La limite entre terre et mer, c’est le “trait de cote”. Sous l’effet du changement climatique, la mer gagne généralement du terrain, en particulier dans les mangroves et au niveau des estuaires.
Une étude, publiée dans Scientific Reports, fait des projection concernant l’évolution probable de 41 embouchures de fleuve dans le Monde.
En France, selon le scénario le plus favorable, le trait de côte de la Gironde devrait reculer de 260m, celui de la Loire de 160 m.
Ce phénomène repose sur deux facteurs principaux: montée progressive du niveau des mers (+ érosions sporadiques lors des grandes tempêtes), et amenuisement de l’ensablement par moindre apport d’alluvions par les fleuves (fonte des glaciers et utilisation massive des sables fluviaux).
Les solutions: aménagement des dunes et végétalisation des côtes fragiles (déjà en cours), mise en place de brise-lames, d’épis et de structure de soutènement (en cours, à des prix exhorbitants)… ou tout simplement “laisser faire la Nature” et reloger les habitants vers l’intérieur des terres, ce qui est inimaginable en régions touristiques.
Une bonne partie du littoral n’est déjà plus “assurable”. Alors qu’est ce qu’on fait ?