Papillons et chenilles ont la même mémoire…

Quand une chenille se transforme en papillon, les modifications tissulaires sont telles qu’il est difficile de croire qu’ils appartiennent à la même espèce, qu’ils partagent les mêmes chromosomes …

Pourtant, même si leur carapace de chitine si bien organisée, avec ces ailes fabuleuses d’ingéniosités aérodynamiques et optiques, n’a rien à voir avec la « mollusquitude » de son état de chenille, même si le régime alimentaire nouveau implique des trompes souples et élégantes plutôt que ces mâchoires broyeuses précédentes, hé bien ces papillons gardent des souvenirs de quand ils étaient tout mous …

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L’hydrogène natif …l’oublié.

On l’avait oublié … parce qu’on ne l’avait pas cherché ….

Le pétrole classique est derrière nous, et la curiosité nous a poussé vers des hydrocarbures « exotiques », aux origines organiques prouvées (nos pétroles et gaz de schiste, bingo, il y en a partout, mais attention à la dégringolade …), aux gaz légers comme le méthane (il y en a partout, dans le permafrost ou sous les océans, mais on ne sait pas l’exploiter), et puis on re-découvre maintenant les potentialités gigantesques d’une production continue d’hydrogène dans des sous-sols sur tous les continents.

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Et si on se remettait à jardiner ?

Ce virus ravageur nous montre à quel point on s’est laissé aller à la facilité dans nos approvisionnements essentiels…

Untitled, 4/15/04, 11:50 AM, 8C, 6682×10100 (162+488), 100%, A.I. Basic, 1/60 s, R84.0, G77.7, B95.0

Il y a eu des précédents avec les guerres mondiales, au cours desquelles l’essentiel des ressources était destiné aux armées. Aux civils de se débrouiller pour développer un jardin familial à la bonne saison, et à engranger des conserves pour l’hiver …

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Rafflesia Arnoldii, une plante au comportement de champignon

Une fleur ? Un champignon ? en tous cas quelle odeur épouvantable!

       Nous sommes en 1818, dans les forêts du sud de l’Indonésie. Le botaniste britannique Joseph Arnold, membre d’une expédition conduite par sir Thomas Raffles (qui, entre autres, abolira l’esclavage à java et fondera Singapour), suit un de ses guides qui a été attiré par une odeur pestilentielle qui, sans nul doute, allait le conduire au cadavre décomposé de quelque animal. Au lieu de la charogne escomptée, ils découvrent une fleur gigantesque, de près d’un mètre de diamètre, environnée d’une nuée de mouches, elles aussi alléchées par l’odeur. Arnold baptise cette trouvaille d’après le nom du chef de l’expédition : la première des Rafflesias vient d’être découverte. L’étude de sa biologie allait révéler bien d‘autres surprises que la talle exceptionnelle de sa fleur, et montrer à quel point le vivant est plastique, faisant fi des classifications humaines même les plus évidentes…

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Comment la peau “ressent”notre environnement.

La peau des mammifères, y compris la nôtre, contient de nombreux récepteurs sensoriels  qui leur procure une capacité à percevoir toutes sortes d’informations d’origine externe,  mécaniques (caresse, contact, pression, choc), thermiques (froid, chaleur), chimiques (acidité) ou vibratoires,  mais aussi d’origine interne (étirements du pelage, tension des muscles cutanés).

Chaque modèle de récepteur est adapté à un type d’action extérieure (thermique, mécanique, chimique, vibratoire …)

Ces récepteurs sont des dendrites (extrémités de neurones) modifiées pour percevoir un certain type d’information, grâce à une adaptation locale (capsules de différents modèles) du tissu conjonctif du derme.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Seconde partie.

  2 – GÉRER LA FORÊT AUTREMENT 

La forêt était traditionnellement une activité agricole pure: le bois, selon les essences, était dévolu aux constructions, à l’ameublement, ou bien à la transformation en pâte à papier.

Désormais, plusieurs facteurs font que plus rien ne sera comma avant:

– deux tempêtes successives ont mis au sol brutalement la production de dix ans de bois, qui en mauvais état ( bois fendus, parasites) se vend plutôt mal.

– la Commission européenne s’est engagée sur la règle des trois vingt: 20% de diminution du rejet de GES en 2002, 20% de la production énergétique de l’Union sous forme renouvelable, dont  20% de biocarburants pour la consommation des véhicules.

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Changement climatique: comment vont évoluer nos forêts ? Première partie.

1 – LES FORÊTS, ÉTAT DES LIEUX

L’évolution actuelle du climat (réchauffement , violences atmosphériques) modifie le fonctionnement des différents types d’arbres, et de l’écosystème forestier en général.

Certains effets ( température, taux de CO2) sont bénéfiques, d’autres (sécheresse, variations extrèmes) nettement néfastes.

Sur les humeurs de la Nature, on ne peut rien …

Par une meilleure connaissance des capacités de végétaux sans cesse améliorés, on peut entrevoir les impacts à venir, les peuplements les plus judicieux, les méthodes d’exploitation les plus adaptées. Enfin on l’a compris: c’est à l’homme de s’adapter …

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L’eau, c’est la vie …

Dès qu’on parle biochimie, on ne peut qu’évoquer l’eau comme constituant, vecteur et organisateur primordial de tout le vivant. N’oublions pas que si nous sommes globalement composés à 70% d’eau en terme de masse, ce chiffre atteint 99% en nombre de molécules: une seule molécule sur cent n’est pas de l’eau!
Et l’on va bien sûr retrouver l’eau à la fois sous sa forme de matière, sous son aspect énergétique, et (grands mystères de l’eau depuis toujours!) dans ses capacités informatives à la fois locales, mais aussi globales.

Le nostoc, une algue verte, met en route dans l’eau l’ère des organismes pluricellulaires.

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les forêts et notre eau potable

Les pollutions qui touchent les grandes réserves de notre eau potable sont essentiellement d’origine agricole, et de gros efforts sont à mener pour diminuer ces effluents.

Mais au sein des bassins d’alimentation, des zones permettent naturellement des captages d’une eau pure et abondante: les forêts. Avec des variations selon la saison, les essences sylvestres, et le mode de gestion de ces forêts.

Les captages d’eau en zone forestière permettent d’obtenir des eaux potable ne nécessitant pas de traitement, donc avec un coût de fonctionnement 20 à 50 fois moins élevé que dans des zones agricoles, ou bien par le traitement d’eaux de rivières.

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Masques, gants, emballages, des montagnes de déchets dangereux.

Avec cette infection généralisée, on consomme des dizaines de tonnes … de consommables, juste ce qu’on voulait éluder ou réduire dans un élan pseudo responsable … à partir du moment où la Chine , l’Inde et l’Afrique se sont mis à refuser de récupérer tous nos déchets. Oui, on allait dans le bon sens, pris en otages par une culpabilité essentiellement due aux images de tortues asphyxiées par des sacs plastique.

Et maintenant ? Maintenant, ça déborde et c’est réellement souillé. Les employés du ramassage matinal de nos déchets font leur boulot. Heureusement, on consomme nettement moins de produits à forte accumulation d’emballage et de cartonnage, ce qui fait que les poubelles ne débordent pas (je parle pour Toulouse).

Mais ensuite, dans les centres de tri , c’est l’engorgement: on ne peut plus se permettre de trier toutes ces matières dangereuses. Donc on va tout brûler, à un rythme jusqu’ici maitrisé, mais pour combien de temps ?

Angelina Viva