Et si l’homme fonctionnait comme une guitare ?

Dans l’Univers, tout est vibrations.

Depuis le spin du photon jusqu’aux tsunamis galactiques, on sait que la matière est un concentré d’énergie vibratoire, et bien sûr l’Homme ne fait pas exception.

Notre vocabulaire en fait foi : « ça me fait vibrer », ou bien « je sens comme un frémissement », ou également « il a encore ses palpitations »…  C’est du langage courant !

Les ostéopathes, qui poussent le ressenti corporel à son plus haut degré, nous manipulent selon des séquences qui peuvent évoquer l’univers musical. Avec un instrument emblématique: la guitare !

Mais oui, il y a de réelles correspondances !

Les ostéopathes décrivent et agissent sur cette force de traction médullaire (FTM) qui relie dans une même tension des organes que la médecine traditionnelle traite séparément.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Seconde partie.

  2 – GÉRER LA FORÊT AUTREMENT 

La forêt était traditionnellement une activité agricole pure: le bois, selon les essences, était dévolu aux constructions, à l’ameublement, ou bien à la transformation en pâte à papier.

Désormais, plusieurs facteurs font que plus rien ne sera comma avant:

– deux tempêtes successives ont mis au sol brutalement la production de dix ans de bois, qui en mauvais état ( bois fendus, parasites) se vend plutôt mal.

– la Commission européenne s’est engagée sur la règle des trois vingt: 20% de diminution du rejet de GES en 2002, 20% de la production énergétique de l’Union sous forme renouvelable, dont  20% de biocarburants pour la consommation des véhicules.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Première partie.

1 – LES FORÊTS, ÉTAT DES LIEUX

L’évolution actuelle du climat (réchauffement , violences atmosphériques) modifie le fonctionnement des différents types d’arbres, et de l’écosystème forestier en général.

Certains effets ( température, taux de CO2) sont bénéfiques, d’autres (sécheresse, variations extrèmes) nettement néfastes.

Sur les humeurs de la Nature, on ne peut rien …

Par une meilleure connaissance des capacités de végétaux sans cesse améliorés, on peut entrevoir les impacts à venir, les peuplements les plus judicieux, les méthodes d’exploitation les plus adaptées. Enfin on l’a compris: c’est à l’homme de s’adapter …

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L’eau, c’est la vie …

Dès qu’on parle biochimie, on ne peut qu’évoquer l’eau comme constituant, vecteur et organisateur primordial de tout le vivant. N’oublions pas que si nous sommes globalement composés à 70% d’eau en terme de masse, ce chiffre atteint 99% en nombre de molécules: une seule molécule sur cent n’est pas de l’eau!
Et l’on va bien sûr retrouver l’eau à la fois sous sa forme de matière, sous son aspect énergétique, et (grands mystères de l’eau depuis toujours!) dans ses capacités informatives à la fois locales, mais aussi globales.

Le nostoc, une algue verte, met en route dans l’eau l’ère des organismes pluricellulaires.

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Des nanocristaux pour créer des UV à partir du rayonnement solaire

Des physiciens et des chimistes ont mis au point des nanomatériaux capables d’additionner efficacement l’énergie de photons de différentes « couleurs » pour en faire des photons ultra-violets de plus haute énergie capables d’accélérer des réactions chimiques en stimulant l’effet photocatalytique.

Pour certains types de réactions chimiques, la lumière agit comme une source d’énergie qui, combinée à un photocatalyseur, permet de démultiplier leur efficacité. C’est le cas pour la photosynthèse mais aussi pour les réactions en œuvre dans les revêtements dépolluants – ou autonettoyants, ou encore pour de nombreuses synthèses industrielles. Ces réactions impliquent des matériaux photocatalytiques qui vont absorber la lumière. Souvent, seuls les UV, soit environ 1 % des photons reçus par la Terre, sont vraiment utilisés pour la réaction. Les recherches ont longtemps porté sur le développement de nouveaux matériaux qui puissent être efficaces sur des gammes de longueurs d’onde plus larges, mais n’ont pas permis de résoudre tous les problèmes rencontrés en terme de synthèse et d’efficacité. Depuis quelques années, une autre stratégie est explorée, qui vise à utiliser des matériaux capables de convertir des photons de faible énergie en photons de plus haute énergie. Ces matériaux, dits à « upconversion », connaissent un regain d’intérêt depuis le début des années 2000 avec la possibilité de les synthétiser sous forme nanométrique.

En étudiant en détail les phénomènes d’absorption, de transfert d’énergie et d’émission au sein de certains de ces matériaux, des physiciens et des chimistes de l’Institut lumière matière (ILM, CNRS/Univ. Lyon 1), en collaboration avec l’Institut de recherches sur l’environnement et la catalyse de Lyon (IRCELYON, CNRS/Univ. Lyon 1), ont montré qu’ils pouvaient servir de manière très efficace à additionner l’énergie des photons gaspillés pour générer des photons de plus haute énergie, utiles aux photocatalyseurs les plus classiques. Ces résultats sont publiés dans la revue ACS Photonics.

L’idée principale est de combiner plusieurs sources de lumières (laser, diodes) du domaine spectral infrarouge et bleu afin de mettre en évidence l’émission UV issue des différentes étapes d’absorption, puis d’étudier la dépendance de cette émission UV à la densité de flux lumineux. Dans les systèmes à « upconversion » classiques utilisant une seule longueur d’onde d’excitation, l’intensité d’excitation doit être très importante pour observer une émission d’UV. En combinant plusieurs faisceaux de couleurs différentes, les chercheurs ont montré que le mécanisme devient linéaire vis-à-vis de chaque longueur d‘onde utile et que les intensités nécessaires sont ainsi divisées par 1000. Il en est de même dans le cas d’un éclairage solaire à spectre large. Pour appliquer ces résultats à la photocatalyse, il faut disposer de nanocristaux dont les rendement d’up-conversion sont proches de ceux observés dans les monocristaux. Les chercheurs ont ainsi développé une méthode de synthèse spécifique, utilisant des précurseurs originaux. Ceux-ci doivent notamment être totalement privés d’eau, de telle sorte à obtenir des nanocristaux sans groupements OH en surface, ces derniers ayant la particularité de diminuer l’émission lumineuse.

Pour la preuve de concept, l’équipe a mis en évidence cet effet à l’aide d’expériences simulant un flux solaire d’une journée ensoleillée : le matériau dans ces conditions réémet des UV en excès. Ce travail permet d’envisager le développement de nouveaux photocatalyseurs plus efficaces, même en intérieur, permettant de réduire les temps de production et la quantité de catalyseur utilisé.

Contact

Gilles Ledoux Directeur de recherche au CNRS, Institut lumière matière. gilles.ledoux@univ-lyon1.fr