Le Comité international olympique (CIO) vient de publier un nouveau cadre qui remet en question le règlement concernant les niveaux d’hormones pour les athlètes transexuels de sexe masculin participant à des sports féminins.
Le nouveau cadre, intitulé “Cadre du CIO sur l’équité, l’inclusion et la non-discrimination sur la base de l’identité de genre et des variations sexuelles”, stipule que “toute personne a le droit de pratiquer un sport sans discrimination et d’une manière qui respecte sa santé, sa sécurité , et la dignité.”
“Les athlètes ne devraient pas être considérés comme ayant un avantage compétitif injuste ou disproportionné en raison de leurs variations sexuelles, de leur apparence physique et/ou de leur statut de transgenre”, indique le rapport.
Ce nouveau texte renverse la position antérieure du comité sur les athlètes transgenres. Il indiquait auparavant que les athlètes féminines n’étaient autorisées à concourir que si leur taux de testostérone était inférieur à un certain seuil 12 mois avant les Jeux.
Dans le nouveau cadre, les tests sexuels pour vérifier le sexe d’un athlète sont considérés comme « irrespectueux » et « potentiellement nocifs » et « un examen physique invasif ».
De ce fait, les règles assouplies pourraient transformer les athlètes trans de sexe masculin en stars du sport féminin d’élite. Le Sports Councils Equality Group a récemment découvert que les athlètes trans nés de sexe masculin avaient un avantage évident sur les athlètes authentiquement féminines. Selon le rapport, “les femmes transgenres sont en moyenne susceptibles de profiter d’un avantage en termes de physique, d’endurance et de force”.
Pendant les Jeux olympiques de Tokyo, ce fut le problème lorsque l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard, la première athlète ouvertement transgenre, a participé aux Jeux. Hubbard a été éliminée de la compétition féminine d’haltérophilie des poids super lourds. Ce ne serait plus le cas désormais.
Ce questionnement sur le « vrai sexe » des athlètes des compétitions féminines se retrouve dans de multiples sports, en dehors du cadre olympique. Pour exemple cette plainte de la fédération jordanienne de football féminin, à l’encontre de la gardienne de but de l’équipe iranienne, et demandant une expertise hormonale de cette joueuse.
Cette tendance au transexualisme, avec la capacité physique supérieure des athlètes transgenres, pose un réel problème, une « guerre des sexes » au sein du monde sportif féminin.
Dans un autre domaine, un autre motif de débat aux USA agite les milieux carcéraux: il apparait que de nombreux condamnés “XY” prennent des hormones pour se déclarer transgenres, et se faire alors accueillir dans des prisons pour femmes. Et là, violences et viols à un rythmes jusque là inconnu …