Le train modulaire devient soudain très rentable.

C’est un concept tout bête, qui n’a pu s’épanouir qu’avec le développement des satellites GPS, les progrès conjoints de l’IA et des batteries électriques. Ces wagonnets tracteurs autonomes peuvent totalement relancer le ferroviaire.

Si l’on est circonspect concernant les véhicules autonomes sur route, le même principe sur des rails bien balisés devrait poser moins de réticence. Le réseau existe, en bon état ou presque, bien à l’écart des autres voies de transport.

La faiblesse du ferroviaire, c’est sa lourdeur: grosses locos, diversité des types de wagons, personnel dur à gérer sur 24/24 …

En France, nous avons encore un maillage très correct qui est complètement sous utilisé.

Alors il faut suivre de près cette initiative américaine qui consiste à utiliser des wagonnets tracteurs autonomes qui par doublettes, supportent et déplacent des containers sur tout le réseau.

Chaque wagon est alimenté individuellement et peut se diriger vers plusieurs destinations sans s’arrêter en ralentissant et en attendant qu’un aiguillage soit activé. Cette flexibilité supplémentaire signifie également que les opérateurs peuvent charger et décharger des wagons individuels à un rythme beaucoup plus rapide qu’avec un train de marchandises complet, qui doit souvent s’arrêter dans une gare de triage encombrée.

La solution de Parallel System fait appel à des matériaux plus légers et à une conception plus aérodynamique, ce qui la rend plus économe en énergie que les trains de marchandises traditionnels. Une fois attachés, les wagons de la société se poussent les uns contre les autres pour répartir la charge aérodynamique.

Un transbordement rail-route entièrement automatisé

Les wagons de Parallel System ne consomment que 25 % de l’énergie nécessaire à un semi-remorque, indique la société dans son communiqué de presse. Dans le même temps, un wagon Parallel System transportant des conteneurs à deux étages pourra transporter une charge utile de 58 000 kg, soit le double de celle d’un semi-remorque moyen. Chaque wagon aura également une autonomie d’environ 800 km et pourra se recharger complètement en une heure seulement.

Source: Anguille sous roche

Commentaire judicieux d’un lecteur: A voir. Le ferroviaire s’appuie sur la notion de sillons pour assurer la sécurité. Le fret autonome nécessiterait un réseau propre. Mais ce n’est pas impossible avec des gares en nombre limité assurant un dispatching route pour les derniers kms.

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admin1402

Vétérinaire à Toulouse, je gère bénévolement ce blog suite à l'arrêt de parution du journal "paper" Effervesciences" survenue durant la crise covid. Désormais, les infos sont en ligne, gratuietement.