Reconnus par le sens populaire, les coupeurs de feu sont peu à peu approchés et “utilisés” dans les cliniques et les hopitaux … sous condition de discrétion et de bénévolat …
Certains de nous possèderaient un don singulier: le pouvoir, en cas de brûlure on de zona, de réduire la douleur, voire de la supprimer, et de faciliter la cicatrisation, et même d’interrompre les hémorragies; pour eux-mêmes, et pour les tiers.
Même à distance ? Le patient est (ou pourrait) être apaisé par une visite, un simple contact téléphonique, voire dans l’ignorance qu’un coupeur de feu prend soin de lui (et alors, aucun recours à l’effet placebo…).
Si les brûlures au premier et au second degré sont douloureuses, au troisième les terminaisons nerveuses étant détruites, la douleur n’est plus ressentie.
Ce don serait transmis par un vieux coupeur de feu, femme ou homme, à un-e plus jeune censé-e le mériter, ou en disposant déjà, mais sans le savoir.
Leur intervention serait bénévole, et ils n’interféreraient jamais dans le traitement médical, comme la prise d’analgésiques ou d’anti-infectieux.
Reconnus et réputés dans les campagnes, à moindre renommée dans les villes, les coupeurs de feu sont peu à peu intégrés dans le domaine hospitalier. En 2007, Nicolat Perret a consacré sa thèse de médecine à la “place des coupeurs de feu dans la prise en charge ambulatoire et hospitalière des brûlures en Haute Savoie”.
Les coupeurs d feu interrogés à l’occasion de cette thèse ont été: un aide-soignant, une employée de banque, un agent administratif de l’hopital, un magnétiseur, un plâtrier, un agriculteur, un routier, un musicien, une vendeuse de prêt-à-porter, une infirmière … et un médecin. Ils fonctionnent à la demande et sous le contrôle de médecin, et à titre bénévole.
Ils ont “avoué” n’avoir aucune idée du processus sous-jacent à leur activité.
Si après l’intervention d’un coupeur de feu, un quart des soignants des services d’urgence a constaté un soulagement effectif des patients, on constate un taux de “satisfaction” supérieur à 60% chez les patients eux-mêmes (biais dans les questions de l’interrogatoire?).
Les résultats sont plus mitigés concernant l’amélioration de la cicatrisation (environ 25% de réelle amélioration. Mais on n’est pas là dans le ressenti, mais dans l’observation objective).
Quoi qu’il en soit, 60% des soignants contactés souhaitent que les services d’urgence collaborent avec un coupeur de feu en cas de brûlure. Et même pour 20% d’entre eux, cette coopération est indispensable.
Pour approfondir le sujet des coupeurs de feu: le grimoire unniversel.net