La NASH, cette nouvelle maladie que nous préparent les labos

La “maladie du soda”, ça parle mieux que la “stéatohépatite non alcoolique”. Mais c’est tout aussi fumeux!

On a appris l’existence de cette maladie lorsqu’elle a touché Pierre Ménès, célèbre journaliste footbalistique, qui on s’en doute depuis, buvait beaucoup de sodas …

La NASH est la forme la plus sévère de la surcharge du foie en lipides, la stéatose hépatique. Cette stéatose hépatique est très courante et elle accompagne des maladies comme le diabète ou le syndrôme métabolique. La cause est bien connue: malbouffe, grignotage, excés permanent de sucres, en particulier du fructose caché dans les plats industriels. De fait, cette stéatose touche la majorité des obèses.

Si l’inflammation du foie est absente ou minime dans la banale stéatose hépatique, en cas de NASH, une inflammation chronique plus importante peut conduire à la cirrhose, c’est à dire à la destruction du foie.

Ce schéma passe actuellement en boucle dans les médias américains.

Pourtant, en France tout du moins, si la stéatose hépatique est banale, les décès liés à une cirrhose consécutive à une NASH sont si rares qu’ils ne sont pas individualisés dans les causes de décès recensées par l’INSERM.

Continuer la lecture de La NASH, cette nouvelle maladie que nous préparent les labos

Comment notre mémoire s’est développée au cours de l’Evolution

Depuis la méduse jusqu’aux petits génies humains, comment un simple assemblage de neurones s’est transformé en un complexe auto-régulé aux ressources infinies.

La “mémoire” des organismes très primitifs (type méduse) est en fait un arc réflexe. Des circuits de quelques cellules spécialisées, plus excitables et plus ramifiées, qui relient des récepteurs (cellules ciliées) à des cellules réactives (musculaires ou toxiques).

Les ocelles (“yeux”) suivent le pourtour de la corolle, tout comme les cellules sensibles (futurs neurones)

L’évolution du “système nerveux” a été marqué par une multiplication des cellules sensorielles (oculaires, gustatives, tactiles, chimiques, électriques) et une densification des désormais neurones dans la partie céphalique où se trouve également la bouche et les ocelles .

Continuer la lecture de Comment notre mémoire s’est développée au cours de l’Evolution

Comment une cellule agressée se défend …ou se suicide .

Stress, maladie ou vieillesse … autant de causes de dysfonctionnements. La cellule doit décider elle même si elle est réparable ou si elle doit tirer sa révérence.

En cas de désordres sévères dans une cellule (intrusion virale, accumulations toxiques), le premier réflexe cellulaire est de  tenter de réparer les molécules lésées. C’est le rôle des protéines chaperon (HSP) qui regroupent les fragments moléculaires et les enserrent comme un presse-livre afin de les reconstituer. 

En cas d’échec (critères mal compris actuellement), ces déchets décidément  inutiles, voire dangereux, peuvent avoir deux destinées :

Continuer la lecture de Comment une cellule agressée se défend …ou se suicide .

L’hormèse, cette fabuleuse capacité de l’organisme à l’auto-guérison (2)

Jusqu’où pousser le stress pour fortifier l’organisme?

Série de trois articles:

Article précédent: l’hormésis, qu’est ce que c’est ?

l’hormèse, comment ça marche ?

Nous avons évoqué quelques exemples historiques d’actions biologiques qui ne sont pas anodines, puisque utilisant des substances toutes pathogènes. Mais à petites doses et selon des protocoles différents (de la dose vaccinale unique, type fièvre jaune, aux prises répétitives et croissantes de la désensibilisation), on va solliciter l’organisme dans sa capacité naturelle d’autorégulation.

La chaleur, le froid, des mini stress physiques très efficaces

Celle-ci repose sur des effecteurs très différents, depuis les lymphocytes du système immunitaire, jusqu’aux systèmes régulateurs de l’excrétion, de la circulation, ou de l’expression hormonale… en gros, l’organisme fonctionne selon divers schémas très complexes, qui sont coordonnés pour conserver un équilibre physiologique: c’est l’homéostasie.

Continuer la lecture de L’hormèse, cette fabuleuse capacité de l’organisme à l’auto-guérison (2)

L’hormèse (ou hormésis), cette fabuleuse capacité de l’organisme à l’auto-guérison (1)

Jusqu’où pousser le stress pour fortifier l’organisme?

Série de trois articles:

Premier article , l’hormésis, qu’est ce que c’est ?

Schéma bodyssime.com

Le phénomène est connu depuis des siècles: des agressions de faible intensité (chaleur, froid, douleur, jeûne, dessication, etc …) peuvent provoquer des effets bénéfiques sur notre organisme, en induisant une réaction de surcompensation après une phase de déséquilibre.

Des études récentes sur les végétaux, les drosophiles ou les rongeurs viennent corroborer les observations séculaires nous concernant. Mais ces effets seront très différents selon l’intensité, la durée du stress provoqué, ainsi que selon l’âge du sujet.

Continuer la lecture de L’hormèse (ou hormésis), cette fabuleuse capacité de l’organisme à l’auto-guérison (1)

Les mystères de la chatouille

Vous pensez que ça vous gratouille, ou que ça vous chatouille ?

Pourquoi rions-nous quand on nous chatouille ? Pourquoi ne rions-nous pas quand nous nous chatouillons nous-mêmes ?

Ces questions ont intrigué des scientifiques depuis la nuit des temps, depuis Socrate (l’un des premiers théoriciens de la chatouille), en passant par Platon et Charles Darwin. Et les réponses sont intrigantes….

Continuer la lecture de Les mystères de la chatouille

Papillons et chenilles ont la même mémoire…

Quand une chenille se transforme en papillon, les modifications tissulaires sont telles qu’il est difficile de croire qu’ils appartiennent à la même espèce, qu’ils partagent les mêmes chromosomes …

Pourtant, même si leur carapace de chitine si bien organisée, avec ces ailes fabuleuses d’ingéniosités aérodynamiques et optiques, n’a rien à voir avec la « mollusquitude » de son état de chenille, même si le régime alimentaire nouveau implique des trompes souples et élégantes plutôt que ces mâchoires broyeuses précédentes, hé bien ces papillons gardent des souvenirs de quand ils étaient tout mous …

Continuer la lecture de Papillons et chenilles ont la même mémoire…

Douleurs: soigner le corps physique, ou bien son champ éthérique ?

Derrière le corps physique, un champ impalpable mais déterminant

En embryologie, les chercheurs sont désormais obligés d’admettre que l’embryon possède un “plan d’assemblage”, en dehors de son ADN (mais que sait capter son ADN, qui sert à la fois d’antenne et de commande), et que cette capacité d’organisation se retrouve en cours de croissance, dans le domaine de la cicatrisation ou de la régénération des tissus, voire des organes.

Continuer la lecture de Douleurs: soigner le corps physique, ou bien son champ éthérique ?

Quand les asticots … peuvent leurrer la police scientifique.

Voici une expérience, menée en Angleterre, sur des cadavres de porcelets, dont l’un avait été imprégné de nicotine, comme s’il avait fumé …
Hé bien dans les heures qui ont suivi leur mise à l’air, à la portée des mouches, seuls les porcs “non fumeurs” ont été attaqués par les asticots, les ” fumeurs”l’ont été que bien plus tard, peut-être après dégradation ou élimination de la nicotine.

Continuer la lecture de Quand les asticots … peuvent leurrer la police scientifique.

Traitements du cancer: écoutons les évolutionnistes

Le Dr Gatenby est un radiologiste un peu hors normes, qui a publié dans Nature un papier provocateur, à la suite de recherches statistiques qu’il détaille dans cette parution. Le principe qui sort en conclusion, est que les efforts thérapeutiques qu’on fait actuellement sur les cancéreux pour éliminer les tumeurs ( comprendre chimios et radiothérapies), ne permettent de gagner que des victoires à la Pyrrhus : ces traitements en effet permettent en permanence la  sélection des cellules les moins sensibles, car contrairement aux anti-infectieux par exemple, on ne peut pas utiliser la dose maximale, celle qui va tuer TOUTES les cellules cancéreuses : il faut protéger les cellules saines. Et donc laisser forcément s épanouir en quelques semaines les cellules résistantes, celles contre lesquelles on ne sait plus lutter… mais au sein d’un organisme blessé, dénutri, avec des tissus enflammés qui peuvent eux mêmes cancériser …

Continuer la lecture de Traitements du cancer: écoutons les évolutionnistes