L’insidieux fructose : poison métabolique, énergisant pervers.

Notre santé actuelle paie très cher l’utilisation de ce faux sucre, un sous-produit d’une agriculture intensive de Big Agro (engrais, eau, OGM, pesticides… et subventions sans fins) que Big Nutri (vous connaissez les marques) incorpore dans les assiettes, au bénéfice en commun de Big Pharma qui « soigne » les diabètes, cardiopathies et autres cancers. Si vous cherchez bien, ce sont bien souvent les mêmes actionnaires…

Le sucre est un composé courant de notre alimentation, mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Le « goût sucré » est activé dans nos papilles par deux petites molécules, le glucose et le fructose, deux hexoses se présentant naturellement dans les fruits  (pulpe) et dans le miel (transformation du nectar des fleurs).

C’était avant le XVIIème siècle le seul moyen de « sucrer » les plats, et c’était réservé soit aux riches en cours d’année, soit limité aux saisons fructigères.

Le saccharose (molécule formée d’un glucose + un fructose) se trouve en bonnes quantités dans certaines plantes, et à des périodes très précises de leur développement : la canne à sucre, la betterave sucrière, et certains palmiers.

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Ce sont ces plantes qui, la chimie triomphante aidant, ont connu un essor extraordinaire (jusqu’à être des enjeux de guerre) et se sont introduits dans l’alimentation du monde occidental.

En deux siècles, une rareté / frugalité est devenue une profusion / goinfrerie

Notre organisme tire une bonne partie de son énergie à partir des glucides (donc des sucres au sens large), mais principalement  par la digestion des sucres lents, en particulier l’amidon des céréales ou des légumes, ou accessoirement par la consommation de végétaux fermentés.

L’adjonction de sucres rapides dans nos plats quotidiens a très vite entrainé des désordres métaboliques, d’abord dans le domaine strict du glucose (embonpoint jusqu’à l’obésité, diabète de type 2), puis dans des domaines plus étendus reposant sur l’inflammation (troubles cardio-vasculaires, arthroses, dermatoses, etc), puis encore dans les maladies dégénératives et les cancers.

On peut dire qu’en 60 ans, et tenu compte de l’augmentation moyenne de l’âge, ces pathologies ont doublé, voire triplé dans la population

C’est qu’en parallèle, notre manière de manger a évolué sur bien des points :

  • augmentation des teneurs en graisses saturées (génératrices de vecteurs inflammatoires comme les prostaglandines)
  • ajout systématique de sel et de sucres pour rehausser le goût.
  • explosion de la consommation de produits laitiers et de produits de panification aux  farines raffinées.
  • modification des horaires et des modèles de repas (la cuisine familiale devient secondaire).
  • apports permanents d’intrants toxiques, depuis des médicaments mal dosés jusqu’aux perturbateurs endocriniens.
  • et enfin ( ?) déferlement dans toutes les gammes alimentaires d’un principe complètement nouveau : l’isoglucose, ou sirop de glucose/fructose.

L’isoglucose, faux-nez du fructose

Sous cette appellation trompeuse (le glucose, tout le monde connaît…) s’est mise en place la plus perfide des intrigues de l’industrie agro-alimentaire, alias Big Agro …

Dans les années 60, les USA se trouvent confrontés à une surproduction agricole dans le domaine des céréales, et ils ont cherché des débouchés nouveaux pour cette filière en difficulté.

La culture la plus touchée : le maïs. Ils ont bien essayé d’en fourguer au monde entier comme produit panifiable (et la France, bonne pomme, s’est d’ailleurs fait avoir), mais ça n’a pas réellement fonctionné. Ce sont les chimistes, comme pour la canne et la betterave, qui ont trouvé la solution.

L’amidon de maïs, comme tout amidon (mais celui-ci est en surplus), peut en subissant un processus enzymatique, s’hydrolyser pour céder ses composants naturels, le glucose et le fructose, et ceci dans une proportion de 58% pour le glucose et donc 42% pour le fructose : ce mélange s’appellera l’isoglucose.

Il ne coûte pas cher, et on le produit sans restrictions.

Mais on peut encore le bidouiller via d’autres enzymes, les isomérases, pour enrichir ce mélange en fructose, et cela à la demande de Big Agro pour améliorer ses capacités de sucrage, de conservation et d’intégration à divers aliments.

C’est ainsi qu’apparaissent sur le marché des isoglucoses HFCD55 (55% de fructose), et jusqu’aux HFCS90 (90% de fructose pour 10% de glucose).

Quel est le vrai miel, quel est le faux miel bourré de fructose de maïs ?

Voilà du pain béni pour toutes ces nouvelles productions alimentaires qui tournent autour du « snacking » (barres salées ou sucrées, biscuits enrichis, glaces et smoothies), des sodas,  des préparations lactées, ou des plats « juste à réchauffer »  bien pratiques avec l’arrivée des fours à micro-ondes.

Bon, direz-vous, glucose ou fructose, après tout, ce sont des sucres ayant la même formule chimique, pourquoi s’inquiéter de cette intrusion du fructose ?

C’est que dans l’organisme, ces deux sucres ont des activités bien différentes.

Glucose/fructose: des faux jumeaux  qui trompent l’organisme

Lors d’une consommation normale de sucres (fruits, miel, accompagnement du café et des pâtisseries), le fructose est présent et même très attendu au niveau de l’intestin : les bactéries du microbiote s’en régalent, et les cellules intestinales sont équipées pour l’absorber et l’utiliser en priorité. Le surplus, modeste, est renvoyé dans la circulation sanguine vers le foie, où (voir schéma) il est entièrement absorbé pour y être transformé en lactate, triglycérides, et également en glucose qui va rejoindre le glucose alimentaire qui lui aussi a pénétré dans les hépatocytes, pour s’accumuler en glycogène de réserve.

Jusque là, tout se passe bien. Tous les produits issus du fructose trouvent leur place dans les flux métaboliques correspondant aux normes de santé.

Mais ce n’est plus le cas lorsque l’alimentation apporte un surplus de fructose.

La production des métabolites du fructose s’emballe, sous quatre formes, toutes génératrices de désordres :

  • la poussée des lactates qui repartent dans le sang est un facteur d’acidose, donc d’inflammations dans tous les organes. Il est bon de savoir également que les lactates sont des « carburants » de certaines tumeurs, nous y reviendrons.
  • l’hyperproduction des corps gras (triglycérides, lipoprotéines) va d’une part s’accumuler dans le foie (stéatose hépatique… vous savez, le foie gras des canards gavés avec … du maïs), mais aussi s’échapper du foie pour encombrer les circuits sanguins, engorger le conjonctif, enrichir les tissus graisseux… Et ça, c’est du pain béni pour Big Pharma qui nous prépare des médicaments contre le “Nash” …
  • le faux-jumeau fructose étouffe l’entrée hépatique du glucose, et de ce fait permet au glucose circulant de continuer sa route et de s’accumuler dans l’organisme.
  • le foie accumule du glycogène, qui provient à la fois de la dégradation du fructose et du glucose, tout ce métabolisme inutile au détriment du bon fonctionnement hépatique.

Des études ayant utilisé du fructose marqué avec du carbone 13 indiquent que quasiment 100% du fructose* est métabolisé dans le foie, mais qu’il en ressort la moitié sous forme de glucose*, qui se surajoute au glucose circulant, avec en prime ces accumulations de lactates et de corps gras, et une moindre activité de l’insuline …

Mais ce n’est pas tout…

Dans l’intestin, les bactéries du microbiote ont une qualité d’économie : elles s’adaptent automatiquement à leur environnement pour utiliser au plus simple leurs enzymes de fonctionnement. Concernant les sucres, elles ont en réserve divers types de récepteurs et d’enzymes. Si tel sucre est en abondance, c’est telle filière qui sera favorisée.

Et lorsque le fructose est disponible, certaines bactéries vont en profiter pour les absorber et se multiplier, au détriment d’autres bactéries moins bien pourvues, ou bien qui ont eu un temps de retard à l’allumage …

Et puis cette frénésie de fructose se transmet : les bactéries qui meurent (n’oublions pas, nos selles sont composées de 70 % de bactéries mortes) larguent dans l’intestin des millions de gènes actifs sur le fructose, qui par transmission horizontale viennent enrichir d’autres bactéries pour mieux profiter du fructose.

Ce qui donne un microbiote déséquilibré, riche en bactéries avides de fructose, et dont l’avidité se transforme en  fringale au niveau du cerveau, l’individu est « accro » au fructose. Il lui en faut plus et plus, et il trouve son compte alors avec des préparations où les apports en fructose sont totalement déséquilibrés.

Quant à ce déséquilibre du microbiote, il est bien établi qu’il sous-tend des maladies métaboliques : si l’on transfère à une souris « normale » le microbiote d’une souris droguée au fructose, on va la voir en recherche forcenée de sucres, mais aussi accumuler du gras et voir augmenter sa glycémie, elle est devenue malade, et dans la tête, et dans le corps.

Autre ennui accumulé avec cette dysbiose, les cellules immunitaires de l’épihélium intestinal sont comme anesthésiées par cette flambée de bactéries, et au lieu des les cadrer localement, elles les laissent passer dans le sang (translocation bactérienne) jusqu’à de nombreux organes (foie, muscles, reins, cœur et même cerveau) où elles génèrent des ilots d’inflammation.

FRUCTOSE, ALCOOL MÊME COMBAT ?

L’alcool est un substrat énergétique, par ailleurs toxique du foie et du système nerveux. Son métabolisme hépatique entraine la production de lipides, et ainsi une stéatose hépatique et une résistance à l’insuline. Ce schéma de pathologie se superpose à celui du fructose en excès. L’effet sur le foie d’un verre de bière ou d’un soda serait comparable, la glycolyse s’effectuant dans l’organisme dans le cas du soda, alors que la levure a achevé celle de la bière … On aurait également le même effet hédonique de satisfaction immédiate, puis de recherche compulsive d’un second verre, puis d’un troisième …

D’autant que pour contenter la clientèle, des nouvelles bières sont surdosées en alcool, et enrichies en sucres … la totale 

Quels organes sont concernés ?

Pour pénétrer dans une cellule, les sucres utilisent des transporteurs appelés GLUT (pour glucose transport), avec un numéro  (GLUT 1, GLUT 2, …)  indiquant leurs caractéristiques.

C’est ainsi que GLUT 1 transporte le glucose, GLUT 2 le glucose et le fructose, GLUT 5 exclusivement le fructose… et au total ils sont 14.

Et ces transporteurs sont répartis spécifiquement dans des tissus bien identifiés. 

GLUT 5, grand pourvoyeur de fructose, est présent dans les intestins, le foie, les globules rouges, les spermatides et la prostate (nous y reviendrons).

Ce seront donc ces tissus qui intègreront le plus de fructose dans leur métabolisme.

Pour l’intestin, pas de problème puisqu’il en consomme naturellement et qu’il renvoie le trop plein vers le sang.

Pour  le foie, c’est une autre histoire. Il absorbe 100% du fructose circulant, et il va dépenser une grande partie de son énergie pour le transformer en divers constituants, en particulier l’acide lactique, les triglycérides, et du glucose.

Si l’acide lactique repart dans la circulation, les triglycérides et le glucose s’accumulent dans le foie pour provoquer une stéatose, un foie gras non alcoolique. Au delà d’une certaine concentration, le foie devient incapable de réaliser ses tâches normales de filtration/élimination et de synthèse de molécules essentielles (acides aminés, vitamines), on en arrive à une maladie  métabolique généralisée, et jusqu’à un syndrôme que Big Pharma a bien sûr en ligne de mire : la NASH (Stéatose Hépatique Non Alcoolique).

Les ennuis commencent par une moindre efficacité de l’insuline, donc un diabète de type 2, puis les accumulations de triglycérides et de lipides poussent à l’obésité, aux inflammations du système circulatoire et de toutes les maladies en « ose ». Des modifications du régime alimentaires sont avant même ce stade essentielles.

D’autres facteurs entrent en jeu dans le métabolisme du fructose : on a bien mesuré la corrélation entre le taux de corticoïdes circulants et la prolifération de GLUT5 à la surface des cellules. Ce qui fait que dans tous les cas de stress prolongés, le fructose sera très facilement intégré dans le métabolisme hépatique, et au delà sur tout l’organisme.

Mais il y a également les corticoïdes  des traitements médicaux, ceux qu’on prend en cas d’inflammations (asthme, eczémas, arthroses), ou pour traiter certains cancers comme les leucémies. De tels traitements sur des temps longs entrainent un basculement des métabolismes et une plus grande sensibilité au fructose.

On a également remarqué que le nombre de GLUT5, dans une même journée, varie selon le rythme biologique. C’’est la nuit que  les GLUT5 sont les plus actifs, ce qui donne une piste de diététique : ce sont les sucres du repas du soir qu’il faudrait limiter au maximum pour limiter leurs effets néfastes.

Au niveau des testicules, le taux de GLUT5 augmente dès la puberté, sous l’effet des hormones stéroïdes (en particulier la testostérone). Ce qui fait que les spermatozoïdes s’imprègnent en priorité de fructose, qui sera (et là, ce sucre a une utilité avérée) le carburant indispensable pour le difficile parcours  qui les attend.

Cette liste des organes récepteurs de fructose est limitative dans le cadre d’un apport quotidien limité de fructose (quelques fruits, trois morceaux de sucre, quelques biscuits ???), pour rappel : le foie, les intestins, le sang rouge, les testicules, la prostate.

Mais avec des apports bouleversés, comme ceux qui correspondent à notre mode de vie (pour info, l’apport moyen de fructose était de 16 à 24  grammes par jour jusque dans les années 60, il dépasse désormais les 80 grammes aux USA), un très grand nombre de tissus se mettent à produire eux aussi des GLUT5, avec pour effet là encore d’enfoncer l’organisme dans son déséquilibre métabolique.

Car un autre facteur important, et mal identifié par la médecine académique, se superpose à l’alimentation, c’est l’hypoxie.

Le rat taupe sait utiliser le fructose en cas d’hypoxie

Lorsque des tissus sont en manque d’oxygène, ils se tournent spontanément vers le fructose pour résister et survivre. Prenez les rats taupe  qui vivent sous terre et sont confrontés à des éboulements, donc à des accidents d’hypoxie : dès que l’hypoxie se déclenche, leurs cellules cérébrales se branchent sur la consommation de fructose plutôt que de glucose (ces animaux mangeurs de racines ont un fructose sanguins important, normalement uniquement géré par le foie).

Il en est de même pour nos propres tissus : dès que les cellules sont en manque d’oxygène, elles se mettent (production de GLUT5) en situation de pomper du fructose en concurrence sévère avec le glucose normal : ce dernier s’accumule dans le sang et c’est reparti vers le diabète.

L’hypoxie provient d’une mauvaise respiration (asthme, fibrose) ou bien d’un manque d’exercice physique, en particulier chez les seniors alités.

Mais l’hypoxie est également une caractéristique biologique qu’on retrouve dans beaucoup de cellules cancéreuses. Et là encore, le fructose devient une malédiction de première importance.

Quand le fructose nourrit les cancers.

Il y avait une observation qui irritait les chercheurs en oncologie : des malades sérieusement suivis, avec une tumeur de la prostate avérée (échographie révélatrice, observations cliniques, scanners), sont néanmoins « négatifs » au TEP. (ou PETscan).

Rappel : on repère les tissus cancéreux en mesurant leur taux d’un glucose radioactif, partant du principe que les tumeurs consomment énormément de glucose pour leur développement effréné. C’est une méthode qui marche très bien, sauf qu’elle prend en compte des tissus « seulement » inflammatoires, eux aussi grands consommateurs de glucose (faux positifs), et sauf qu’elle reste aveugle devant certaines tumeurs (faux négatifs, en particulier tumeurs de prostate).

Ce questionnement a duré une vingtaine d’années, jusqu’à ce qu’on mesure le taux de transporteurs GLUT5 dans ces tumeurs : c’est là qu’on s’aperçoit que dans ces « tumeurs fantômes », les transporteurs de glucose GLUT1 et GLUT2 sont quasi inexistants, alors que les cellules cancéreuses via les GLUT 5 ne se nourrissent que de fructose.

Le choc !

Mais pourquoi la prostate ?

La prostate est un organe clos, enserré dans une coque rigide. Elle subit avec l’âge une évolution naturelle (adénome) d’augmentation de taille, avec des tissus comprimés (facteurs de souffrance et de tumorisation) et mal irrigués (facteurs d’hypoxie).

prostate normale … et mise en route d’un adénome.

 Ajoutons à cela que le tissu prostatique est hormono-sensible, il se développe sous l’influence des hormones mâles, donc de molécules stéroïdes.

On comprend bien alors que les adénomes évoluent lentement, sur plusieurs dizaines d’années, jusqu’à ce l’hypoxie et le taux de fructose sanguin mettent en route un processus tumoral difficile à suivre avec les méthodes classiques d’oncologie.

Et l’on comprend que la courbe des cancers de la prostate soit en phase avec celle de la consommation de fructose.

Mais aussi des cancers du sein…

Cette échec des PET pour détecter des tumeurs prostatiques a secoué des chercheurs qui ont alors mesuré le taux de GLUT5 dans d’autres développement tumoraux

On a ainsi trouvé des taux importants de GLUT5 dans des cancers du pancréas, du poumon, de l’ovaire, mais aussi des cancers du sein, des cancers qui justement échappaient aux mesures des TEP.

Ces études très récentes n’amènent que peu de solutions thérapeutiques, mais elles renforcent la certitude que la présence massive de fructose dans l’alimentation moderne est un facteur déterminant, déclencheur et nourrisseur de tumeurs, en particulier de la prostate.

La précaution minimale d’une personne déjà sujette à un adénome, est bien de basculer vers une alimentation complètement naturelle, plutôt riche en protéines et corps gras de qualité, mais aussi d’oxygéner au maximum des tissus en pré-hypoxie.

Une « super-précaution », efficace et peu contraignante, est de pratiquer régulièrement (2 fois par mois ?) une cure de frugalité à travers des jeûnes intermittents, qui sont de véritables « chasse d’eau » pour évacuer en quelques heures les trop pleins métaboliques qui encombrent nos organismes.

Que ton aliment soit  ton meilleur remède !

Cette phrase attribuée à Hippocrate devrait désormais précédée d’un avertissement « Que ton aliment ne soit pas ton pire poison » !

Il est possible de manger sain, équilibré, pas trop cher. Des aliments sains comme les œufs, le riz  et les céréales complètes, les fruits et légumes secs ou de saison … On peut réellement éviter ce fructose pernicieux sans pour autant se priver de (vrai) miel ou de confiture…

Tout aussi important, l’oxygénation du corps, nous n’insisterons pas ici, le fait est reconnu et très médiatisé.

Le jeûne contre le fructose

On peut considérer qu’au bout de 36 heures de jeûne, le foie s’est débarrassé de tout le glycogène et des triglycérides qu’il avait jusque là accumulés, le glucose produit étant consommé dans le même temps par le cerveau, les muscle et l’ensemble des organes.

Cette purge salutaire se prolonge par l’évacuation des dépôts cristallins qui encombrent articulations, conjonctifs et bien d’autres tissus.

Et le fructose ? Comme indiqué dans l’article, le fructose est un pourvoyeur de glucose et de corps gras, il participe à l’hyperglycémie générale. Le jeûne intermittent remet « les compteurs à zéro » dans ces deux domaines.

Dans le cas de tumeurs fructo-sensibles (principalement prostate), le jeûne en vidant le foie de son glycogène, oblige le fructose circulant à rester dans le foie pour reconstituer la charge normale de glycogène : il n’y a de ce fait plus de fructose circulant pour aller nourrir la tumeur. Encore faut-il répéter ces petits jeûnes pour imposer en permanence un déficit en glycogène hépatique. Et il faut en parallèle limiter les apports glucidiques, bien évidemment.

Un moyen malin et efficace d’engager ces mini-jeûnes, les “raisins magiques”.

Jean-Yves Gauchet