Les travaux de Pierre Weill démontrent de manière absolue qu’incorporer du lin dans nos cultures, et de même dans l’alimentation du bétail, représente une capacité évidente de tréserver nos sols, d’améliorer la santé et les productions animales, et enfin d’agir sur nos pathologies chroniques. En terme de néo-économie, on peut parler de win-win-win.
La culture du lin, originaire du proche-orient, s’est développée en Europe au Moyen-Age, dans tous les assolements, et dans toutes les utilisations possibles. Il s’agit d’une plante peu exigeante, qui s’insère bien entre d’autres cultures (ses racines fines “travaillent le sol et évitent un labourage régulier).
Les graines de lin sont utilisées en cataplasmes et autres usgaes médicaux (on ignorait encore les bienfaits des oméga 3, mais on les constatait … Après trempage et broyage, on les donne aà consommer aux humains et au bétail pour les fortifier (maladies, croissance des jeunes). Quand on extrait son huile, celle ci sert à la fabrication des encres et des des peintures. Plus tard, le linoléum (le “lino”) devra son nom au lin …
Le lin breton est renommé jusqu’aux Amériques comme textile résistant, et de nos jours, les vêtements en lin sont un gage de qualité et de confort.
Pour les agriculteurs, le lin s’intègre parfaitement dans les rotations des cultures, car une saison de lin prépare le sol par ameublissement bien mieux que les travaux aratoires.
Sur un plan médical, la graine est riche en huiles oméga3 (60%) sous forme d’acide linoléique, mais aussi en polyphénols (lignanes) hydrosolubles, donc absents dans l’huile de lin.
En sus, des fibres courtes (mucilages) aux effets prébiotiques très utiles pour nos microbiotes intestinaux (et surtout pour ceux des animaux de rente).
A lire , cet ouvrage qui vient de sortir, de Pierre Weill: