Les ingénieurs en mécanique des fluides n’ont toujours pas intégré (sauf quelques avant gardistes) la résistance des liquides à circuler dans des conduits rectilignes. Frottements aux revêtements, différences de pression et de température… les fluides se cherchent un chemin bien différent qu’on peut leur aménager … la Nature l’a bien compris, puis des visionnaires comme Tesla ou Schauberger.
De même que des ardillons angulaires permettent à un objet solide de se déplacer dans un sens, mais empêchent de l’enlever, le dispositif désormais connu sous le nom de vanne Tesla utilise une série de boucles pour laisser le fluide s’écouler dans un sens tout en empêchant le contre-courant. Ne comportant aucune pièce mobile, les vannes Tesla sont beaucoup plus résistantes que les clapets anti-retour standard. La conception originale a inspiré de nombreuses imitations, des efforts d’amélioration et des vidéos Youtube expliquant son fonctionnement, mais il semble que ceux-ci n’aient pas saisi toute la portée de ce brevet apparemment simple.
l’écoulement dans un conduit rectiligne conduit, par les frottements, à des turbulences et des courants perturbateurs qui font vibrer les conduits et ralentir le cheminement du fluide.
Si ce phénomène est convenablement géré sur des petits formats (avec par exemple des durites souples ), c’est un facteur limitant, voire un obstacle aux réalisations de grande ampleur, comme les cenrles marémotrices ou les éoliennes.
Avec les vannes Tesla, le fluide concerné est pulsé, convertissant des entrées variables en sorties stables, sans acoups.
Dans un article édité par Nature, il est démontré que (et cela n’étonnera pas celles et ceux qui connaissent le parcours de Tesla!) cette vanne destinée aux fluides est tout à fait comparable aux dispositifs électriques transformant le courant alternatif en courant continu.
Ce savoir-faire concernant les fluides était aussi l’apanage de Victor Schauberger, fin observateur des phénomènes naturels, qui a imaginé et réalisé des chenaux (très grosses gouttières) pour le transport du bois à flanc de montagne. Ces conduits n’étaient jamais rectilignes, mais permettaient de canaliser idéalement les rondins flottés sans jamais heurter les bordures .
On peut dans le même esprit évoquer l’effet Coanda, qui permet de mêler des flux de manière optimale sans faire vibrer la structure de l’appareil, et avec une excellente efficacité mécanique et énergétique. Comme pour ce projet d’aspirateur: