Les chiens de roue

Robustes et obéissants, les chiens ont servi non seulement pour tracter des carrioles, mais aussi comme moteurs avec de nombreuses applications artisanales. Comme pour la roue des hamsters …

Ce chien en trottant active une baratte


Vers la fin du XIXème siècle et au début du XXème, de nombreux artisans utilisaient des chiens pour actionner des roues et ainsi faire fonctionner économiquement certaines machines.

A l’extrémité de l’axe central de la roue était fixé un dispositif de manivelle ou excentrique qui transformait le mouvement rotatif de la roue en un va-et-vient.

Les chiens, généralement de taille moyenne, étaient installés dans la roue et trottaient pour la faire tourner. En moyenne, un chien de 30 kg avec une “vitesse” de 6 km/h, fournissait une puissance de 135 watts.

Roue pour chien dans un atelier de coutellerie (musée de Nogent)

L’activité de la roue à chien se rencontrait le plus souvent chez les forgerons, qui utilisaient un système de soufflet pour maintenir les foyers. La soufflerie était donc actionnée par la roue avec deux chiens en alternance.

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Similaires à la roue, il existait des tapis roulants pour chiens, sur lesquels étaient fixés un système d’engrenage pour actionner l’outil. Cela fonctionnait particulièrement bien pour les barattes à beurre, mais également pour le tri du grain ou pour les machines de couture.

Tourne broche domestique actionnée par un chien. Le chat, lui, se contente de regarder