L’ADN est bien sûr le gardien de nos caractères biologiques, mais on peut désormais élargir l’éventail des facteurs de l’hérédité à des causes insoupçonnées qui font rapprocher Lamarck de Darwin.

L’ADN est bien sûr le gardien de nos caractères biologiques, mais on peut désormais élargir l’éventail des facteurs de l’hérédité à des causes insoupçonnées qui font rapprocher Lamarck de Darwin.
L’épigénétique, cette nouvelle manière de comprendre la Vie et son évolution, met en jeu cette quincaillerie nucléique moquée, car incomprise, et raillée sous le nom d’ADN poubelle. Il faut revoir tout ça …
Une bonne partie de l’ADN du noyau n’est pas codant, il ne provoque pas via les ARN messagers, la production de protéines. Un ADN inutile, voire une surcharge encombrante ? On l’a alors appelé “ADN poubelle”. Quelle erreur ! Non seulement il stabilise le génome, mais encore il expédie des ARN non codants qui immobilisent certains ribosomes. A la sortie, de multiples conséquences, dont la résistance des bactéries aux antibiotiques.
Depuis les travaux de F-A Popp, on sait que la cellule vivante émet des biophotons, qui semblent avoir (quelle surprise!) un rôle à la fois énergétique et de porteur d’informations. A usage interne (un “système nerveux” intérieur de chaque cellule), à usage externe de “conversations” entre cellules, voire entre individus.