Les carences dues aux médicaments

On connaît les “effets secondaires” dus aux traitements médicaux, ils sont répertoriés sur une (longue) liste accompagnant chaque remède. Mais on le sait moins, les traitements allopathiques entrainent des carences en nutriments (vitamines, minéraux) qui, à terme, peuvent être aussi graves que la maladie soignée.

Aujourd’hui, la grande majorité de la population de plus de 50 ans reçoit quotidiennement des traitements médicamenteux, et de nombreux troubles ou désagréments apparaissent, du fait de déficits dont ils sont la cause.

Il existe bien sûr d’autres causes à nos déficits, notamment un état carentiel latent causé par notre alimentation de type industriel. Mais aussile stress permanent auquel nous sommes confrontés (pollution chimique, bruit, brouillard électromagnétique).

D’autres causes de carences reposent sur une malabsorption intestinale, qui est relativement fréquente, et qui est liée à:

  • des intolérances alimentaires
  • une altération du microbiote
  • une surcharge en toxiques (glyphosate, métaux lourds).
  • un intestin “perméable”, avec toutes les causes qui en sont responsables.

Ces carences sont généralement identifiées et entrainent une consommation de nutriments de type “complément alimentaire” (c’est le terme légal qui est un fourre-tout). Et c’est là que des ennuis peuvent empirer, car une majorité de ces compléments alimentaires sont des “produits morts”, sous une forme moléculaire non adaptée à leur absorption ou à leur utilisation par l’organisme. Pire, ils peuvent s’accumuler inutilement dans des organes et s’ajouter à des dépôts pathologiques.

Car toute complémentation réalisée à partir d’éléments non organiques n’est pas directement absorbable et nécessite la mise en marche de mécanismes d’absorption (ligands) par les cellules intestinales.

Un exemple simple: les sels minéraux des eaux de boisson en bouteille ne sont pas absorbables. Ils l’étaient au griffon de la source (crénothérapie, cures thermales) du fait de leur dynamisation lors du parcours souterrain, mais perdent cette énergie vibratoire au bout de quelques heures après l’embouteillage. Consommer une eau “riche en calcium” … suivez mon regard, n’apportera pas un calcium absorbable pour l’organisme. Au mieux, ces “nutriments” peuvent être récupérés par le microbiote, qui se charge de les “vivifier, en les accolant à une molécule qui elle, sera absorbée par les cellules intestinales, et , plus loin, dans les tissus en carence.

Les nutriments en carence seront efficaces, soit via une alimentation choisie, saine, avec une cuisson raisonnée, soit avec des compléments alimentaires dont la biodisponibilité est prouvée.

Revenons aux traitements allopathiques, et des carences induites chez les malades.

Dans son ouvrage “Médicaments et carences”, le Dr Paya a répertorié par familles pharmacologique, les principales molécules employées, ainsi que les carences qui en résultent lors de traitements à long terme. Comme pour les perturbateurs endocriniens, on ne dispose de ces listes d’effets que pour une action thérapeutique d’une seule molécule. Mais il s’y ajoute un “effetcocktail” dont on ne connait pas le périmêtre, et qui est spécifique à chaque malade …

Si l’ouvrage est exhaustif, nous n’allons pas ici le piller et en reproduire toute la teneur.

Nous allons ici citer les actions carentielles de quelques molécules d’usage très courant, et qui parfois sont utilisées de concert chez un même malade …

Anti-acides (Tagamet, Azantac, Mopral, etc)

Déficits en acide folique, cuivre, calcium, vit A, vitD, magnésium. D’où anémies, troubles hormonaux, troubles des métabolismes osseux et cérébraux.

Antibiotiques

Il existe sept classes d’antibiotiques, aux effets pharmacologiques très différents. Si l’on se limite au clamoxyl, qui est le plus employé (à 90%, comme remède de première intention), il provoque des carences en vitK, en biotine, en thiamine, et en L-leucine.

Anti-épileptiques

Le déficits sont divers, selon les molécules des soins: calcium, acide folique et vitD pour le phénobarbital, également L-carnitine, cuivre zinc et selenium pour l’acide valproïque.

Antidiabétiques

Si l’insuline n’agit que sur le métabolisme des sucres, la metformine entraine des soucis de vitB9 et de vit B12, faciles à corriger.

Antidépresseurs

Normalement limités à quelques semaines de traitement, ils ont en fait utilisés à long cours. D’où leur dangerosité en terme de carences.

Pour la fluoxétine, déficits en sodium, potassium et mélatonine, pour la paroxétine, déficits en magnésium, vitD et vit B9.

Anti-inflammatoires

Pour l’aspirine (qui soigne aussi da fluidité sanguine), on note un net déficit en acide folique, en fer, en vit C et en vit E .

Pour les corticoïdes utilisés au long gours, c’est une avalanche de déficits qui sont observés: calcium, magnésium, mélatonine, B12, vit C, vit K …etc

Dans l’ouvrage du Dr Paya, on peut recueillir les effets carentiels de l’ensemble des médicaments , dans l’essentiel des classes thérapeutiques, y compris les anti-tumoraux (les plus violents), les anti-parkinsonniens, les contraceptifs, les diurétiques, les hypotenseurs, etc …

Quand on a connaissance des carences putatives en fonction des traitements, on peut avec son médecin traitant contrôler via une prise de sang ses valeurs sanguines correspondantes. Et selon les résultats, mettre en route un traitement de compléments adapté.

Avec donc un régime alimentaire plus affuté, avec un choix particulier de l’origine, du mode de conservation, puis de cuisson avant l’assiette …

Le Dr Paya préconise une palette de compléments dont l’éventail des ressources et très large. En particulier le plasma de Quinton, vieux remède toujours d’actualité, ou les ampoules de SynerTonus, (laboratoire SynerJ-Health) qui en plus de l’eau de mer (78 éléments minéraux), contient des extraits de l’algue Aphanizomenon, qui apporte un fort contingent de molécules biodisponibles.

Jean-Yves Gauchet

L’ouvrage du Dr Paya est disponible directement:  Tel +33387875186