Oui, la fièvre est un symptôme majeur d’infection

Mais attention aux pièges: hyperthermie ? due à la maladie ? ou bien à une réaction médicamenteuse? ou bien”vraie” fièvre? ou bien inflammation ?

Premier geste dès que la maladie est suspectée

C’est en effet un critère plein de pièges, du fait d’aléas physiologiques, environnementaux, ou de la manière dont on fait cette mesure. Concernant les infections virales, c’est le symptôme cardinal, déterminant pour des médecins souvent à distance (le 15) qui doivent “faire le tri”.

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Retrouver les savoir-faire des jardiniers d’antan.

Les fruits de culture intensive nécessitent des traitements coûteux et malsains. Pourquoi ne pas réintroduire des pratiques naturelles qui ont fait leurs preuves ?

Les vergers clos de Montreuil. Spécialité, les pêches!

Au XIXème siècle, l’expansion des chemins de fer a permis de faire « monter » du sud  vers Paris des fruits en grandes quantités, des fruits mûris précocement et naturellement.

Ces fruits étaient produits depuis deux siècles avec des méthodes sans cesse améliorées,  profitant au maximum des rayons solaires en plaçant les végétaux tout contre des murs bien exposés, qui gardaient la chaleur le jour pour la restituer la nuit.

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Jeûne et cancer: des confirmations pour une méthode simple et efficace

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Mais quand elle est attendue par des millions, la moindre des choses serait de l’observer et de la protéger …

Imposer un repos métabolique à l’organisme

L’hirondelle, c’est cette série d’expériences d’un médecin américain, le Dr Valter Longo, prof de gérontologie en Californie, et qui vient d’en publier les résultats dans “Science Translational Medecine”.

L’idée, c’est de vérifier l’argument des “naturalistes” , selon lesquels un organisme qui vient de subir une épreuve, est mieux armé pour en subir une autre, même plus violente.

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Rafflesia Arnoldii, une plante au comportement de champignon

Une fleur ? Un champignon ? en tous cas quelle odeur épouvantable!

       Nous sommes en 1818, dans les forêts du sud de l’Indonésie. Le botaniste britannique Joseph Arnold, membre d’une expédition conduite par sir Thomas Raffles (qui, entre autres, abolira l’esclavage à java et fondera Singapour), suit un de ses guides qui a été attiré par une odeur pestilentielle qui, sans nul doute, allait le conduire au cadavre décomposé de quelque animal. Au lieu de la charogne escomptée, ils découvrent une fleur gigantesque, de près d’un mètre de diamètre, environnée d’une nuée de mouches, elles aussi alléchées par l’odeur. Arnold baptise cette trouvaille d’après le nom du chef de l’expédition : la première des Rafflesias vient d’être découverte. L’étude de sa biologie allait révéler bien d‘autres surprises que la talle exceptionnelle de sa fleur, et montrer à quel point le vivant est plastique, faisant fi des classifications humaines même les plus évidentes…

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Comment la peau “ressent”notre environnement.

La peau des mammifères, y compris la nôtre, contient de nombreux récepteurs sensoriels  qui leur procure une capacité à percevoir toutes sortes d’informations d’origine externe,  mécaniques (caresse, contact, pression, choc), thermiques (froid, chaleur), chimiques (acidité) ou vibratoires,  mais aussi d’origine interne (étirements du pelage, tension des muscles cutanés).

Chaque modèle de récepteur est adapté à un type d’action extérieure (thermique, mécanique, chimique, vibratoire …)

Ces récepteurs sont des dendrites (extrémités de neurones) modifiées pour percevoir un certain type d’information, grâce à une adaptation locale (capsules de différents modèles) du tissu conjonctif du derme.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Seconde partie.

  2 – GÉRER LA FORÊT AUTREMENT 

La forêt était traditionnellement une activité agricole pure: le bois, selon les essences, était dévolu aux constructions, à l’ameublement, ou bien à la transformation en pâte à papier.

Désormais, plusieurs facteurs font que plus rien ne sera comma avant:

– deux tempêtes successives ont mis au sol brutalement la production de dix ans de bois, qui en mauvais état ( bois fendus, parasites) se vend plutôt mal.

– la Commission européenne s’est engagée sur la règle des trois vingt: 20% de diminution du rejet de GES en 2002, 20% de la production énergétique de l’Union sous forme renouvelable, dont  20% de biocarburants pour la consommation des véhicules.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Première partie.

1 – LES FORÊTS, ÉTAT DES LIEUX

L’évolution actuelle du climat (réchauffement , violences atmosphériques) modifie le fonctionnement des différents types d’arbres, et de l’écosystème forestier en général.

Certains effets ( température, taux de CO2) sont bénéfiques, d’autres (sécheresse, variations extrèmes) nettement néfastes.

Sur les humeurs de la Nature, on ne peut rien …

Par une meilleure connaissance des capacités de végétaux sans cesse améliorés, on peut entrevoir les impacts à venir, les peuplements les plus judicieux, les méthodes d’exploitation les plus adaptées. Enfin on l’a compris: c’est à l’homme de s’adapter …

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L’eau, c’est la vie …

Dès qu’on parle biochimie, on ne peut qu’évoquer l’eau comme constituant, vecteur et organisateur primordial de tout le vivant. N’oublions pas que si nous sommes globalement composés à 70% d’eau en terme de masse, ce chiffre atteint 99% en nombre de molécules: une seule molécule sur cent n’est pas de l’eau!
Et l’on va bien sûr retrouver l’eau à la fois sous sa forme de matière, sous son aspect énergétique, et (grands mystères de l’eau depuis toujours!) dans ses capacités informatives à la fois locales, mais aussi globales.

Le nostoc, une algue verte, met en route dans l’eau l’ère des organismes pluricellulaires.

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les mystères de ces épidémies de Suette.

En ces moments douloureux où le coronavirus fait vaciller nos existences, il est intéressant de se tourner vers le passé. Sars, grippe espagnole, peste ? Ici, nous détaillons une épidémie récurrente qui a touché l’Angleterre au XVème siècle …

C’est un évènement médical hors du commun, qui s’est produit en Angleterre de 1485 à 1551, à cinq reprises, et puis plus rien …

Les premières alertes commencent en 1485: des villes entières sont frappées, selon des périmêtres extrêmement précis. Les symptômes sont d’emblée très violents, et les premiers morts se déclarent au deuxième jour.

Les malades se plaignent de maux de tête insupportables, de difficultés respiratoires. Ils meurent (90% de mortalité) dans des litres de sueur (d’où le nom de la maladie, la suette) nauséabonde et dans des délires parfois dangereux. Puis leur dépouille se décompose à une vitesse étonnante.

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Du froid contre la douleur

Le froid a précocemment été utilisé par les hommes pour son action analgésique. Le froid le plus disponible était bien sûr l’eau fraîche, recommandée déja par Hippocrate, et d’un usage codifié au XIXéme siècle par les naturalistes allemands comme l’abbé Kneipp.

Point trop n’en faut: un froid trop violent va tellement engourdir la circulation aux extrémités qu’il peut provoquer une mortification des tissus. C’est bien ce qui se produit en cas de gel prolongé, dans des conditions de guerre ou de catastrophes.

D’ailleurs, la cryothérapie “sensus stricto” est bien une manière de cautériser des tissus (verrues, papillomes, angiomes) sans douleur, par application d’azote liquide. On est alors là dans des traitements très précis dans le temps et dans la zone traitée.

Mais les “bains d’eau froide”, tout comme les bains de neige après un sauna scandinave, sont réputés pour soulager des douleurs rhumatismales et réguler le système immunitaire.

Sauna mobile en Russie

Cette traditions de soins dans la sphère germanique a donné lieu à des travaux scientifiques et à des réalisations en Allemagne et dans les pays de l’Est, avec l’aiguillon très vivace des performances sportives à développer ou à soulager.

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