Avec un dispositif particulier d’électrolyse, le bulgare Yull Brown obtient un mélange gazeux H°, H°, et O° tous monoatomiques. C’est toujours de l’eau, mais une eau extraordinaire, un autre état de la matière.
Sous son nom d’origine Ylya Velbov, cet ingénieur démarre mal dans la vie : comme beaucoup de jeunes bulgares, il est enrôlé de force dans la Wehrmacht, puis libéré en fin de conflit, il est condamné au goulag par les russes, s’enfuit par la Turquie, et émigre en Australie, où il prend le nom définitif de Yull Brown.
Là, il entame une honnête carrière d’ingénieur dans une entreprise de mécanique, puis il monte son propre laboratoire.
Sa première invention : un nouveau détecteur d’armes pour la sécurité des aéroports. Invention trop précoce, c’est un échec.
Brown se tourne alors vers des recherches et suit son intuition dans un domaine négligé par la chimie orthodoxe : l’eau… et le vide !
Lequel vide peut donner lieu grâce à la pression atmosphérique, à une énergie mécanique avec un rendement global de 90%. Donc en fait un moteur à hydrogène (pas à eau, puisqu’on a dépensé de l’énergie pour l’électrolyse), mais sans danger, et avec un excellent rendement. Difficile à faire passer dans les années 70 !
Invention ou mirage, ou carrément escroquerie ?
Je ne connais pas d’escrocs qui tentent le même coup sur vingt ans sans gagner d’argent… Une escroquerie, ça doit rapporter immédiatement, et ensuite, cassos !
Un mirage, une lubie d’inventeur ? Les chinois sont des pragmatiques, ils auaient bien compris la validité de cette manip, sans pour autant lui trouver d’application pratique ?
Il nous faut revenir aux prestations de Brown, à ses arguments, et aux témoignages dignes de foi qui l’ont soutenu.