Ce sera de mémoire terrienne la plus massive expérimentation biologique concernant l’Homme, sur plusieurs milliards d’individus en quelques mois. Un arn (le même pour tout le monde) afin de guider la réponse immunitaire. Un magnifique raccourci thérapeutique, plein de promesses. Mais aussi plein de questions.
Il fallait sans doute accélérer la mise en place d’une protection immunitaire généralisée afin d’atteindre la fameuse “immunité de harde” (toujours plus élégant que “immunité de troupeau”…) favorable pour toute l’humanité.
Fantastique opportunité pour tous les labos de la terre: pouvoir, tout en étant largement subventionnés, développer des candidats vaccins le plus vite possible, en s’affranchissant des lourdeurs coûteuses en temps et argent de la recherche éthiquement correcte. D’un coup, l’éthique change de camp, ce sont les précautionneux qui sont montrés du doigt.
Mise à jour au 30 décembre 2021: le mal est fait ….
Et de fait, on assiste à des révolutions pharmacologiques, dont ces fameux vaccins à arn.
Pour résumer cette technique de vaccin à arn, on injecte dans le muscle un “mode d’emploi” pour que notre système immunitaire produise les protéines caractéristiques du virus à contrer, et on se sert de la machinerie cellulaire (comme le ferait le virus) pour produire, non pas du virus, mais la protéine spike sur laquelle on compte pour alerter et muscler notre immunité.
Dans la récente parution des “Défis du CEA”, la revue du Commissariat à l’Energie Atomique (dont les travaux de recherche intègrent bien des domaines médicaux) a présenté un résumé de synthèse sur la vaccination via l’arn …. Article bien documenté et facile à suivre… Mais dans l’argumentaire avancé, il y a deux gros détails qui font chipoter …
1- il est annoncé que les capsules lipidiques contenant l’arn sont ingérées par les cellules dendritiques et les macrophages du système immunitaire. C’est vrai, c’est bien le but de la manoeuvre, mais n’oublions pas que ces capsules sont injectées en intra-musculaire, donc dans un lacis de myocytes, de cellules fibreuses, de cellules endothéliales de vaisseaux, etc…. En fait, ces vésicules contenant l’arn peuvent s’intégrer à bon nombre de cellules, en plus des cellules de l’immunité. Ces cellules ont toutes des ribosomes, et peuvent toutes produire du spike dans le muscle, et le disséminer dans l’organisme. Or, le Spike est une protéine étrangère, donc possibilité d’intolérance.
Et puis dans le muscle récepteur du vaccin, il peut y avoir des bactéries (en particulier lors de maladies inflammatoires chroniques). Les bactéries sont très actives pour échanger des acides nucléiques entre elles, et là, avec cet arn baladeur, elles peuvent s’en imprégner et via leurs ribosomes, produire du spike dans tout l’organisme.
2- il est annoncé qu’après avoir lancé la fabrication du spike, l’arn est rapidement détruit”. Non, pas forcément détruit, il peut être simplement délabré, et rester “en service” avec une ligne de codons modifiée, de quoi fabriquer au hasard des protéines totalement inattendues.
On a ici deux exemples d’ “à peu près” scientifiques, qui auraient imposé des études plus poussées… si la demande en immunité globaliste n’avait pas été si puissante.
En attendant, on s’aperçoit que l’immense majorité des effets secondaires (y compris une mortalité inattendue) est le fait des deux vaccins à arn.
Jean-Yves Gauchet