En fait, toutes les cellules d’un individu ont strictement le même ADN, et on s’appuie là-dessus pour en caractériser cet individu. C’est un peu léger. D’autant que dans chaque tissu des dizaines de types différents cohabitent, et pour chaque type une fonction biologique différente. Et l’est bien par les ARN qu’on peut en comprendre les subtilités du fonctionnement.
La présence dans les intestins d’un réseau considérable de cellules nerveuses a focalisé les travaux sur les neurones entériques. Mais comme dans le tissu cérébral, les neurones ne sont rien sans leurs compagnes gliales.
On a segmenté les mémoires selon leur origine, leur contenu, leur utilité, mais reste à déterminer sur quoi repose cette capacité de savoir et de souvenir. Jean-Paul Tassin, neurobiologiste, avance le concept de “bassin attracteur”.
On a mis en évidence chez ces organismes on ne peut plus simples et archaïques, des relations intercellulaires en complètes phases avec les fonctionnements de nos organes bien plus élaborés. Y compris les relations entre fonctions nerveuses et digestives.
Le rire est une énigme scientifique, d’autant qu’il y a toutes sortes de rires, correspondant à des critères qu’on ira jusqu’à encadrer par la morale (“on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui”…). Nous détaillons ici le point de vue d’un neurobiologiste.
Depuis la méduse jusqu’aux petits génies humains, comment un simple assemblage de neurones s’est transformé en un complexe auto-régulé aux ressources infinies.
La “mémoire” des organismes très primitifs (type méduse) est en fait un arc réflexe. Des circuits de quelques cellules spécialisées, plus excitables et plus ramifiées, qui relient des récepteurs (cellules ciliées) à des cellules réactives (musculaires ou toxiques).
Les ocelles (“yeux”) suivent le pourtour de la corolle, tout comme les cellules sensibles (futurs neurones)
L’évolution du “système nerveux” a été marqué par une multiplication des cellules sensorielles (oculaires, gustatives, tactiles, chimiques, électriques) et une densification des désormais neurones dans la partie céphalique où se trouve également la bouche et les ocelles .