Intérêt nutritionnel des plantes sauvages #2: les transmutations biologiques.

Comment comprendre que ces plantes sauvages présentent des compositions minérales très éloignées du substrat de leur sol ? Il faut alors suivre les travaux de Louis Kervran, et envisager des transmutations (ou synthèses) biologiques.

Frittage de silicium et de carbone pour donner du calcium. D’où l’intérêt de la prêle, riche en silicium, pour recalcifier des organismes .


Cet article prend la suite du précédent: leçon de diététique appliquée aux plantes sauvages.

La théorie de Kervran sur les transmutations biologiques a permis d’expliquer un grand nombre de phénomènes dits aberrants. Par exemple, on sait depuis très longtemps que la prêle est une plante qui favorise grandement la recalcification.

Les Romains l’utilisaient pour traiter les fractures osseuses. Or la prêle ne contient pratiquement pas de calcium. Elle est cependant très riche en silicium organique. C’est ce silicium qui est transformé en calcium dans l’organisme, comme Kervran l’a démontré. La réaction est la suivante : Si + C = Ca.

Equisetum arvense … bourrée de silicium, mais génératrice de calcium dans vos organismes.

Personne ne pouvait expliquer pourquoi la prêle est recalcifiant. Avec la théorie de Kervran, l’explication est fournie. Ce phénomène n’est donc plus considéré comme étant aberrant! Kervran a également pu expliquer pourquoi la pratique de la jachère redonne aux sols leur richesse minéralogique. Il a expliqué aussi pourquoi on voit des pâquerettes apparaître sur des gazons dont le sol est plus ou moins épuisé en calcium. Or les pâquerettes sont riches en chaux (carbonate de calcium). D’où tirent-elles ce calcium? Pas du sol puisqu’il en contient très peu lorsque les pâquerettes apparaissent. Ces plantes transmutent donc un autre élément en calcium.

Pour comprendre les transmutations biologiques, il faut en expliquer le fonctionnement. Les transmutations répondent à des règles précises, énoncées par Kervran. Ces règles sont faciles à comprendre. On en compte cinq.

1.     Les transmutations biologiques se font avec équilibre exact des masses atomiques.

2.      Elles se font aussi avec équilibre du nombre des électrons.

3.      Elles impliquent des déplacements (en plus ou en moins) de l’hydrogène (H), de l’oxygène (O), du carbone (C) ou du lithium (Li)

.4.      Elles se font à partir d’éléments naturels stables pour aboutir à d’autres éléments naturels stables.

5.      Elles se réalisent à faible énergie et impliquent la présence d’enzymes spécifiques: il s’agit bien d’un phénomène biologique, spécifique du Vivant.

L’effet Kervran ou autrement dit la transmutation ou fusion froide est observée partout dans la nature :

Lorsqu’une terre est fortement carencée, elle va favoriser la pousse de certaines plantes qui vont transmuter les élément présents en éléments nécessaires pour un rééquilibrage de celle-ci. Les « mauvaises herbes » signalent ainsi par leur présence une ou des carences minérales et métalliques d’éléments de la terre de culture.


Ce processus d’équilibre fonctionnerait par l’apport des éléments chimiques de la plante sous la forme d’humus. Cette restitution à la terre étant trop longue (une année), on peut alors la remplacer immédiatement par une formule très rapprochée de celle de la plante et cela donne d’étonnants résultats : mauvaises herbe qui repousse plus après le désherbage et rendement considérablement augmenté pour la culture suivante qui est exempte de maladies et de parasites.
L’apparition des liserons : particulièrement difficiles à faire disparaître. L’analyse chimique du liseron permet de découvrir une énorme teneur en bore, donc une carence du terrain en bore. Le liseron synthétiserait le bore à partir d’autres éléments encore en abondance dans le terrain et l’apporterait en fumure à ce même terrain une fois composté.
Il suffira pour s’en débarrasser de procéder à un arrosage ou à un épandage sur le terrain, après l’avoir labouré ou désherbé grossièrement, d’une solution d’acide borique.

Cette loi ou ce principe est généralisé : ainsi la Pâquerette signale un terrain ruiné, une carence en chaux, potasse, phosphore et azote. Le mouron signale une carence en carbone, bore, zinc ; le laiteron : carence en azote ; le séneçon : carence en chaux et potasse ; le pain de coucou : carence en azote et cobalt ; l’ortie : carence en fer, manganèse et cobalt, etc. La restitution des éléments carencés fait disparaître la plante « signal » (mauvaise herbe) et est en même temps un apport d’éléments nutritifs et fertilisants qui renforcent la vitalité des plantes et les immunisent contre les maladies et parasites pour les cultures qui suivront en tenant naturellement compte des assolements.

Pour des connaissances approfondies sur les travaux de Kervran, le mieux est de visiter le blog quanteaum , vous en sortirez avec une autre idée de la chimie organique ….