Système parasympathique, nerf
vague et substances amères.
Que vient faire cette particularité nerveuse dans cet ouvrage sur les molécules amères ? De fait, les chercheurs en neurologie et les diététiciens fonctionnent dans des mondes séparés. Hé bien dans cet article, nous allons réunir leurs savoirs …
Un exemple: l’abeille butineuse ne fait que frôler le calice d’une fleur bien offerte: les grains de pollen vont se détacher sponatément pour rejoindre l’insecte, par simple effet électrostatique. Explications.
Ces récepteurs d’amertume ont une fonction de reconnaissance gustative sur la langue, mais se retrouvent dans tout l’organisme avec des rôles spécifiques, de type nerveux ou bien immunitaires.
La longue histoire des récepteurs de goût; ou là encore, la fonction crée l’organe … L’organisme s’adapte en permanence à ses besoins. Par voie génique ou épigénétique…
Cette saveur amère, peu appréciée spontanément, est un signal d’alerte pour l’organisme, en bouche bien sûr, mais également dans tout le corps où des récepteurs spécifiques détectent les molécules amères, et mettent en route des réactions de défense et de modulation immunitaire. Une saveur qui protège notre santé !
Depuis quelques années, les laboratoires de recherche se passionnent pour les substances amères (des centaines de molécules, essentiellement issues de plantes), leur place dans la phylogénie des végétaux, leur rôle dans la co-évolution plantes/animaux, dans notre propre historique alimentaire, enfin dans les effets bénéfiques qu’on peut en attendre.
C’est passionnant et prometteur. Je vous promets une quinzaine de billets sur ce sujet. Bienvenue dans les prémices de l’amérothérapie.
Face aux affres du vieillissement, la mémoire musicale résiste. Mélodies et thèmes musicaux s’ancrent profondément dans notre esprit, même face à des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
Comme de très nombreuses fonctions de l’organisme, l’intensité de la douleur est contrôlée par l’horloge circadienne interne. Elle oscille sur 24 heures avec un pic la nuit et une baisse dans l’après-midi indépendamment de toute stimulation extérieure et du cycle veille-sommeil.
une alimentation de mauvaise qualité entraine des changements dans la structure du cerveau liés à la dépression et à l’anxiété: nouvelles perspectives sur le lien entre ce que nous mangeons et notre bien-être mental.