écouler des stocks d’AZT qui était un anticancéreux mal toléré …

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Le fabuleux projet Habbakuk : un iceberg porte-avions indestructible.

Les icebergs, ces monstres flottants, ont récemment été envisagés comme des réserves d’eau à remorquer depuis les eaux arctiques (ou antarctiques, selon les projets) vers des zones sèches, comme de Proche-Orient ou l’Australie.

Aucune de ces initiatives n’a abouti …

Pas plus que le projet Habbakuk, datant de la seconde guerre mondiale, pour lequel pourtant des sommités scientifiques ont planché et beaucoup d’argent dépensé.

Tenir l’Atlantique contre les U-boats  allemands.

Le concepteur du projet s’appelle Geoffrey Pyke. C’est un ingénieur militaire, à qui l’on confie des tâches compliquées au fur et à mesure des besoins de l’Armée, en cette période où il faut être partout à la fois.

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