On est habitué aux hélicoptères du SAMU qui amènent quotidiennement des malades en urgence dans les hôpitaux. Il faut pour cela des infrastructures adaptées, dont ce taxi- ambulance n’a plus besoin …
La société aérospatiale israélienne Urban Aeronautics a annoncé cette semaine avoir vendu ses quatre premiers avions à décollage et atterrissage verticaux (VTOL) à Hatzolah Air, un fournisseur de transport aérien médical d’urgence à but non lucratif basé à New York. L’organisation exploite déjà des aéronefs à voilure fixe (c’est-à-dire à hélice ou propulsés par un moteur à réaction, avec des ailes qui ne bougent pas) dans le cadre de ses missions d’urgence.
À cette fin, les «ambulances volantes» ne sont pas un nouveau concept; ils existent depuis longtemps sous la forme d’hélicoptères et d’avions. En fait, l’Association of Air Medical Services estime qu’environ 550 000 personnes sont évacuées aux États-Unis chaque année.
Mais ce CityHawk, d’Urban Aeronautics, apportera quelques nouvelles fonctionnalités dans le ciel.
Bien qu’il soit léger et de forme compacte, sa cabine intérieure est de 20 à 30% plus grande que celle d’un hélicoptère, ce qui signifie qu’il pourra accueillir deux ambulanciers, le patient plus un compagnon et du matériel médical (plus le pilote)
. Le CityHawk est propulsé par flux d’air, et l’absence de rotor rotatif de large diamètre le rendra plus agile, lui permettant d’atterrir dans des endroits qui ne sont pas des héliports. Ils utilisent le même moteur pour le vol vertical et horizontal en modifiant la trajectoire de la poussée. La poussée du CityHawk est générée par deux ventilateurs gainés, l’un à l’avant de l’avion et l’autre à l’arrière. Urban Aeronautics affirme également travailler sur un modèle fonctionnant à l’hydrogène.
Il serait également «beaucoup plus silencieux» que des hélicoptères comparables.
Le CityHawk devra obtenir une autorisation réglementaire avant de commencer les vols. La réglementation des avions VTOL est différente de celle des drones.