Pourquoi le vaccin russe Sputnik est sur une bonne voie.

L’annonce du développement rapide de ce vaccin a été plutôt fraîchement accueillie: précipitation, manque de précautions et d’éthique, valeur inconnue des immunologistes concernés … et grosse jalousie des Big Labs qui voient se dissoudre les milliards convenus avec l’OMS et les états … Mais si ce vaccin était justement sur la bonne piste ?

Le pompon, ça été le fait que la fifille Poutine junior se soit déjà faite vacciner … Là, ça sent l’arnaque à plein nez …

Mais il faudrait tout de même savoir de quoi on parle .

Ne pas oublier, par exemple, que l’Impératrice Catherine II en 1768 se faisait déjà vacciner contre la variole, qu’en 1882, Dimiti Ivanovski découvrait le virus végétal de la mosaïque du tabac, ou encore qu’en 1886, s’ouvrait en Russie le second centre de vaccination contre la rage.

Depuis, les biologistes russes ont perpétué cette faculté de développer, avec de petits moyens, des pistes innovantes souvent moquées en Occident. Pour mémoire les soins par auto-hémothérapie, les thérapies à base de jeûne, ou encore les pratiques utilisant les bactériophages.

Concernant ce vaccin Sputnik (clin d’oeil malicieux aux succès russes lors des débuts de la conquête spatiale), il est actuellement développé par l’institut Gamaleïa selon une technique déjà mise en oeuvre sur le virus Ebola.

Le principe; on va se servir d’un virus qu’on connait bien (adénovirus du rhume), qu’on va débarrasser de ses gènes pathogènes, mais qu’on va “charger” avec des gènes du corona covid, correspondant aux protéines de surface du méchant Covid.

Injecté à une personne saine, ce virus transformé va (en tous cas c’est ce qui est prévu) provoquer un sursaut immunitaire, donc une protection anti covid, mais aussi anti-l’adénovirus-de-transport.

Pour établir une bonne immunité, il est dans les normes de faire un “rappel”, une seconde injection.

Mais, et c’est là toute l’astuce, et pour éviter de provoquer une immunité inutile contre l’anénovirus de transport, les russes ont concocté ce second vaccin avec un autre adénovirus, aux qualités antigéniques différentes du premier, mais avec tout de même les gènes du covid pour renforcer cette immunité anticovid.

À l’aide de cette approche à deux vecteurs, le Centre Gamaleïa a auparavant développé et enregistré un vaccin contre la fièvre Ebola. Celui-ci a été utilisé sur plusieurs milliers de personnes au cours des dernières années, créant une plateforme de vaccins éprouvée. 

Pour l’instant, on n’en connait pas plus, mais on peut penser que les russes ont en main une technique éprouvée, avec en face tout le coté aléatoire des réactions violentes de nos organismes face au covid, même muselé au sein d’un vaccin très contrôlé.

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