L’arrêté du 26 mai 2020, qui interdisait aux médecins de ville d’utiliser le plaquénil, vient d’être abrogé en catimini par un arrêté du 10 juillet. On ne peut pas dire que ça intéresse la presse …
Comment un gouvernement qui a eu tout faux dans le domaine des décisions médicales peut se défiler d’une situation dangereuse puisque d’une part une grande majorité des médecins, hôpitaux compris, utilisent le doublé plaquénil/azythromycine (et sont gentiment hors la loi), et d’autre part nous sommes partis pour une maladie à rebonds sur au moins plusieurs saisons, et que les protocoles imposés par un cénacle parisien ont tous montré leur inefficacité, voire leur dangerosité.
Cela va devenir chaud pour ces décisionnaires qu’on ne voit plus guère sur les plateaux…
La solution trouvée est de revenir en arrière, le plus discrètement possible, et de permettre enfin aux médecins d’exercer comme ils l’entendent dans l’intérêt unique du patient, et non pas pour une gloriole hospitalière ou pour des intérêts pharmaceutiques.
C’est donc dans la plus grande discrétion que l’arrêté “Véran” qui devait tordre le cou au plaquénil et à l’azythromycine a été abrogé le 10 juillet, et immédiatement porté au JO le lendemain.
Le texte: « les préparations à base d’hydroxychloroquine ne peuvent être dispensées par les pharmacies d’officine que dans le cadre d’une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie « est donc abrogé.
Maintenant quid du décret du 25 mars complétant celui du 23, en réservant sa prescription aux hôpitaux, dans la mesure où il devient autorisé (sous conditions) partout ?
Jean-Yves Gauchet