L’amertume, cette saveur désagréable qui nous soigne (4)

La longue histoire des récepteurs de goût; ou là encore, la fonction crée l’organe … L’organisme s’adapte en permanence à ses besoins. Par voie génique ou épigénétique…

Le chat est un carnivore strict, il n’a aucun besoin d”évaluer le taux de sucres de ses aliments. De ce fait, il n’a quasiment pas de récepteurs du sucré….

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L’amertume, cette saveur désagréable qui nous soigne (2)

La perception du goût: olfaction rétro-nasale, puis gustation via la langue et le pharynx, avec des efférences nerveuses différentes.

Les produits volatiles odorants sont inhalés par les narines (flairage) ou par voie rétro-nasale (flèche rouge) avec perception par l’épithélium olfactif et information directe vers l’hypothalamus. Les molécules sapides (goûteuses) sont contrôlées par les papilles du goût de la langue et du palais, avec projection nerveuse via les nerfs vague et glosso-pharyngien.

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L’amertume, cette saveur désagréable qui nous soigne (1)

Cette saveur amère, peu appréciée spontanément, est un signal d’alerte pour l’organisme, en bouche bien sûr, mais également dans tout le corps où des récepteurs spécifiques détectent les molécules amères, et mettent en route des réactions de défense et de modulation immunitaire. Une saveur qui protège notre santé !


Depuis quelques années, les laboratoires de recherche se passionnent pour les substances amères (des centaines de molécules, essentiellement issues de plantes), leur place dans la phylogénie des végétaux, leur rôle dans la co-évolution plantes/animaux, dans notre propre historique alimentaire, enfin dans les effets bénéfiques qu’on peut en attendre.

C’est passionnant et prometteur. Je vous promets une quinzaine de billets sur ce sujet. Bienvenue dans les prémices de l’amérothérapie.

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Chronobiologie: l’intensité de la douleur est contrôlée par notre horloge interne

Comme de très nombreuses fonctions de l’organisme, l’intensité de la douleur est contrôlée par l’horloge circadienne interne. Elle oscille sur 24 heures avec un pic la nuit et une baisse dans l’après-midi indépendamment de toute stimulation extérieure et du cycle veille-sommeil.

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