Le bleu de méthylène: encore un candidat pour contrer le Covid-19

Devant l’incurie des “sachants”concernant notre épidémie, de multiples initiatives se font jour, lancées par des individus eux-mêmes sachants, mais complètement intégrés aux réalités cliniques. Et qui font apparaître des savoirs oubliés, ou encore qui font des trouvailles qui font réfléchir.

Le bleu de méthylène, ici dans sa version injectable.

C’est le cas d’un vieux remède, le bleu de méthylène. On l’utilise encore comme désinfectant urinaire, ou en aquariophilie contre les infections cutanées des poissons. C’est aussi un médicament d’urgence pour certaines intoxications.

Mais bien plus !

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Prix de revient des remèdes anti-viraux. C’est édifiant !

Ce travail de compilation très sérieux a été réalisé par une équipe de rédaction de la revue Journal of virus eradication

Ils ont fait apparaître, à partir des catalogues commerciaux des différents sous-traitants indiens, les prix de revient des différents anti-viraux actuellement testés contre le Covid-19.

Comme on le voit sur ce tableau, même les molécules réputées onéreuses, utilisées actuellement contre le Sida ou les hépatites, même ces molécules ont un prix de revient très modeste, que ce soit (colonne de droite) pour le coût journalier, ou (colonne de gauche) pour le coût total d’un traitement.

Où va la différence ? Ci-dessous un exemple de disparités… et donc de bénéfices selon les pays acheteurs.

Prix de vente du Lopinavir/ritonavir, selon les pays.

Ici lien sur l’article complet de Science

BCG: ce vieux vaccin pourrait vraiment s’intégrer à nos stratégies anti Covid

Prenons la Guyane, le seul département français où cette vaccination BCG est obligatoire: c’est actuellement le moins touché, et en nombre de cas, et en nombre de décès.

Prenons le cas de l’Allemagne: à l’est, historiquement (la RDA), on a systématiquement vacciné ceux qui sont actuellement séniors. C’est actuellement la partie de l’Allemagne la moins touchée, et en cas, et en nombre de décès.

Les chiffres sont là, et on peut comparer des populations nombreuses, très nombreuses, vaccinées versus des populations non vaccinées, donc l’équivalent de placebos.

Ce vaccin a eu un effet protecteur pour le Covid. Au bout de combien de temps ? Sur quelles types de populations ?

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Et si l’homme fonctionnait comme une guitare ?

Dans l’Univers, tout est vibrations.

Depuis le spin du photon jusqu’aux tsunamis galactiques, on sait que la matière est un concentré d’énergie vibratoire, et bien sûr l’Homme ne fait pas exception.

Notre vocabulaire en fait foi : « ça me fait vibrer », ou bien « je sens comme un frémissement », ou également « il a encore ses palpitations »…  C’est du langage courant !

Les ostéopathes, qui poussent le ressenti corporel à son plus haut degré, nous manipulent selon des séquences qui peuvent évoquer l’univers musical. Avec un instrument emblématique: la guitare !

Mais oui, il y a de réelles correspondances !

Les ostéopathes décrivent et agissent sur cette force de traction médullaire (FTM) qui relie dans une même tension des organes que la médecine traditionnelle traite séparément.

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Le baume du tigre

Un remède centenaire et mille fois copié

Si vous vous approchez de coureurs à l’arrivée d’un marathon ou d’un critérium cycliste, vous sentirez toujours la même odeur, agréable pour certains, beaucoup moins pour d’autres (cette « odeur de dentiste » due à l’huile de girofle), celle du « baume du tigre ». En petits pots de verre, ou bien en tubes souples plus facile à appliquer, ce vieux remède est dans le monde entier, toujours présent pour calmer des douleurs musculaires. Un concurrent du doliprane ou du nurofen ?

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Jeûne et cancer: des confirmations pour une méthode simple et efficace

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Mais quand elle est attendue par des millions, la moindre des choses serait de l’observer et de la protéger …

Imposer un repos métabolique à l’organisme

L’hirondelle, c’est cette série d’expériences d’un médecin américain, le Dr Valter Longo, prof de gérontologie en Californie, et qui vient d’en publier les résultats dans “Science Translational Medecine”.

L’idée, c’est de vérifier l’argument des “naturalistes” , selon lesquels un organisme qui vient de subir une épreuve, est mieux armé pour en subir une autre, même plus violente.

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Comment la peau “ressent”notre environnement.

La peau des mammifères, y compris la nôtre, contient de nombreux récepteurs sensoriels  qui leur procure une capacité à percevoir toutes sortes d’informations d’origine externe,  mécaniques (caresse, contact, pression, choc), thermiques (froid, chaleur), chimiques (acidité) ou vibratoires,  mais aussi d’origine interne (étirements du pelage, tension des muscles cutanés).

Chaque modèle de récepteur est adapté à un type d’action extérieure (thermique, mécanique, chimique, vibratoire …)

Ces récepteurs sont des dendrites (extrémités de neurones) modifiées pour percevoir un certain type d’information, grâce à une adaptation locale (capsules de différents modèles) du tissu conjonctif du derme.

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les mystères de ces épidémies de Suette.

En ces moments douloureux où le coronavirus fait vaciller nos existences, il est intéressant de se tourner vers le passé. Sars, grippe espagnole, peste ? Ici, nous détaillons une épidémie récurrente qui a touché l’Angleterre au XVème siècle …

C’est un évènement médical hors du commun, qui s’est produit en Angleterre de 1485 à 1551, à cinq reprises, et puis plus rien …

Les premières alertes commencent en 1485: des villes entières sont frappées, selon des périmêtres extrêmement précis. Les symptômes sont d’emblée très violents, et les premiers morts se déclarent au deuxième jour.

Les malades se plaignent de maux de tête insupportables, de difficultés respiratoires. Ils meurent (90% de mortalité) dans des litres de sueur (d’où le nom de la maladie, la suette) nauséabonde et dans des délires parfois dangereux. Puis leur dépouille se décompose à une vitesse étonnante.

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Du froid contre la douleur

Le froid a précocemment été utilisé par les hommes pour son action analgésique. Le froid le plus disponible était bien sûr l’eau fraîche, recommandée déja par Hippocrate, et d’un usage codifié au XIXéme siècle par les naturalistes allemands comme l’abbé Kneipp.

Point trop n’en faut: un froid trop violent va tellement engourdir la circulation aux extrémités qu’il peut provoquer une mortification des tissus. C’est bien ce qui se produit en cas de gel prolongé, dans des conditions de guerre ou de catastrophes.

D’ailleurs, la cryothérapie “sensus stricto” est bien une manière de cautériser des tissus (verrues, papillomes, angiomes) sans douleur, par application d’azote liquide. On est alors là dans des traitements très précis dans le temps et dans la zone traitée.

Mais les “bains d’eau froide”, tout comme les bains de neige après un sauna scandinave, sont réputés pour soulager des douleurs rhumatismales et réguler le système immunitaire.

Sauna mobile en Russie

Cette traditions de soins dans la sphère germanique a donné lieu à des travaux scientifiques et à des réalisations en Allemagne et dans les pays de l’Est, avec l’aiguillon très vivace des performances sportives à développer ou à soulager.

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Recycler les vieux remèdes

Il est des remèdes inoxydables: l’aspirine en est l’archétype. On lui trouve en permanence de nouvelles cibles thérapeutiques, moins maintenant pour soigner, que pour cadrer à moindre frais des déséquilibres physiologiques.

Et puis d’autres remèdes se retrouvent propulsés pour une seconde carrière. Ce sera sans doute le cas du baclofène, qui d’une molécule dédiée aux troubles musculaire, pourra soulager le “craving” des alcoolodépendants pour leur permettre un sevrage en douceur. Ce sera également, si les petits cochons ne le mangent pas, le cas de la kétamine qui a des résultats extraordinaires dans plusieurs types de dépressions ou de psychopathies, on retrouve là le profil de l’ibogaïne (voir encadré).

Sous licence Bayer (déjà!), cette aspirine dans son étui d’aluminium

Les labos sont bien sûr à l’affut de ces “ouvertures”, on se souvient du forcing exercé dans le domaine du SIDA pour écouler des stocks d’AZT qui était un anticancéreux mal toléré …

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