Contrairement à une doxa médicale précautionneuse, le jeûne intermittent n’est pas une forme extrême ou dangereuse de “régime”. C’est en fait une pratique très saine qui entraine une détox efficace, un allègement du corps, un rétablissement sur bien des maladies. Et ceci sans efforts, sur deux jours par semaine.
Le jeûne intermittent consiste à programmer vos repas pour permettre des périodes régulières de jeûne. En se vous passant de nourriture pendant 12 à 16 heures. Cela signifierait, par exemple, ne manger qu’entre 11 h et 19 h, et le faire deux jours par semaine. Sachant que le repas de midi est à privilégier pour le choix des horaires.
Et ça veut dire que 2 jours par semaine, on limite le “ptit déj” à un grand bol de thé et pour le diner, on déjeune “à fond”, puis on casse une petite croûte avant 19 heures… ce qui laisse à l’organisme 14 heures de repos complet (la digestion qui occupe 30% de notre énergie, fait alors place à de l’élimination …).
On pourrait penser que l’organisme cherchera à compenser ces périodes de frugalité par une hyper-consommation le reste du temps. Hé bien non, la fringale n’est pas au rendez-vous et l’on peut se nourrir normalement hors périodes de jeûne.
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Une façon recommandée de le faire, afin d’inverser son diabète, son taux de cholestérol élevé et d’autres problèmes associés à son obésité, est ce qu’on appelle le “régime 5; 2”. Sur le plan 5: 2, vous réduisez votre nourriture à un quart de vos calories quotidiennes normales les jours de jeûne (environ 600 calories pour les hommes et environ 500 pour les femmes), ainsi que beaucoup d’eau et de thé. Les cinq autres jours de la semaine, vous pouvez manger normalement.
Il se trouve que ces 500 ou 600 calories, sont justement les apports convenus lors des cures des “raisins du jeûne” qui facilitent grandement, en particulier pour les non initiés qui veulent démarrer ce type de jeûne intermittent.
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