Aujourd’hui, manger sainement et « allégé » est le leitmotiv de toutes les tendances culinaires des sociétés dites occidentales. Par exemple le régime « Paléo » prône une alimentation à base de fruits, de légumes, d’oléagineux et de viande maigre – loin de la réalité archéologique. Dans le passé, durant des centaines de millénaires, nos ancêtres se sont en effet délectés… de graisse !
En étudiant le métabolisme des écureuils en phase d’hibernation, on observe une montée en régime de bactéries intestinales qui organisent un nouveau métabolisme d’économie et de survie. Découverte fondamentale qui pourrait modifier notre approche de la sarcopénie de nos séniors.
Les arbres fruitiers, en particulier les pommiers, demandent jusqu’à 25 traitements phytosanitaires par an. Le passage de moutons au pied des arbres permet de diviser par quatre l’utilisation de ces poisons, avec pour suite logique du passage à une production « bio » au bout de deux ans. Pour l’exploitant, c’est un quasi changement de métier. Avec de multiples satisfactions.
Les tortues marines sont en grand danger, dans un premier temps à cause de l’engouement mondial pour la “turtle soup”, puis maintenant à cause des déchets plastiques, enfin du fait de la raréfaction des plages accueillantes pour leur reproduction.
Avec une population en baisse de 40% en 10 ans, le chardonneret est victime de l’appauvrissement de ses ressources naturelles (moins de praires, moins de graines sauvages), mais aussi d’un trafic important sur les deux rives de la Méditerranée.
Les reptiles qui affectionnent la chaleur, sont très mal armés pour affronter des changements brutaux de température. Alors que les lézards et les serpents paient déjà un lourd tribut au réchauffement climatique, une espèce commune de gecko, la Tarente de Maurétanie, semble être en pleine expansion. Comment comprendre ce phénomène ? Pour cela, il faut localiser et compter le geckos. Vous en êtes?
Les pieuvres sont des prédateurs diurnes qui cessent leur activité le soir. Leurs téguments sont sans cesse en modification de couleur et de texture. Ce comportement peut relever du signalement (communication entre individus, c’est particulièrement le cas lors des périodes de frai pour les mêmes comme pour les femelles).
Mais dans la plupart des cas, il s’agit d’un réflexe de camouflage pour leurrer soit un prédateur, soit une proie. De par leur tégument surchargé
en cellules spécialisées, les pieuvres peuvent se transformer à la volée en
bloc de corail, en éponge ou en banc de sable. Avec la couleur adéquate et la
texture correspondante.
Ces modifications
tégumentaires reposent sur trois éléments principaux.
1 – concernant la couleur, un système de pigments et de réflecteurs
(quasi miroirs) permet de reconstituer la couleur et l’intensité lumineuse due
l’environnement immédiat. Les pigments,
allant du jaune au rouge, sont situés dans des milliers de saccules situés dans
les strates supérieures de la peau, appelées lipophores., . Au repos, ils
constituent des taches minuscules, mais des petits muscles peuvent écarter ces poches pigmentées et les
couleurs se révèlent de manière à créer des motifs au plus proche des objets
qui l’entourent.
2 – Les cellules réfléchissantes sont de deux types.
A -Celles qui renvoient la lumière qu’elles reçoivent : la peau du mollusque est alors blanche pour une lumière blanche, bleue pour une lumière bleue … l’animal devient quasiment invisible. Encore mieux, certains calmars « allument » sous eux des bactéries luminescentes qui éclairent uniquement vers le bas, ce qui annule les effets d’ombre, l’effacement est parfait !
B – Les secondes sont comme des bulles de savon qui par un phénomène d’irrisation, reflètent des couleurs différentes selon l’angle de vue.
Cette combinaison de couleurs
et de renvoi-miroir permet aux pieuvres de présenter des couleurs et des motifs
sans limite, et en temps réel des
modifications du paysage sous marin.
3 – Les modifications de texture reposent sur la présence active de
muscles cutanée qui peuvent contracter des portions de tégument pour les épaissir ou leur infliger des élevures qui
pourront mimer des végétaux, des
minéraux (galets, récifs), voire même des céphalopodes collègues et néanmoins
concurrents quant on est en chasse ou en période du frai.
N’oublions par un élément supplémentaire de succès pour un camouflage réussi : la posture. De par sa position (allongée au maximum pour « coller » à un banc de sable, ou au contraire contracté et hérissé de cloques pour se mêler à des algues, la pieuvre sait donner à son corps la taille maximum pour impressionner, ou bien jouer l’effacement, quitte à détaler à la seconde où elle estime que sa ruse est éventée.
Une société espagnole met en route une ferme d’élevage de poulpes. Les poulpes ne sont pas des poissons, ce sont des animaux sensibles, dont l’intelligence intrigue les scientifiques. Peut on “produire du poulpe”comme on produit des poulets ?
La consommation des poulpes, essentiellement méditerranéenne, devient mondiale et en augmentation permanente.