Ce phénomène aux mille facettes cliniques, reste un mystère pour une médecine que se perd dans ses propres éparpillements. Pour comprendre et réagir, il faut revenir aux bases de la physiologie.
(suite de l’article précédent)
Les premiers symptômes montrant la sensibilisation de l’organisme à l’exposition aux ondes électromagnétiques artificielles sont les suivants :
- douleurs et /ou sensations de chaleur sur l’oreille.
- troubles de sensibilité (fourmillements qui peuvent arriver jusqu’à une sensation de brûlure) au niveau de la face, du cuir chevelu, des bras, des avant-bras ou de la main qui tient le téléphone portable ou la souris d’ordinateur.
- troubles du sommeil, insomnies, fatigue chronique.
- céphalées associées de manière caractéristique à une rigidité et à une douleur de la nuque.
- troubles du comportement avec irritabilité et épisodes de violences verbales.
- acouphènes transitoires qui peuvent devenir permanents si l’exposition se poursuit.
- hyperacousie (intolérance aux bruits, en particulier aux bruits de fond).
- troubles visuels associés à une anomalie de convergence (vision trouble, picotements des yeux reliés à des microlésions cornéennes et de façon plus rare, apparition de flashes lumineux.
- anomalies de la sensibilité proprioceptive se manifestant par l’apparition de sensations de vertiges et de troubles de l’équilibre pendant la marche.
- et très précocement, et de manière presque constante, troubles cognitifs (apathie, pertes de mémoire)
Le cumul et l’importance de ces différents symptômes va aller crescendo et devenir chronique si des solutions d’éviction ou de protection ne sont pas mises en œuvre.
Secteurs privilégiés d’action des ondes électromagnétiques
Comme nous l’avons vu, c’est l’eau liée aux molécules biotiques qui représente la jonction entre les influences environnementales, et le comportement génique de chaque cellule.
Mais pour comprendre cette liste ci-dessus des troubles dus aux ondes perturbantes, il faut admettre que cette action épigénétique se produit an niveau d’effecteurs centraux, intrinsèquement sensibles et capables de transmettre leur « ressenti » à de nombreux tissus du corps.
Connaissant l’importance de filtration d’informations de la substance réticulée et les réponses de l’hypothalamus , il est logique d’avancer que ces systèmes de contrôle différentiel sont capitaux dans la compréhension de la physiopathologie des syndromes de sensibilisation centrale.
La formation réticulée a été découverte en 1949 par Horace Magoun et Guiseppe Moruzzi.
Sa partie ascendante est en connexion avec le thalamus,(régulation de l’état de vigilance et des oscillations jour/nuit), et avec divers centre du cortex cérébral.des centres supérieurs
Sa partie descendante a pour rôle de diminuer ou d’amplifier les réponses des centres supérieurs.
La formation réticulée est formée de plus de 100 petits réseaux neuronaux, chacun ayant une ou des fonctions dédiées, selon un processus non linéaire et complexe de transmission de l’information par rétro-propagation :
- contrôle moteur somatique
- contrôle cardio-vasculaire.
- modulation de la douleur
- modulation du prurit
- sommeil et vigilance
- accoutumance
Ces réseaux reçoivent les informations par voies :
- circulatoire
- nerveuse
- électromagnétique, au travers de l’influence (voir article précédent) ) de champs électromagnétiques dans le tissu conjonctif, sur l’eau liée au collagène de forme spiralée, selon le même principe que la transmission d’informations au travers des microtubules à l’intérieur de la cellule.
Environ la moitié des neurones du système nerveux central entre en contact avec la formation réticulée, ce qui explique ses si nombreuses fonctions.
Ce champ de contrôle différentiel est altéré, submergé par l’exposition permanente aux champs oscillants. Et ceci de manière dramatiquement accrue depuis 25 ans…
La plupart des recherches académiques lancées dans ce domaine se sont polarisées sur l’effet-dose : à partir de quel seuil de puissance d’émission commencent les perturbations physiologiques.
Et c’est ce qui a déterminé le législateur dans chaque pays à brider la puissance des émetteurs, avec des différences nationales extravagantes pour des travaux supposés sérieux.
D’autres chercheurs, indépendants ceux-là, ont fouillé d’autres directions. Ils ont mis en évidence :
- que la puissance du signal n’est pas un facteur majeur des troubles.
- que la fréquence est par contre d’une importance majeure.
- que les différentes structures biologiques (membranes, mitochondries, ADN, etc), mais aussi les structures moléculaires, répondent à des fréquences situées en général dans la bande des ELF (extrêmement basses fréquences).
- qu’une structure biologique répond à un signal fréquentiel bien précis, quelle que soit la puissance émise (jusqu’à des intensités proches de zéro).
- Que les micro-ondes qui servent de porteuses n’agissent pas par effet thermique (où la puissance intervient), mais par l’altération qu’elles produisent sur les protéines, via la déstructuration de l’eau interfaciale.
On peut retenir le schéma suivant :
Onde électromagnétique à la fréquence délétère >> désorganisation de l’eau liée à une protéine P >> déstructuration de cette protéine P >> troubles physiologiques induits par le remaniement de cette protéine P.
Lorsque cette protéine P (récepteur membranaire, kinase, voire acide nucléique) se trouve à la croisée des informations concernant tout l’organisme (cas denombreuix effecteurs de la formation réticulée), les troubles seront inconstants et disparates, mais bien réels …
La biophysique, suivant l’orientation des travaux des Pr Frölich et Hyland, a montré que les systèmes vivants sont des systèmes ouverts qui ne répondent pas de manière linéaire. C’est à dire qu’il n’existe pas de relation dose>effet comme cela existe par exemple en pharmacologie (on prescrit la dose de tel médicament en fonction du poids du malade, et de l’effet recherché, et on suit un protocole bien établi).
Des savoirs novateurs dans ce brouillard scientifique.
Ces recherches réalisées par des biologistes ont fait apparaître les faits suivants :
- la liaison ion-protéine est perturbée.
Rappel : une protéine maintient ses structurestertiaire et quaternanire grâce à l’eau liée, et aux ions situés au centre de la coquille d’hydratation, ce qui permet le maintien spatial de l’ensemble protéine+H20+ions.
Ces ions, au delà de leur fonction chimique, interagissent grâce à leur processus oscillatoire, et leurs fréquences de résonnance spécifique sont les suivantes :
- 30 Hz pour l’ion sodium
- 40 Hz pour l’ion calcium
- 50 Hz pour l’ion potassium
- 41,55 Hz pour lion magnésium
- 217 Hz pour l’ion fer.
Il se trouve que les fréquences générées par l’électronique interne des téléphones portables se situent entre 30 et 40 Hz.
La fréquence de modulation de la porteuse (2, 45 GHz) est décomposée en différentes fréquences à partir de 217 Hz (pile la fréquence du fer ) afin de permettre le passage de plusieurs conversations sur une seule porteuse.
– importance de la résonnance cavitaire.
Les ions présentent également une pulsation analogue au mode de déplacement d’un poulpe. Les fréquences correspondantes s’établissent dans la fourchette de 1 à 2 GHz pour les ions calcium et magnésium. Ces fréquences sont justement utilisées pour le fonctionnement des appareils portables.
L’émission de ces fréquences, aussi bien dans la bande des radiofréquences comme de celles de très basses fréquences, affecte la liaison ion/protéines, la conséquence étant le dysfonctionnement de ces différentes protéines, d’où ces troubles diffus et si compliqués à cerner sur un plan nosologique.
- canaux calciques et oxyde nitrique.
Les champs électromagnétiques (surtout les champs alternatifs, dits pulsés) agissent au niveau de protéines membranaires qui gèrent l’entrée/sortie du calcium dans la cellule. Une cellule exposée voit rapidement son taux de calcium grimper en interne, avec en corrélation production d’oxyde nitrique, lui-même producteur de radicaux libres et d’un stress oxydatif. Ces modifications touchent tous les tissus avec une prédominance pour ceux qui sont physiologiquement les plus actifs : tissu nerveux, glandes hormonales.
Des conséquences physiologiques ont été observées et mesurées sur des organismes (cultures de tissus ou poussins)
- baisse (-55%) du taux de cortisol
- augmentation violente du taux d’ACTH
- effondrement de la production de mélatonine
- effondrement de la capacité de synthèse des anticorps (IgG).
- Diminution (-58%) du nombre de monocytes
- Hyperproduction de HSP (protéines chaperons indispensables à la survie cellulaire lors de stress oxydatif).
Toutes ces observations vont dans le même sens : un organisme soumis aux ondes de nos appareils actuels souffre d’un stress quasi permanent. La plupart des individus semble bien y résister (mais attention : nous ne pouvons actuellement raisonner que sur des effets immédiats !)
Quelle parade pour un phénomène généralisé que personne ne remet en cause ?
Désormais, toute notre vie (ou survie pour certain(e)s) est organisée autour du concept de réseau informatique mondial. Toute notre activité, nos loisirs, nos finances, sont gérés avec des données disponibles en temps réel.
Il y a encore 15 ans, le support obligé était l’ordinateur, avec des communications filaires (ADSL). C’est désormais le téléphone portable en extérieur, ou le wifi à domicile ou en lieux publics : nous baignons tous de manière obligée dans une soupe électro-magnétique toujours plus dense, et on nous annonce « toujours mieux » avec la 5G.
Donc l’attitude défensive (la fuite, ou les tribunaux) n’ont aucune chance de régler le problème.
L’attitude offensive radicale (révolte des « anti-linky) s’use généralement et ne peut pas lutter contre tous les fronts électromagnétiques à la fois.
Les protections individuelles (cagoules et tuniques métalliques) montrent vite leurs limites pratiques ou d’efficacité.
Les géobiologues ont trouvé avec l’hypersensibilité un terrain d’activité où ils peuvent exprimer à la fois leur savoir et maintes astuces pratiques de terrain, pour protéger un lieu ou annuler une nuisance parfois lointaine. Lors de nos Journées Toulousaines, le Dr vétérinaire Gérard Gros nous a indiqué comment (travail d’enquête digne d’un Sherlock Holmes) il parvenait à « récupérer » une production laitière correcte dans un troupeau à distance d’implantation d’éoliennes …
Des matériels divers de protection contre l’électrosmog, sous forme de blindages, de patches, de rideaux, de pendentifs, de bijoux, sont abondamment proposés dans les salons ou en ligne. L’option CMO (voir encadré) fait partie des propositions sérieuses, et nous avons pu en suivre la conception et les évolutions lors des Journées Toulousaines.
CMO : l’option de neutralisation des ondes EM
L’acronyme CMO signifie Oscillateur magnétique de compensation.
Le principe est de disposer dans un lieu à protéger un réceptacle très ténu contenant une solution de sels minéraux qui vont être activés au même titre que les mêmes sels de nos cellules.
L’action des ondes EM va générer un signal très faible (différent pour chaque type d’ions), mais très spécifique : c’est le signal de compensation. Ce signal entre alors en résonnance avec les récepteurs protéiques de ces ions dans tissus vivants (voir article) qui pourront alors récupérer une physiologie normale.
Les CMO existent sous forme de patch à accoler aux portables, ou bien comme petits galets ou cônes à poser dans un lieu à neutraliser, avec une « portée » de 2 à 11 mètres.
Jean-Yves Gauchet