Masques, gants, emballages, des montagnes de déchets dangereux.

Avec cette infection généralisée, on consomme des dizaines de tonnes … de consommables, juste ce qu’on voulait éluder ou réduire dans un élan pseudo responsable … à partir du moment où la Chine , l’Inde et l’Afrique se sont mis à refuser de récupérer tous nos déchets. Oui, on allait dans le bon sens, pris en otages par une culpabilité essentiellement due aux images de tortues asphyxiées par des sacs plastique.

Et maintenant ? Maintenant, ça déborde et c’est réellement souillé. Les employés du ramassage matinal de nos déchets font leur boulot. Heureusement, on consomme nettement moins de produits à forte accumulation d’emballage et de cartonnage, ce qui fait que les poubelles ne débordent pas (je parle pour Toulouse).

Mais ensuite, dans les centres de tri , c’est l’engorgement: on ne peut plus se permettre de trier toutes ces matières dangereuses. Donc on va tout brûler, à un rythme jusqu’ici maitrisé, mais pour combien de temps ?

Angelina Viva

Recycler les vieux remèdes

Il est des remèdes inoxydables: l’aspirine en est l’archétype. On lui trouve en permanence de nouvelles cibles thérapeutiques, moins maintenant pour soigner, que pour cadrer à moindre frais des déséquilibres physiologiques.

Et puis d’autres remèdes se retrouvent propulsés pour une seconde carrière. Ce sera sans doute le cas du baclofène, qui d’une molécule dédiée aux troubles musculaire, pourra soulager le “craving” des alcoolodépendants pour leur permettre un sevrage en douceur. Ce sera également, si les petits cochons ne le mangent pas, le cas de la kétamine qui a des résultats extraordinaires dans plusieurs types de dépressions ou de psychopathies, on retrouve là le profil de l’ibogaïne (voir encadré).

Sous licence Bayer (déjà!), cette aspirine dans son étui d’aluminium

Les labos sont bien sûr à l’affut de ces “ouvertures”, on se souvient du forcing exercé dans le domaine du SIDA pour écouler des stocks d’AZT qui était un anticancéreux mal toléré …

Continuer la lecture de Recycler les vieux remèdes

Les sportifs l’appellent “la zone” …

“Etre dans la zone”, c’est une expression américaine difficilement traduisible, qui s’est répandue dans les milieux sportifs les plus divers (tennis, cyclisme, natation, athlétisme), pour évoquer des moments  au cours de l’effort où le sportif d’un seul coup trouve tout facile, évident, et peut se surpasser sans douleur avec une emprise déconcertante sur les évènements, sur les adversaires, sur les équipiers … Parfois même, ces sportifs évoquent une forme d’extase née précisément de cette perception d’invincibilité.

Pour atteindre “la zone”, il faut forcément forcer ….

D’ailleurs, “la zone” possède plusieurs homonymes selon les sportifs, certains parleront de “white moment”, d’autres de “groove” (“éclate”), ou encore de “exercice high” (ivresse de l’effort).

En France, “l’état de grâce” s’applique plus volontiers au premier mois d’un président nouvellement élu, mais c’est encore ce qui caractérise le coureur qui fait jouer toutes ses potentialités.

Continuer la lecture de Les sportifs l’appellent “la zone” …