L’amertume, cette saveur désagréable qui nous soigne (2)

La perception du goût: olfaction rétro-nasale, puis gustation via la langue et le pharynx, avec des efférences nerveuses différentes.

Les produits volatiles odorants sont inhalés par les narines (flairage) ou par voie rétro-nasale (flèche rouge) avec perception par l’épithélium olfactif et information directe vers l’hypothalamus. Les molécules sapides (goûteuses) sont contrôlées par les papilles du goût de la langue et du palais, avec projection nerveuse via les nerfs vague et glosso-pharyngien.

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L’amertume, cette saveur désagréable qui nous soigne (1)

Cette saveur amère, peu appréciée spontanément, est un signal d’alerte pour l’organisme, en bouche bien sûr, mais également dans tout le corps où des récepteurs spécifiques détectent les molécules amères, et mettent en route des réactions de défense et de modulation immunitaire. Une saveur qui protège notre santé !


Depuis quelques années, les laboratoires de recherche se passionnent pour les substances amères (des centaines de molécules, essentiellement issues de plantes), leur place dans la phylogénie des végétaux, leur rôle dans la co-évolution plantes/animaux, dans notre propre historique alimentaire, enfin dans les effets bénéfiques qu’on peut en attendre.

C’est passionnant et prometteur. Je vous promets une quinzaine de billets sur ce sujet. Bienvenue dans les prémices de l’amérothérapie.

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Les cellules qui « goûtent » le danger déclenchent des réponses immunitaires

Des récepteurs du goût et de l’odorat situés dans des organes inattendus surveillent l’état de santé microbienne naturelle du corps et déclenchent l’alarme en cas d’invasion de parasites.

Des poumons équipés de cellules “gustatives”, comme autant de langues sensibles aux saveurs

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Les polluants de type PopS, stockés dans les tissus adipeux, réapparaissent dans l’organisme lors d’un jeûne.

Les oiseaux marins sont fortement exposés aux polluants organiques persistants (POPs) via leur alimentation et les stockent dans leurs tissus. Lors des phases de jeûne, ces polluants peuvent être remobilisés dans le sang, pouvant ainsi provoquer des effets toxiques.

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