Seules marques de verdure dans les branches dépouillées de l’hiver, les rameaux de gui sont depuis des siècles apparus comme des formes naturelles de résistance à l’âge et aux maladies. Le début du XXème siècle, à l‘époque d’une phytothérapie empirique mais efficace, a vu de nombreuses applications médicales reposer sur l’utilisation des différentes espèces de cette plante hors normes.
Le gui est une plante familière de nos campagnes dont on se rapproche pour les fêtes de fin d’années : décoration vivante, symbole du renouveau vital qui suivra l’hiver, et promesse de prospérité…
Sa physiologie est très particulière : il s’agit d’un hémiparasite, qui se sert directement dans la sève ascendante de certains arbres, pour y recueillir l’eau, les sels minéraux et certains éléments organiques au détriment de son support. Mais le gui contient également des chloroplastes, il peut donc réaliser sa propre synthèse des sucres, et à partir de là, de toutes les cascades métaboliques qui lui sont utiles.
Par contre, le gui ne « rend rien » à la plante, il a sans doute un rôle discret d’hormésis en imposant à l’hôte des acoups métaboliques saisonniers.
De la famille du santal …
On a regroupé dans la famille des santalacées des plantes hémiparasites qui possèdent en lieu de racines, des suçoirs racinaires implantés dans leur hote, et qui pompent directement la sève de plantes spécifiques. Le santal s’est diversifié sous les tropiques ; il parasite les racines de ses hôtes. Le gui, quant à lui, est une plante aérienne purte, elle ne pousse que sur les branches, en hauteur.
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En savoir plus sur le santal …
L’arbre de santal vit en symbiose avec les végétaux voisins, qu’il entoure de son système radiculaire doté de suçoirs. C’est, comme le gui, un hémiparasite qui prélève chez son hôte l’eau et les nutriments dont il a besoin. Tout au long de sa croissance, le santal produit au sein de son bois, et surtout de ses racines, une huile essentielle très prisée, principalement dans les pays du Pacifique.
Le bois de santal est brûlé lors de cérémonies religieuses. A maturité, l’arbre est déraciné pendant la saison des pluies pour en extraire son puissant parfum. Dans certaines régions, les essences naturelles sont désormais en danger.
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La vie végétative du gui
Le gui est un véritable buisson vivace à feuillage persistant : en hiver, on ne voit que lui suspendu aux branches dénudées, sous forme de boules régulières dues à une croissance par dichotomie : chaque nouvelle pousse est double (deux rameaux), ce qui entraine un doublement annuel du nombre de feuilles et une forme sphérique de la plante, qui peut dépasser le mètre de diamètre. On peut ainsi connaître l ‘âge d’une pousse de gui en comptant le nombre de dichotomie entre la base et le dernier nœud.
Les tiges comme les feuilles sont d’un vert jaunâtre caractéristique qui n’évolue pratiquement pas au cours de l’année.
Des suçoirs en guise de racines
Le gui est fixé à son hôte par un suçoir primaire de forme conique qui s’enfonce profondément à travers la fine écorce de la branche réceptrice, pour aller jusqu’au bois périphérique (vaisseaux de sève ascendante), sans pouvoir pénétrer le tissu ligneux.
Ce suçoir principal présente surtout un rôle mécanique de maintient pour la boule de gui.
La fonction nutritive est dévolue à des ramifications latérales qui courent sous l’écorce, à la limite du cambium et du liber, et qui développent sur leu trajet des suçoirs secondaires, points de départ en rejets de nouvelles grappes de gui.
Des feuilles simples de végétaux ancestraux
Les tiges, cassantes et fragiles, sont de section cylindrique, et présentent une ramification dichotomique : le bourgeon terminal annuel avorte, laissant à sa base pousser deux rameaux axillaires qui donneront deux tiges filles, et ainsi de suite chaque année.
Les feuilles ovoïdes ont sessiles (pas de pétiole à leur base), avec cinq nervures parallèles, comme les monocotylédones : ce qui signerait une origine très ancienne pour ces végétaux.
Ces feuilles persistent 18 mois à 2 ans, et constituent une verdure naturelle en toutes saisons.
Des sexes séparés, mais sur le même hôte.
Le gui est dioïque, avec des pieds à fleurs mâles, et d’autres à fleurs femelles, qui peuvent cohabiter sur le même arbre.
Les fleurs femelles comportent quatre tépales surmontant un ovère soudé à leur réceptacle. Elles sont déjà formées en automne, et passent l’hiver fermées ; elles s’ouvrent aux premiers rayons du soleil.
Les fleurs se regroupent par trois, et produisent un nectar de grande qualité pour les apiculteurs. D’autant que la floraison est très précoce, en mars, ce qui fait du gui une plante mellifère « primeur », pour mettre en route les ruches en début de printemps.
Des fruits gluants et voyageurs
Les fleurs femelles fécondées (autopollinisation, ou bien visites d’insectes) donnent lieu à des fruits pulpeux, (de fausses baies pour les puristes), d’un blanc vitreux, charnus et qui sous la pression délivrent une pulpe visqueuse (d’où le nom : Viscum album, la colle blanche) à base de mucilage appellé viscine. Ce composé poisseux est une réussite de la nature, car il permet aux graines, entourées par la viscine, de coller aux rameaux de l’arbre pour les retenir sur place et de permettre leur germination, puis leur fixation.
La dissémination du gui a lieu, soit sur le même arbre, par chute de la graine poisseuse sur une branche inférieure, mais surtout par la prise en bec des baies par des grives (grive draine) qui en raffolent, et qui réexpédient les graines non digérées dans leur fientes, sur les arbres alentour.
La graine s’accroche, puis s’insinue …
Une fois collée, la graine commence à produire une ou deux excroissances en utilisant les réserves de ses cotylédons, qui au contact de l’écorce de l’arbre, se transforme en « disque de fixation », un véritable crampon permettant au nouvel organisme d’être sérieusement solidaire de son hôte.
A noter : cette germination ne dépend pas de l’hôte, le gui est capable de se développer sur du papier filtre, sur des textiles … mais toujours selon un phototropisme négatif. Ceci est une autre particularité du gui, puisque les plants ont pour la plupart une tigelle qui sort de la graine en direction de la lumière.
Au bout de deux mois, se développe un « coin » très actif qui pénètre cette fois-ci dans la branche jusqu’aux vaisseaux transportant la sève : c’est la transformation de l’hypocotyle en « suçoir », c’est le début pour le gui de sa vie parasitaire. Cette plantule est encore très fragile, et l’arbre peut encore la rejeter.
Au printemps suivant, du suçoir vont sortir deux petites feuilles constituant le premier stade d’une nouvelle touffe. En profondeur, le cône est devenu un suçoir secondaire, produit tangentiellement des cordons corticaux qui vont courir sous l’écorce et développer tout un réseau de vaisseaux de xylème qui s’anastomosent avec les vaisseaux ascendants gorgés de sève.
Ce système de pompage de la sève brute est appellé appareil haustorial.
Le gui serait-il un cancer végétal ?
Chez le gui, ce système est très concentré (comparé à l’appareil austorial d’autres hémiparasites comme la cuscute), et il provoque chez l’hôte une réaction ambiguë, qu’on pourrait comparer à la réaction d’un organisme infiltré par une tumeur : d’un coté, l’organisme tente de se défendre, il envoie des lymphocytes, voire des macrophages, il édifie des défenses fibreuses, et de l’autre il se fait leurrer par cette fausse inflammation et édifie des néo-vaisseaux qui vont alimenter la tumeur !
Le gui force lui aussi son hôte à réagir, et autour du suçoir on remarque un élargissement de la branche, un entrecroisement des vaisseaux finalement favorable au parasite.
Selon la « théorie des signes », à l’origine de nombreuses options de phytothérapie, une plante qui ressemble à une tumeur, ne peut que soigner les tumeurs… Nous verrons plus loin que si la théorie peut sembler loufoque, les résultats sont là …
Le gui, parasite ou hémiparasite ?
Dans le règne végétal, le gui est considéré comme un hémiparasite, puisqu’il puise l’eau et les sels minéraux de la sève ascendante, alors que ses chloroplastes lui permettent d’assurer sa propre photosynthèse : son « bilan carbone » lui assurerait un métabolisme autotrophe, d’où ce terme d’hémiparasite.
Mais il apparaît que dans des circonstances difficiles (milieux arides, périodes de sécheresse), on a observé que le gui détournait bien plus que la sève montante, et parvenant à capter également des sucres et d’autres molécules organiques des tissus de l’hôte.
Ce parasitisme accentué est également saisonnier, il se met en route au moment du débourrement des bourgeons de la plante-hôte, période pendant laquelle on observe dans la sève brute un pic temporaire de substances nutritives issues des réserves racinaires.
Une croissance dichotomique sur plusieurs années
Chaque année, le gui va grandir selon un mode dichotomique (chaque bourgeon donne deux tigelles à environ 120°, ce qui donne à la plante cette forme de boule. Dans la branche, le suçoir pourrait être écrasé par la nouvelle couche (le cerne de l’année) de bois qui s’élabore sur l’extérieur … Hé bien non, le gui développe lui-même une zone méristématique intercalaire qui se situe précisément dans le prolongement du cambium de l’hôte, ce qui entraine un épaississement généralisé de cette zone, mais sans écrasement des tissus.
Là encore, cet entremêlement de deux organismes concurrents nous fait bien sûr penser au cancer.
Certains arbres sont réfractaires
Dans la nature, le gui peut se retrouver sur une centaine d’espèces végétales, ce qui signe une interaction assez faible.
On ne retrouve jamais sur les hêtres et les platanes, et de manière exceptionnelle sur les ormes et les chênes, dont le taux en tannins serait un obstacle majeur à l’intrusion des suçoirs des pousses de gui.
Cette rareté du gui sur les chênes serait le gage de sa vitalité, d’où l’importance donnée par les anciens druides à cette espèce.
Bien qu’on en trouve sur des conifères (gui de pin), le gui prospère surtout sur les feuillus, il est fréquent sur les pommiers, les poiriers, les amandiers, les peupliers, les tilleuls, les saules, parfois aussi sur des arbustes comme l’aubépine.
Un intérêt apicole par sa précocité
Les fleurs mâles et femelles produisent peu de nectar, mais un pollen abondant au niveau des fleurs mâles. Du fait de leur floraison précoce, ils constituent une source de nourriture utile aux colonies d’abeilles pour préparer la reprise du couvain, à une période où les autres fleurs sont rares.
Faut-il éradiquer le gui dans une exploitation ?
Les exploitants, en particuliers les fruitiers, se plaignent d’un affaiblissement de leurs arbres, avec assèchement de branches parasitées, qui produisent moins, jusqu’à casser … Le gui en est il vraiment la cause, ou bien a t’il prospéré sur un organisme déjà fragile (âge, déficience des défenses naturelles, on retrouve là encore les critères du cancer) ?
En France, le gui peut figurer sur une liste d’organismes dits « nuisibles » dont la destruction peut être imposée par arrêté préfectoral.
Le moyen de lutte le plus courant consiste à couper la touffe à sa base, mais on assiste le plus souvent à des repousses au bout de ¾ ans.
Paradoxalement, on a remarqué en Amérique du Nord que l’éclaircie ou la coupe de régénération éliminant en priorité les arbres infestés semble conduire à un résultat contraire : en supprimant les arbres les plus attractifs pour le gui, on reporte l’infestation sur l’ensemble de l’exploitation, augmentant ainsi la dynamique du parasite.
Jusqu’ici, aucun produit chimique d’application locale ou systémique, n’est capable d’éradiquer le gui.
On a néanmoins sélectionné des cultivars de peupliers dont le taux de flavonoïdes très élevé (tiens, ça ne vous dit rien, les flavonoïdes contre le cancer ?) semble protéger les arbres contre le parasitisme du gui.
Une pharmacie à lui tout seul !
Le gui renferme de nombreuses substances organiques, dont certaines anodines (choline, vitamine C), d’autres particulièrement toxiques (viscumine, viscotoxine, viscine, viscoflavine, etc…)
Le gui, en dehors des légendes celtiques, a été utilisé en infusions, teintures, vinaigres, pour traiter de manière empirique diverses affections comme l’épilepsie, des désordres nerveux, cardiaques ou respiratoires.
L’étude scientifique des composés du gui ont commencé au XXème siècle et s’est poursuivi. La viscine en particulier, a été étudiée et utilisée à faible dose (et avec une marge thérapeutique limitée) pour des malades souffrant d’hypertension ou de maladies cardiaques.
Mais c’est dans le domaine du cancer que le gui a acquis une renommée internationale, et constitue encore un pilier de certains traitements … dans certains pays, mais pas la France.
Steiner et les Anthroposophes
L’indication du gui dans le traitement des cancers fut donnée à partir de 1917 par Rudolf Steiner, en réponse à des questionnements de médecins qui le sollicitaient dans le cadre de ses exposés.
Cette plante était déjà employée, mais Steiner en a de manière intuitive (on a dit de lui qu’il était un investigateur spirituel) délivré un canevas d’utilisation pratique, et ceci dans le cadre très vaste d’une interprétation dite « anthroposophique » qui s’élève au dessus de la connaissance purement scientifique, sinon scientiste.
Pour résumer :
La médecine s’appuie sur des faits constatés et mesurés (médecine factuelle), et reproduits par des expériences (médecine expérimentale).
Mais le champ d’investigation est limité à nos sens et à la sensibilité de l’appareillage expérimental. La « réalité objective » décrite par les scientifiques ne concerne que ce qui est manifesté dans et par la matière, et non pas ce qui est à l’origine, la cause de cette manifestation.
Les énergies, les forces qui animent la matière ne sont pas accessibles et encore moins mesurées, ni par nos sens, ni par nos techniques.
Plus la Science avance, et plus on en est conscient (avec actuellement cette révélation de la physique quantique, et sa petite sœur médecine quantique), le monde vivant ne se manifeste pas seulement au niveau de la matière.
- un second niveau de lois et de forces coordonne nécessairement le ballet des molécules du vivant, qui est responsable de la forme, du maintien et de la régénération des organismes.
- Un troisième niveau agit, qu’on a concentré dans le terme « psychisme », c’est l’ensemble des activités de l’âme (émotions, perceptions pensées, souvenirs) qui possèdent une action puissante sur les fonctions du corps, on les a nommées « actions psychosomatiques ».
- Encore « au dessus », un quatrième niveau qui différencie (ceci est un autre débat à venir) les hommes (qui ont conscience de leur propre existence) des animaux, qui n’ont pas cette conscience. Pour l’auteur de ces lignes, « bienvenue aux animaux dans ce quatrième niveau » !
Revenons à Steiner. Dans certaines dispositions mentales, l’homme peut accéder à des connaissances « sensibles » qu’il peut alors utiliser dans le monde dit objectif, et dont on peut vérifier le bien-fondé. Tout simplement dans les résultats, en particulier les évolutions de maladie, voire les guérisons.
Concernant le cancer, Steiner le décrivait, comme tout processus pathologique, comme « un processus normal se manifestant au mauvais endroit et au mauvais moment ». Autrement dit, un déséquilibre de l’organisation physiologique, qu’il faut comprendre sur les quatre niveaux évoqués plus haut.
Et le gui, dans tout ça ?
Steiner a essentiellement rassuré les médecins qui l’employaient, il a replacé le gui dans les grands processus de santé qui unissent l’homme à certaines plantes, et proposé des protocoles qui, un siècle plus tard, sont toujours respectés dans les pays (Suisse, Allemagne, Belgique) où ces traitements sont pratiqués.
Plusieurs laboratoires ont traqué les molécules et réalisé des effets thérapeutiques, il existe une importante littérature sur le sujet.
Comme pour l’ensemble des traitements en phytothérapie, les différents constituants de la plante agissent de concert, issus de cascades métaboliques qu’on retrouve chez les plantes et chez les humains. L’option industrielle qui consiste à isoler un constituant (à priori le plus actif) pour l’utiliser seul (souvent sous forme synthétique), aura bien sûr des effets hérapeutiques tangibles, mais aussi des effets secondaires qui sont gommés lors de l’utilisation du « totum » de la plante. C’est bien sûr le cas du Viscum.
Les caractéristiques du remède
On a reconnu au Viscum :
- des propriétés immunomodulatrices, avec stimulation de la production des lymphocytes T et des Natural Killers (NK), augmentation du taux de cytokines agressives pour les tumeurs (TNF alpha, interféron gamma, IL2).
- Une capacité à hâter la réparation de l’ADN après exposition d’un tissu à des lésions (rayons UV, radiothérapie, chimiothérapie)
avec pour résultats expérimentaux une hyperplasie du thymus et de la rate, et une régression de la taille des tumeurs traitées.
Steiner avait donc fait la relation entre le processus morbide du cancer, et la physiologie agressive du gui.
A partir de cette analogie, Steiner avait proposé deux voies thérapeutiques reposant sur l’utilisation du gui :
- d’une part, il comptait sur la réaction d’hyperthermie (« stimulation des forces de vie ») pour s’opposer au processus tumoral. Souvenons nous qu’à même époque, on traitait la syphilis par « malariathérapie », soit en induisant une forte fièvre à des malheureux condamnés par leur tréponème, mais qui en réchappaient pour la plupart. Ensuite, il fallait gérér cette malaria qui devenait chronique.
- D’autre part, le gui apportait les substances qui s’opposent intrinsèquement « à la pullulation de cellules tumorales ».
L’utilisation du gui selon des protocoles contrôlés depuis maintenant un petit siècle permet d’alléguer des effets plus qu’intéressants, avec des remèdes de coût modeste, qu’on peut mettre en œuvre sous contrôle médical, mais hors du cadre hospitalier.
Les effets positifs
- amélioration de l’état général, du sommeil, de l’appétit.
- amélioration de la circulation, réchauffement des extrémités
- ralentissement de la progression tumorale
- diminution des périodes douloureuses, et de leur intensité (prises d’antalgiques restreintes).
- meilleure hématopoïèse après des traitements de chimiothérapie.
- Amélioration du psychisme, des dépressions, reprise de l’activité.
Les effets secondaires immédiatement postérieurs au traitement
- réactions inflammatoires au point d’injection.
- fièvre et fatigue, courbatures de type grippal.
- vertiges.
Ces effets secondaires, s’ils sont mal supportés, obligent à décaler l’injection suivante, voire à diminuer la dose de chaque injection.
Les réactions brutales (réactivation paradoxale de foyers infectieux, allergie) sont exceptionnelles, et imposent un arrêt du traitement.
Les contre-indications majeures
- les infections et les états fébriles.
- les allergies au Viscum.
- les tumeurs cérébrales (risque d’hypertension intracrânienne).
- par précaution élémentaire, les traitements sur les femmes enceintes et sur les enfants.
Modalité des traitements
Les extraits de Viscum fermenté sont disponibles sous forme d’ampoules injectables, avec un choix d’espèces distinctes de gui correspondant à des types de tumeurs différentes. Pour les tumeurs de la peau, et des muqueuses respiratoires : gui du pin ou du sapin, pour les leucémies : gui du chêne, pour les adénomes prostatiques en échappement : gui du chêne, etc …
Les métatstases se traitent avec la même préparation que la tumeur primitive.
Les injections se font par doses croissantes, tous les deux jours, avec des périodes de pause toutes les trois semaines. Il s’agit d’injections sous cutanées, si possible au plus près de la localisation de la tumeur.
Les traitements vétérinaires
Ils sont réalisés « hors AMM » par des vétérinaires, en particulier pour traiter des tumeurs mammaires de chiennes ou de chattes, en soins directs (si bilan d’extension défavorable) ou bien suite à des exérèses de tumeurs.
Ces traitements supposent un consentement éclairé du propriétaire, dûment averti que ce traitement n’a pas l’aval des autorités médicales.
Il existe également des solutions buvables qu’on peut trouver en Suisse (consulter le site http://arnaudveto.blogspot.fr/).
Les traitements chez l’Homme en France.
Ils sont tout bonnement proscrits, et plusieurs médecins qui s’y sont risqué ont subi les foudres disciplinaires. Les frontaliers peuvent trouver les produits en Allemagne et en Suisse (laboratoires Weleda), qu’il s’agisse des produits injectables, buvables, ou de dilutions homéopatiques.
Jean-Yves Gauchet