L’offre au grand public par le site ChatGPT pour “se faire la main” dans le domaine de l’intelligence artificielle, a montré que oui, c’était facile d’emploi, mais que non, la fiabilité et la pertinence n’étaient pas au rendez vous.
Il s’annonce une guerre entre les géants du web, sur le terrain de l’intelligence artificielle “à la demande”.
Première escarmouche (et non des moindres): la mise à disposition (temporaire) de ChatGPT (dont Elon Musk et Microsoft sont actionnaires), et on peut dire que ça a déclenché un sacré bazar. Et bien des pitreries (voir + haut) du fait de résultats désopilants à des requêtes fantaisistes.
Puis Microsoft annonce qu’il va s’appuyer sur ChatGPT pour muscler son moteur Bing, concurrent direct de Google.
D’où réponse de Google: la firme de Mountain View a déjà officialisé son nouveau chatbot, baptisé Bard, qui sera intégré à Google Search. Mais Google avance prudemment. Dans un billet de blog, le PDG Sundar Pichai a expliqué que la firme commence à tester Bard avec quelques utilisateurs dignes de confiance, avant de rendre celui-ci plus accessible dans les prochaines semaines.
On attend la réaction de FaceBook, jusqu’ici empétré dans son projet de Métavers qui repose plus sur de la puissance en ligne que de l’intelligence…
Et pendant ce temps, en Chine, le moteur de recherche Baidu montre également ses muscles. Selon Reuters, l’entreprise chinoise finira de tester son projet “Ernie”, comparable à ChatGPT, au mois de mars.
Jean-Yves Gauchet